Canyons en vallée d'Ossau à l'Ascension
Ca y est, le week-end de l'Ascension est enfin arrivé synonyme d'une sortie canyon en Vallée d'Ossau pour Philippe et son groupe d'amis qui avaient goûté l'eau des canyons basques l'année dernière. Christophe n'ayant pas pu venir cette fois, c'est Charlotte qui reprend modestement le flambeau pour participer à l'encadrement de cette joyeuse équipe. Elle n'a pas la force tranquille de Christophe mais elle apporte indéniablement une petite touche féminine, complétée par Lindsey, venue de Toulouse pour accompagner le groupe. Nous avons pris l’option soleil pour ce séjour et nous n’avons pas été déçus car nous avons bénéficié d’une fenêtre météo des plus favorables si ce n’est exceptionnelle. Une année est passée désormais, les émotions vécues en 2018 ne sont pas oubliées (la méduse géante d'Oilloki est forcément revenue sur le tapis, anecdote inoubliable !) mais pour autant l'équipe est au complet et gonflée à bloc. Le plus téméraire des groupes de (faux) débutants est prêt à bouffer de la corde, du toboggan et même du saut qu'il n'a pas eu l'occasion d'expérimenter l'année dernière. Suite aux intempéries survenues le week-end précédent notre arrivée, un gros point d'interrogation était posé sur le programme des canyons à parcourir. Charlotte avait entendu parler d'un névé dans le Bious et d'un Gourzy au top de sa forme, dommage ce sont ceux qui étaient prévus pour le début du séjour... Un repérage s'imposait donc le jeudi matin et il a été fort utile : le névé était tellement énorme qu’il encombrait toute la largeur du Bious et le Gourzy était si chargé qu’il était impossible d’y engager des débutants.
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Canyon interclub SCSH-GSR mai 2019
A l’occasion du pont du 8 mai, nous avons organisé un interclub fort sympathique avec le GSR (Groupe Spéléo de Rennes). Direction Pampelune, en Espagne, pour onze participants motivés (surtout celui qui venait du Luxembourg, il faut bien le dire !). Les Rennais ont pris en charge l’organisation avec une efficacité redoutable, de la réservation du camping à la planification des menus, sans oublier le stock solide de blagues. Les Nantais, quant à eux, avaient prévu tout ce qu’il faut pour l’apéro, ainsi qu’un savoir-faire certain en matière de ti-punch.
Le premier jour, un petit vent frais nous a accueillis à Artazul, après une marche d’approche réduite grâce à l’organisation des navettes. On s’est engagé tous ensemble dans la découverte du canyon (on se dira après qu’il est préférable de scinder le groupe en deux pour permettre à plus de personnes d’équiper et réduire le temps d’attente en haut des rappels). Débit modéré mais on trouve tout de même de quoi se mouiller dans les vasques. Le canyon se termine sur une très belle cascade de quarante cinq mètres. Un peu plus de soleil n’aurait pas été de refus mais la “perle de Navarre” mérite tout de même son surnom.
Le soir, on décide d’installer notre table dans la grande tente bouffe, près du réchaud, pour se protéger du vent. L’excellente paella et la dégustation de rhum finissent de nous réchauffer.Après une nuit agitée dans les tentes à cause du vent, départ pour la Leze, un canyon souterrain, pour le plus grand bonheur de Christophe et des grotteux. On réussit à trouver l’entrée de la faille après un chemin approximatif qui se finit en toboggan sur un tapis de feuilles mortes. C’est le résultat qui compte : on y est. Avec un groupe de cinq et un de six (100% interclub), on avance bien et les débutants en équipement peuvent s’entraîner. Cette très belle sortie s’achève sur un petit siphon... histoire de vérifier que tout le monde a bien mouillé le casque ! De retour au camping, un combat de kayaks s'organise pour les plus aguerris.
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Paques Canyons Pyrénéens
Le week-end de Pâques fut l'occasion de partir à l'assaut de quelques canyons. Pas le premier canyon de l'année pour certains : Charlotte est partie en Crête juste avant et Philippe a participé au stage hivernal à Gavarnie en Février, brrr... Le premier de l'année pour Jorge et Jean-Alain qui va retrouver les techniques avant de se lancer pour son stage Perf 1 en Sierra.
Destination : Argeles-Gazost dans un petit chalet spacieux. Le prince sera Philippe avec le grand lit. Le temps est un peu couvert et il annonce un temps couvert et pluvieux sur le week-end. Charlotte a très bien géré avec un Drive commandé avant, que l'on récupère le samedi matin et nous sommes aussitôt prêt pour partir à l'aventure.
