Spéléo-Canyon Saint-Herblain

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Site du Spéléo Club de Saint Herblain

WE spéléo aquatique juin 2022

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Entrée du TDV

Le TDV de Bouzic

Pour ce premier jour du week-end notre destination est le Trou du Vent de Bouzic en Dordogne.
Le TDV a une saveur particulière pour Bertrand qui a grandi en entendant souvent parler de cette cavité car une partie de sa famille vit à Bouzic.

Avant de rentrer dans le trou, nous prenons le temps d’une pause-déjeuner au lavoir qui n’est en réalité que la résurgence de la rivière souterraine du TDV. Pascal et Jean-Louis expliquent la géologie du terrain ainsi que les méthodes de calculs de débit d’eau qu’ils ont réalisés avec de la fluorescéine pendant la formation scientifique de l’EFS en octobre 2021.

Une fois l’équipe sustentée et ivre de nouveaux savoirs, il est temps de se diriger vers l’entrée de la cavité. Le Trou du Vent est fermé par une grille et grâce au réseau des spéléos nous avons pu y avoir accès. Nous nous changeons à l’extérieur et la chaleur nous écrase.
La grille ouverte, Pascal pose deux cordes et les participants à la journée s’enchainent pour descendre dans le puits d’entrée qui ne mesure que 17m plein gaz. Quand tout le monde est arrivé en bas, nous déambulons dans un dédale de galeries. Des possibilités multiples s’offrent alors à nous : en haut, en bas, à gauche et à droite. Tant et si bien que le groupe finit par complètement se disperser sur l’ensemble de la cavité.

En continuant à droite depuis l’entrée nous arrivons sur une rivière souterraine dans un premier temps peu profonde mais très claire. Puis, une belle pente sablonneuse se découvre un peu plus loin, il aura fallu peu de temps à l’équipe pour nommer ce banc de sable : « Bouzic plage ». Les plus érudits du groupe nous expliquent que le sable est caractéristique de la présence d’un siphon, nous ne manquerons pas d’en trouver un peu plus loin.
Et c’est donc sur « Bouzic plage » que ceux qui n’en avaient jusqu’à maintenant pas eu le courage enfilent leur combinaison néoprène pour plonger dans l’eau rafraichissante.

La progression se fait vers l’amont, une voûte mouillante qui se passe en nageant quelques mètres (ou en marchant ça dépend de la taille du spéléo) permet de découvrir une magnifique cascade que Mathieu prendra pour un toboggan (fort peu agréable) et glissera sur les cailloux coupants devant les yeux ébahis de Stéphanie et Adrien qui ne manqueront pas de l’imiter gaiement.

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Sortie spéléo découverte, mai 2022

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St Christophe

 

La rivière souterraine de St-Christophe-sur-Roc

Au milieu du champ d'un éleveur sympa, avec des vaches et leurs veaux, il y a une buse qui donne dans un puits dans lequel on descend sur une quinzaine de mètres. C'est le début d'une sortie "loisir" du SCSH,  super pour commencer la spéléo.

Nous allons suivre un cours d'eau souterrain pendant une heure et demi. En progressant j‘observe de chouettes cristaux, transparents ou colorés, différentes formes de stalactites et leurs étapes de formation, ainsi que de nombreuses traces du passage de l'eau qui, sur des siècles, a creusé la roche et permet maintenant notre passage.

Un peu plus loin, un grand "vase" et des "marmites" dans lesquels l'eau tourbillonnante a poli des formes arrondies. Les parois de la grotte sont remarquables. A la fin du parcours on a un peu nagé dans les vasques de la rivière, ce qui était très ludique, juste avant de sortir en plein soleil dans le lavoir du village.

Merci cette sortie était géniale !


 

Camp canyon, Espagne mai 2022

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Broto_1Nous nous retrouvons à Broto en Espagne au Monte Perdido  le week-end  canyon de l’ascension du 25 au 29 mai 2022 avec Charlotte, Lindsey, Jorge, Arnaud, Christophe, Jean Alain, Olivier D. , Isabelle, Stéphane et une bande d’anciens collègues de boulot (Miguel, Céline, Benjamin et Guena). Quatorze au total, cela fait une belle équipe.

Pour le premier jour, nous avions prévu le canyon Gloces pour nous remettre en jambe. Magnifique canyon d’initiation dans une faille très étroite. L’eau est assez froide mais on saute dans les vasques turquoise avec plaisir. Ce canyon nous aura permis de voir l’utilisation des descendeurs à griffes pour certains  et de faire trempette dans des toboggans et lors des petits sauts. La journée aura été agréable sous le soleil.

