Spéléo-Canyon Saint-Herblain

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Site du Spéléo Club de Saint Herblain

Vercors juillet 2019

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Vercors 2019Le grand départ
On en parlait depuis un an, les choses se sont accélérées en janvier et nous y voilà ! Les membres du SCSH viennent enfin poser leur baudard sur ce massif encore inexploré pour certains et dont il reste de nombreuses découvertes à faire pour d’autres.
C’est à six que nous partons direction le petit bourg de Saint-Guillaume où un charmant gîte nous attend pour le week-end. Malheureusement de violents orages attendaient aussi patiemment notre arrivée et ils allaient chambouler tout le programme du séjour.
Leur venue était prévue entre le samedi et le dimanche mais impossible de déterminer au plus juste l’heure et le cumul des précipitations qu’ils allaient engendrer. On savait néanmoins que ça allait être du gros mais on ne pensait pas à ce point.

Samedi - Ravin de Mouna

Au programme il était prévu de descendre les Moules Marinières, canyon joliment creusé et ludique, de quoi se mettre en jambes. Au vu de sa configuration (deux parties très encaissées) et de la taille de son bassin versant, nous avons préféré renoncer, la météo étant trop incertaine. Un orage survenant durant la descente aurait pu nous être fatal, il faut savoir renoncer même si c’est difficile…
Souhaitant tout de même canyoner, nous choisissons donc l’option B : le ravin de Mouna. Certains locaux diront que c’est une « bouse » mais pour nous il a rempli le job nous enlevant un peu de notre frustration.
Certes ce n’est pas le plus joli canyon du Vercors mais il y avait un peu d’eau, des endroits encaissés, un peu de verticalité… Bref nous sortons de là rassurés de notre choix et d’avoir pu quand même canyoner notre premier jour de vacances.
En fin d’après-midi le temps se gâte et les orages annoncés pointent le bout de leur éclair. Une fois lancé, le déluge de pluie ne s’arrêtera que jusque tard dans la journée du dimanche. Nous savons déjà que notre journée sera compromise mais nous ne savons pas à quel point. Nous prenons le temps de réfléchir au programme du lendemain en choisissant un plan A et un plan B, un plan C ne devrait pas être nécessaire tout de même ! Quelle bande d’optimistes nous faisions…

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Canyons basques, juin

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Canyon basqueA l'occasion du week-end de la Pentecôte, nous ne sommes que trois à partir à l'assaut des canyons basques. Peu importe ! La motivation est bien là, les précipitations de ces dernières semaines et la tempête Miguel nous assurent en plus de l'eau dans les canyons.

A Sainte-Engrâce il y a toujours des canyons de repli en cas de doute sur les niveaux d'eau, tel est le cas de Larrandaburu qui nous occupera la journée du Samedi.
Ce fameux canyon connu aussi bien pour sa grande verticale de 100m que pour sa sécheresse quasi permanente va nous offrir un bien joli cadeau : de l'eau !!
Les canyoneurs arbaillais de l'été dernier n'en gardaient pas un souvenir impérissable. Bien que la 100m présente un intérêt, elle ne vaut pas à elle seule la peine d'y retourner avant plusieurs années d'autant plus qu'au mois d'août il était sec. Puisqu'il ne faut jamais rester sur son premier avis et qu'il était fort probable qu'il y ait de l'eau cette fois-ci, il aurait été dommage de passer à côté de l'occasion.

Malheureusement nous ne serons pas les seuls à vouloir profiter de ces conditions exceptionnelles ; un groupe d'espagnol est déjà en place sur le parking de Kakuetta. Nous prenons donc notre temps avant d'attaquer la navette et la marche d'approche, l'occasion pour nous de faire la connaissance de nos co-équipiers du jour, trois Tarbais venus pour la journée que Charlotte a invités suite recommandation.