Le samedi, nous partons descendre le Cassiès où nous sommes rejoints par trois amis de Charlotte qui connaissent bien le canyon. Vu du bas, on est sûr d'avoir de l'eau avec un bon débit, mais rien de menaçant. Marche d'approche d'une demi-heure puis c'est parti. Bon, l'eau est un peu frisquette, il ne faudra pas tarder dans les vasques. Jean-Alain s'en souviendra :) Joli canyon avec ses fameuses mains courantes multipoints dans le vide et l'occasion de faire un rappel guidé dans une des cascades. Retour au chalet avec l'apéro comme d’habitude.
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Grands Causses mai 2019
Grace à l'organisation de Jean-Louis, nous nous retrouvons dans un joli gite avec une toiture en lauzes à proximité de Saint-Pierre-des-Tripiers, avec juste ce qu'il faut de rusticité pour résister à une équipe de spéléo.
Notre première sortie démarre doucement, en cause une arrivée très tardive la veille (la Lozère, c'est loin...). Nous arrivons donc en fin de matinée au Point Sublime (bien nommé grâce à sa vue sur les gorges du Tarn), pour la cavité des Baumes Chaudes. L'objectif est de descendre les quelques puits jusqu'au lac terminal afin de retrouver des mousquetons perdus au fond il y a environ 3 ans (toujours intéressant de voir la vitesse à laquelle le milieu corrode le matériel). Nous avons sur la marche d'approche le plaisir de croiser une douzaine de jeunes Rennais en classe découverte sortant d'une cavité horizontale à proximité (en spéléo, l'horizontalité est toute relative !). La prochaine génération est en marche ? Nous progressons vers l'entrée par toute une série de très jolis porches, les descentes s’enchaînent correctement, c'est surtout l'occasion de se former et de s'améliorer sur les techniques d'équipements. Moment rare : David fait l'objet de l'escalade d'un joli chiroptère qui l'a certainement confondu avec une concrétion pour sa sieste, avant de se rendre compte de sa méprise et de s'envoler vers un coin plus calme ! Arrivés au fond, les quelques mètres d'eau glacée font naître une relative appréhension à l'idée de chercher au fond les fameux mousquetons. Après quelques minutes de questionnements et de recherches, nous attaquons la remontée sans mettre la main sur ces damnés mousquetons après environ quatre heures passées sous terre.
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Lot Paques 2019
Ce week-end de Pâques 2019 s’est organisé autour d'un inter-club : Thibault C, Philippe et Matthieu pour le SCSH, Guillaume et Sven (amis de Thibault) pour le Spéléo Club de Mongeron (91). La plupart des personnes connaissant peu le Lot, nous avons décidé de visiter des classiques. Notre hébergement à Loubressac se révèle être un "gîte spéléo" tenu par un ancien du Spéléo Club de Saint-Céré.
Un samedi à Planagrèze Jean-Louis qui avait décidé de nous rejoindre en guest star pour cette sortie avec un rendez-vous fixé à 9h à l’entrée de la cavité espérait que nous sérions le seul groupe de la journée. Ce qui fut heureusement le cas. Chacun équipe à tour de rôle et la sortie se passe tranquillement avec une pause repas à la rivière suspendue puis une descente jusqu'au ponton de bois pour les plus motivés. Pour l'anecdote, les planches du ponton sont tellement humides qu'elles sont devenues molles. La seule manière de rester en sécurité est de poser les pieds sur les étais présentes aux extrémités. En dessous la nappe phréatique d'un bleu clair et profond nous fait de l'oeil avant que nous entamions la remontée. La sortie aura duré 9h.
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Camp Ardèche avril 2019
Classiques à gogo, ambiance festive et… « mise en situation » Un voyage aller assez long pour les Brestois qui non contents d’habiter la fin de la terre, profitent du trajet pour faire des détours et du shopping. Ils passent le col de la Charade au ralenti sous la neige avant de redescendre assez tardivement sur l’Ardèche. Nous sommes donc treize à squatter chez Marie-Jo à Vallon Pont D’Arc. Le jardin se transforme en camping. Les nuits sont encore fraiches mais la météo de la semaine se révèle beaucoup plus agréable qu’annoncée. Nous ferons de la spéléo tous les jours, certains plus que d’autres. Les débuts sont laborieux. Certains s’entrainent à l’équipement, ce qui n’est pas forcément compatible avec le nombre.
Dimanche Nous sommes à l’aven du Marteau et paressons comme des lézards sur le plateau en attendant l’équipement. Je fais profil bas après m’être coincé dans la première étroiture et bloque psychologiquement sur la 2ème plus sévère. Derrière celle-ci, Antony se lance dans l’équipement du P55 quand je l’entends dire au loin : « Je ne me souviens plus comment on fait les nœuds » (Restons calme, tout va bien !) Le manque de mousqueton l’oblige à abandonner la dernière tirée. Il est tard, on remonte tous et reprenons le GR à travers la garrigue.