Vendredi, nous descendons le canyon Forcos. Isabelle qui s’est tordu la cheville la veille fait la marche d’approche avec ses bâtons de rando mais garde un bon rythme. C’est un joli canyon d’initiation avec un unique rappel en début qu’on peut aussi sauter ou descendre en toboggan. Suivent quelques sauts et petits toboggans. On s’éclate bien dans ce canyon un peu encaissé au départ entre les parois bien stratifiée, il se termine par une rando aquatique agrémentée de petites vasques où on prend plaisir à sauter pour se rafraichir.

Samedi, on s’attaque au canyon Furco. Il est un peu plus technique avec deux rappels de 30 et 25m, les moins expérimentés sont plus fébriles mais tout le monde descend sans encombre. Entre les deux grands rappels, un toboggan de 6m qu’on peut faire tête en avant - sensation garantie. C’est à cet endroit que je jette mon kit-boule qui contient une corde de 70m ainsi que les longes Py de Lindsey et de JA. Quand je sors de l’eau après mon passage dans le toboggan, plus de kit-boule ??? On a beau chercher et sonder le fond, impossible de mettre la main dessus. Il doit être coincé dans des blocs, et l’eau étant très trouble on ne voit rien. On termine le canyon malgré tout en espérant pouvoir le récupérer dans la soirée car on a prévu de le redescendre en nocturne.

Retour aux bungalows où on mange notre traditionnel rougail-saucisses pour reprendre des forces et on repart à 7 (Charlotte, Arnaud, Christophe, Lindsey, Olivier, Miguel et moi) pour redescendre Furco en nocturne. Les sensations sont différentes car on ne voit plus l’environnement mais avec les éclairages dans les vasques, les couleurs sont belles et on se retrouve à faire comme en spéléo, à descendre une rivière mais avec des arbres et des étoiles. Olivier est dans son jardin et mène la troupe. Arrivé au toboggan on laisse passer Arnaud (qui a le meilleur éclairage) et Christophe (certainement le meilleur plongeur du groupe) pour éviter de troubler l’eau. On retient tous notre respiration quand Christophe plonge. On le voit se déplacer au fond de la vasque à 2,5 ou 3m et après un temps qui me semble long (30 à 40 secondes) Christophe ressort avec le kit boule en main. Soulagement de tous et hourra. Bravo Christophe ! On peut finir le canyon tranquillement et rentrer au camping arroser ça. Guena nous a préparé les citrons verts et le rhum.

Ce week-end aura été bien agréable sous le soleil avec une très bonne ambiance. La saison est maintenant ouverte et vivement les prochaines sorties.

 

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Classiques du Lot mars 2022

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Cuzoul de Sénaillac

Samedi matin nous commençons par le Cuzoul de Sénaillac. En tant que débutant c’était la première fois que je descendais en cavité. La descente du puits donne sur la magnifique salle du Vélodrome. Nous arrivons sur un amas de pierre de quelques mètres de haut situé en plein milieu de la salle. En attendant que le reste du groupe descende nous nous baladons autour de la salle. En regardant d’un peu plus loin dans celle-ci nous pouvons voir le magnifique puits de lumière qui donne sur l’amas de pierre au centre. Un paysage à couper le souffle ! Ensuite nous entrons dans la salle des gours, plus concrétionnée que la précédente avec de magnifiques gours. Nous apercevons également quelques chauves-souris sorties de leur hibernation. Nous y restons assez longtemps, le temps de prendre quelques photos. A un moment Thibault sort son harmonica et nous joue un air de blues, cela va sans dire qu’avec l’écho le concert était des plus fabuleux ! Nous remontons ensuite et partons vers l’entrée de la deuxième cavité. Je dois avouer que pour une première cavité j’étais ravi !

Nous arrivons à l’Igue du Drapeau (ou Diane). Tout de suite le puits est beaucoup plus impressionnant. J’en ai même quelques frissons… Nous descendons le puit de 30 mètres et après un peu de crapahutage nous arrivons devant de magnifiques draperies et autres concrétions impressionnantes par leur beauté et leur taille. Nous remontons ensuite le puits. Première journée terminée ! Ce serait vous mentir que de vous dire que je me suis senti à l’aise à la descente puis à la remontée de ce puits qui me semblait interminable, mais très franchement le jeu en valait la chandelle.