Nous entamons la descente du canyon, suite de désescalades sans intérêt, passons à côté de la perte et approchons du but mais c'est sans compter les groupes devant nous. Nous allons devoir prendre notre mal en patience car nous savons bien qu'une 100m ne s'équipe pas si facilement... D'ailleurs le groupe d'espagnol que nous avons rejoint a eu le temps d'allumer un feu dans le canyon pour se réchauffer, ce n'est pas bon signe.

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Prospection et exploration dans les Arbailles

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Lucarne fossileEn février, avec nos amis Limougeauds, nous avions poursuivi nos prospections à plus d’une heure de marche des dernières pistes qui montent dans les alpages, s’enfonçant plus encore dans la grande hêtraie des Arbailles. C’est dans cette zone montagneuse depuis longtemps délaissée par les forestiers que nous avons découvert (ou redécouvert) et descendu plusieurs gouffres de quatre à trente mètres de profondeur. En fin de séjour, une incursion dans le gouffre du Bois de Cerf avait aussi été menée afin de topographier le puits des Absents qui mène à -75m, point bas actuel de la cavité.

Fin mai nous voici de retour, cette fois en effectif réduit, la fatigue ayant eu raison de plusieurs d’entre nous avant même le départ. C’est donc à quatre que nous retournons dans la partie haute du massif pour continuer nos recherches et descendre les trous pointés cet hiver.

Dans deux grandes dolines à la végétation exubérante nous découvrons plusieurs nouvelles entrées verticales et difficilement accessibles. Une longue ouverture de dix mètres par un, probablement un ancien méandre dont le toit a disparu, se trouve dans le fond de l’une d’elle. La cavité est ouverte sur l'extérieur et le puits d'accès de quatre mètres donne sur le fond de cette ancienne galerie. Au pied du puits et quelques mètres plus loin s'ouvrent en paroi deux petits méandres impénétrables et ventilés. Nous observons un intéressant phénomène de convention qui crée un courant d’air glacial refroidissant de manière étonnante le fond de la doline. De ce fait les petits conduits qui s'ouvrent dans la cavité et ressortent à l'extérieur sont soufflants. Cela nous laisse à penser que quelques mètres de dénivelé peuvent facilement engendrer un courant d’air qui n’est pas révélateur d’une cavité intéressante.

A la suite de cet intense effort d’observation et de réflexion il nous apparait évident que le trou souffleur découvert en février, dont nous avions ouvert le passage et qui souffle encore son air froid fin mai, n’est surement pas intéressant car probablement relié à un point haut.

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Canyons en vallée d'Ossau à l'Ascension

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Vallée d'OssauCa y est, le week-end de l'Ascension est enfin arrivé synonyme d'une sortie canyon en Vallée d'Ossau pour Philippe et son groupe d'amis qui avaient goûté l'eau des canyons basques l'année dernière. Christophe n'ayant pas pu venir cette fois, c'est Charlotte qui reprend modestement le flambeau pour participer à l'encadrement de cette joyeuse équipe. Elle n'a pas la force tranquille de Christophe mais elle apporte indéniablement une petite touche féminine, complétée par Lindsey, venue de Toulouse pour accompagner le groupe. Nous avons pris l’option soleil pour ce séjour et nous n’avons pas été déçus car nous avons bénéficié d’une fenêtre météo des plus favorables si ce n’est exceptionnelle.

Une année est passée désormais, les émotions vécues en 2018 ne sont pas oubliées (la méduse géante d'Oilloki est forcément revenue sur le tapis, anecdote inoubliable !) mais pour autant l'équipe est au complet et gonflée à bloc. Le plus téméraire des groupes de (faux) débutants est prêt à bouffer de la corde, du toboggan et même du saut qu'il n'a pas eu l'occasion d'expérimenter l'année dernière.

Suite aux intempéries survenues le week-end précédent notre arrivée, un gros point d'interrogation était posé sur le programme des canyons à parcourir. Charlotte avait entendu parler d'un névé dans le Bious et d'un Gourzy au top de sa forme, dommage ce sont ceux qui étaient prévus pour le début du séjour... Un repérage s'imposait donc le jeudi matin et il a été fort utile : le névé était tellement énorme qu’il encombrait toute la largeur du Bious et le Gourzy était si chargé qu’il était impossible d’y engager des débutants.