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Découverte du canyon hivernal
Nous sommes partis, Christophe et moi (Philippe), du 16 au 20 février, au premier stage découverte du canyon hivernal à Gavarnie organisé par Cyril de la FFS. Attirés par les superbes photos vues dans les recueils de José, nous étions curieux et avions envie de découvrir cette autre facette du canyoning. Bien sûr la peur du froid nous inquiétait mais nous avions loué des combines étanches, la météo nous promettait un temps idéal.
Le 1er jour, rdv a été donné à 9h30 et a été consacré à la sécurité et l’utilisation des différents matériels : DVA (Détecteur de Victime d’Avalanche), sonde … Nous avons été sensibilisés aux risques lors des marches d’approche ou de retour et de la tenue à avoir en cas d’incident. Nous avons ainsi fait connaissance avec les autres stagiaires et l’équipe des cadres. L’ambiance est excellente et cette journée se terminera collectivement autour d’un verre de bière ou autre.
2ème jour au programme est prévu le canyon Oussoue inf., on va tester pour la première fois les combines étanches. Ce canyon est situé à 20 min à pied sous notre chalet donc approche pédestre. Une fois changés, on s’immerge dans le canyon et la sensation est bizarre. On reste sec et l’air emprisonné dans la combine nous fait flotter. On est bien d’autant plus que le soleil rayonne. On se croirait en canyon estival s’il n’y avait de la neige sur les rochers. Tout se passe bien, chacun équipe sous le contrôle des cadres. C’est un petit canyon bien joli avec un bon débit mais raisonnable. On ressort du canyon et mangeons notre pique nique. Les combines étanches que nous avons louées reviennent du rassemblement hivernal qui avait lieu dans les Alpes 15 jours avant et ne sont pas étanches à 100%. Christophe et Bernard ressortent pas mal d’eau en se changeant. Pour moi il y a un peu d’infiltration par la fermeture mais cela reste supportable. La marche de retour s’avère un peu laborieuse dans un mètre de neige avec nos kits bien chargés et quand la marche d’approche se fait en descendant il faudra bien sûr tout remonter au retour.
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Première au Bois de Cerf
Le dernier acte de l’exploration 2018 en ce début novembre dans les Arbailles s’ouvre sur un ciel chargé, une boite de cassoulet et un gâteau aux noix, spécialité rapporté par Anne.
Malgré la forte humidité ambiante du matin, les préparatifs vont bon train pour cette première journée. Une équipe part affronter la grisaille dans les canyons de St-Engrace et deux équipes spéléo sont formées. Thibaut T., Anne et Matthieu descendront le P75 au « fond » du gouffre du Bidon inauguré cet été. Pascal et Thibault C. iront dans le gouffre du Bois de Cerf à l’extrémité du « Méandre Pierre » à -20m pour faire sauter le bouchon qui bloque l’entrée du puits entrevu cet été.
Dans le Bois de Cerf, quelques cailloux plus bas (beaucoup plus bas !) plus tard, nous pouvons enfin planter les deux premiers spits de la main courante. Fébriles et optimistes, nous sortons la C80. L’accès à la tête de puits est un rien étroit, mais on verra plus tard. Voici venue l’heure de la première !
Pascal s’engage dans le « puits des Absents » et s’extasie devant les formes de creusement d’un large puits-méandre qui descend par paliers. Deux devs et un fractionnement en Y plus tard, il peut s’écarter de la verticale et poser pieds à terre dans un renfoncement où Thibault pourra le rejoindre en effectuant une petite désescalade. Au niveau de la première dev, un puits parallèle est accessible par une lucarne. Il semble mener au renfoncement où nous sommes.
A ce niveau, plusieurs choix s’offrent à nous : une grande lucarne de quelques mètres de hauteur s’ouvre sur notre gauche et à droite, une galerie fossile, fenêtre sur une multitude de concrétions semble très prometteuse mais nécessitera un peu d’équipement. Enfin, le chemin que nous choisirons évidemment en premier, le plus direct : vers le bas. Environ 10m plus loin, Pascal m’invite à le rejoindre sur un palier d’environ 3 m de large. Deux ouvertures ovales d’environ 60 par 40 cm s’ouvrent dans le plancher vers un nouveau puits joliment baptisé plus tard par Anne « le puits des Deux Yeux ».
Nous passerons de longues minutes à nous demander quelle ouverture semble la plus directe pour rejoindre la suite du puits, quelle profondeur il reste et surtout : est-ce bien de l’eau que nous distinguons au fond ! Ce sera pour demain. Décidément ce trou promet !
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