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Canyon interclub SCSH-GSR mai 2019

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Le groupeA l’occasion du pont du 8 mai, nous avons organisé un interclub fort sympathique avec le GSR (Groupe Spéléo de Rennes). Direction Pampelune, en Espagne, pour onze participants motivés (surtout celui qui venait du Luxembourg, il faut bien le dire !). Les Rennais ont pris en charge l’organisation avec une efficacité redoutable, de la réservation du camping à la planification des menus, sans oublier le stock solide de blagues. Les Nantais, quant à eux, avaient prévu tout ce qu’il faut pour l’apéro, ainsi qu’un savoir-faire certain en matière de ti-punch.

Le premier jour, un petit vent frais nous a accueillis à Artazul, après une marche d’approche réduite grâce à l’organisation des navettes. On s’est engagé tous ensemble dans la découverte du canyon (on se dira après qu’il est préférable de scinder le groupe en deux pour permettre à plus de personnes d’équiper et réduire le temps d’attente en haut des rappels). Débit modéré mais on trouve tout de même de quoi se mouiller dans les vasques. Le canyon se termine sur une très belle cascade de quarante cinq mètres. Un peu plus de soleil n’aurait pas été de refus mais la “perle de Navarre” mérite tout de même son surnom.

Le soir, on décide d’installer notre table dans la grande tente bouffe, près du réchaud, pour se protéger du vent. L’excellente paella et la dégustation de rhum finissent de nous réchauffer.Après une nuit agitée dans les tentes à cause du vent, départ pour la Leze, un canyon souterrain, pour le plus grand bonheur de Christophe et des grotteux. On réussit à trouver l’entrée de la faille après un chemin approximatif qui se finit en toboggan sur un tapis de feuilles mortes. C’est le résultat qui compte : on y est. Avec un groupe de cinq et un de six (100% interclub), on avance bien et les débutants en équipement peuvent s’entraîner. Cette très belle sortie s’achève sur un petit siphon... histoire de vérifier que tout le monde a bien mouillé le casque ! De retour au camping, un combat de kayaks s'organise pour les plus aguerris.

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Paques Canyons Pyrénéens

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CascadeLe week-end de Pâques fut l'occasion de partir à l'assaut de quelques canyons. Pas le premier canyon de l'année pour certains : Charlotte est partie en Crête juste avant et Philippe a participé au stage hivernal à Gavarnie en Février, brrr... Le premier de l'année pour Jorge et Jean-Alain qui va retrouver les techniques avant de se lancer pour son stage Perf 1 en Sierra.

Destination : Argeles-Gazost dans un petit chalet spacieux. Le prince sera Philippe avec le grand lit. Le temps est un peu couvert et il annonce un temps couvert et pluvieux sur le week-end. Charlotte a très bien géré avec un Drive commandé avant, que l'on récupère le samedi matin et nous sommes aussitôt prêt pour partir à l'aventure.

Le samedi, nous partons descendre le Cassiès où nous sommes rejoints par trois amis de Charlotte qui connaissent bien le canyon. Vu du bas, on est sûr d'avoir de l'eau avec un bon débit, mais rien de menaçant. Marche d'approche d'une demi-heure puis c'est parti. Bon, l'eau est un peu frisquette, il ne faudra pas tarder dans les vasques. Jean-Alain s'en souviendra :) Joli canyon avec ses fameuses mains courantes multipoints dans le vide et l'occasion de faire un rappel guidé dans une des cascades. Retour au chalet avec l'apéro comme d’habitude.

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Grands Causses mai 2019

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Baumes ChaudesGrace à l'organisation de Jean-Louis, nous nous retrouvons dans un joli gite avec une toiture en lauzes à proximité de Saint-Pierre-des-Tripiers, avec juste ce qu'il faut de rusticité pour résister à une équipe de spéléo.

Notre première sortie démarre doucement, en cause une arrivée très tardive la veille (la Lozère, c'est loin...). Nous arrivons donc en fin de matinée au Point Sublime (bien nommé grâce à sa vue sur les gorges du Tarn), pour la cavité des Baumes Chaudes. L'objectif est de descendre les quelques puits jusqu'au lac terminal afin de retrouver des mousquetons perdus au fond il y a environ 3 ans (toujours intéressant de voir la vitesse à laquelle le milieu corrode le matériel).
Nous avons sur la marche d'approche le plaisir de croiser une douzaine de jeunes Rennais en classe découverte sortant d'une cavité horizontale à proximité (en spéléo, l'horizontalité est toute relative !). La prochaine génération est en marche ? Nous progressons vers l'entrée par toute une série de très jolis porches, les descentes s’enchaînent correctement, c'est surtout l'occasion de se former et de s'améliorer sur les techniques d'équipements. Moment rare : David fait l'objet de l'escalade d'un joli chiroptère qui l'a certainement confondu avec une concrétion pour sa sieste, avant de se rendre compte de sa méprise et de s'envoler vers un coin plus calme ! Arrivés au fond, les quelques mètres d'eau glacée font naître une relative appréhension à l'idée de chercher au fond les fameux mousquetons. Après quelques minutes de questionnements et de recherches, nous attaquons la remontée sans mettre la main sur ces damnés mousquetons après environ quatre heures passées sous terre.

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Lot Paques 2019

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Dans le gouffre des JonquillesCe week-end de Pâques 2019 s’est organisé autour d'un inter-club : Thibault C, Philippe et Matthieu pour le SCSH, Guillaume et Sven (amis de Thibault) pour le Spéléo Club de Mongeron (91).
La plupart des personnes connaissant peu le Lot, nous avons décidé de visiter des classiques. Notre hébergement à Loubressac se révèle être un "gîte spéléo" tenu par un ancien du Spéléo Club de Saint-Céré.

Un samedi à Planagrèze
Jean-Louis qui avait décidé de nous rejoindre en guest star pour cette sortie avec un rendez-vous fixé à 9h à l’entrée de la cavité espérait que nous sérions le seul groupe de la journée. Ce qui fut heureusement le cas.
Chacun équipe à tour de rôle et la sortie se passe tranquillement avec une pause repas à la rivière suspendue puis une descente jusqu'au ponton de bois pour les plus motivés.
Pour l'anecdote, les planches du ponton sont tellement humides qu'elles sont devenues molles. La seule manière de rester en sécurité est de poser les pieds sur les étais présentes aux extrémités. En dessous la nappe phréatique d'un bleu clair et profond nous fait de l'oeil avant que nous entamions la remontée.
La sortie aura duré 9h.

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Camp Ardèche avril 2019

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Aven de la buseClassiques à gogo, ambiance festive et… « mise en situation »
Un voyage aller assez long pour les Brestois qui non contents d’habiter la fin de la terre, profitent du trajet pour faire des détours et du shopping. Ils passent le col de la Charade au ralenti sous la neige avant de redescendre assez tardivement sur l’Ardèche. Nous sommes donc treize à squatter chez Marie-Jo à Vallon Pont D’Arc. Le jardin se transforme en camping. Les nuits sont encore fraiches mais la météo de la semaine se révèle beaucoup plus agréable qu’annoncée. Nous ferons de la spéléo tous les jours, certains plus que d’autres. Les débuts sont laborieux. Certains s’entrainent à l’équipement, ce qui n’est pas forcément compatible avec le nombre.

Dimanche
Nous sommes à l’aven du Marteau et paressons comme des lézards sur le plateau en attendant l’équipement. Je fais profil bas après m’être coincé dans la première étroiture et bloque psychologiquement sur la 2ème plus sévère. Derrière celle-ci, Antony se lance dans l’équipement du P55 quand je l’entends dire au loin : « Je ne me souviens plus comment on fait les nœuds » (Restons calme, tout va bien !) Le manque de mousqueton l’oblige à abandonner la dernière tirée. Il est tard, on remonte tous et reprenons le GR à travers la garrigue.

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