Dimanche matin nous arrivons devant l’entrée de notre troisième cavité, l’Igue de Truffin. Cette fois-ci ce n’est pas la hauteur du puit qui m’impressionne mais l’entrée qui est disons quelque peu étroite… Nous descendons le premier puit qui donne sur une grande chambre. Après cela les choses se compliquent un peu. Nous progressons dans des étroitures durant quelques dizaines de mètres. Après avoir été serrés comme des sardines nous descendons un puit de 40 mètres qui donne sur une magnifique salle très concrétionnée. Nous devons avancer prudemment afin de ne pas abîmer les concrétions. La descente aura durée deux heures, beaucoup plus que la veille. Mon angoisse désormais c’est de me dire que je dois remonter tout cela… La remontée dure un peu plus de deux heures, remonter dans des étroitures ce n’est pas toujours simple !

Pour conclure ma partie de ce compte rendu je dirais que plusieurs fois j’ai eu l’impression d’avoir mes nerfs poussés à bout, mais je n’ai qu’une envie maintenant c’est d’y retourner. En cavité on découvre des choses que l’on n’aurait jamais imaginé voir dans sa vie. Une belle aventure qui vaut la peine d’être vécue.

 

Exploration janvier, février 2022

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Le Fakir lors de sa découverteUn nouvel an sous le soleil

Rembobinage du déroulé de nos sorties : fin décembre nous étions quatre passionnés présents au cayolar pour continuer les explorations sur le massif des Arbailles. Olivier, transformé en ermite montagnard pendant trois jours, aura eu le temps d’empierrer une partie du chemin d’accès à la cabane, débiter du bois de chauffage, prospecter à la recherche de trous que jamais il ne trouva et d’aller continuer l’élargissement du P4 terminal du Bois de Cerf à -140.

Lors d’une première prospection, nous retrouvons une cavité, entrevue en octobre, d’à peine deux mètres de profondeur seulement mais potentiellement bien située au dessus de la partie aval du Bidon. Nous choisissons de nous engager dans la désobstruction de ce trou, sachant qu’elle sera probablement une occupation de longue haleine. Ce qui est formidable avec les copains d'explo c'est que rien ne leur parait infaisable ni insurmontable. En deux séances nous atteignons une profondeur de 3,5m soit en moyenne 15 cm par heure. Aux détracteurs de notre lenteur on avouerait que ce n’est pas notre meilleur score mais que nos méthodes restent artisanales et que nous aimons le travail bien fait.

En revenant de notre zone de recherche nous avons pris l’habitude de démonter des pièces de bois, pour le chauffage, sur l’ancienne et imposante cabane des chasseurs que la nature n’aimait pas. Elle l’a transformée d’un simple coup de vent, en une ruine éventrée et éparpillée sur l’alpage. Depuis deux ans on y trouve pêle-mêle des pieux, des planches, des parpaings, des bouts de ferrailles, de la moquette, des plaques goudronnées, des vitres, etc. Je ne dirai rien de la conscience écologique des chasseurs mais grâce à nous l’épave rapetisse au fur et à mesure de nos prélèvements. Sur quelques planches qui trainent encore des clous dépassent dangereusement. Ce soir là, la pénombre est tombée et le malheureux Jean-Alain ne se doute de rien. Un pas de travers et un clou lui perfore la botte, la chaussette, la peau et pénètre profondément la chair. La blessure sérieuse est toujours douloureuse le lendemain. Plus question de continuer l’aventure avec nous. Dans une association d’idées saugrenues - cabane - planche à clous - fakir, Olivier avec une pointe d'humour et beaucoup d’empathie pour notre ami, baptise définitivement notre nouveau trou : le Fakir.

Une dernière séance de désobstruction et de topographie dans le Bois de Cerf après la descente d’un nouveau petit P5 clôt cette virée arbaillesque du nouvel an.

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Sortie dans les Carrières de craie de Caumont

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Rivière des robots CaumontPour démarrer les sorties souterraines de l’année, une fois n’est pas coutume, nous optons pour une cavité anthropique. Son originalité réside dans le fait que nous allons évoluer dans la craie au lieu de notre bon vieux calcaire urgonien.

On se renseigne rapidement sur la formation de cette roche. Elle s'est formée pendant des périodes géologiques connues pour la calcification (sénonien). Sa particularité vient principalement de sa composition qui est assez pure en calcite d’où sa couleur blanche immaculée et qui est liée aux sédiments organiques sur lesquels je ne m’étendrai pas (vu mes connaissances limitées dans ce domaine).  On s’attendait à une roche assez friable et c’est vrai que dans les endroits étroits nous avons récupéré sur nos effets des dépôts fins et blanchâtres, néanmoins la roche reste dure au contact (la carrière servait à l’extraction de pierres de construction). Nous allons constaté la présence de niveaux de silex interstratifiés qui viennent rayer horizontalement cette uniformité. Bref, nous allons découvrir les carrières de Caumont en Normandie dans les boucles de la Seine.

Nous avions réservé un gite cosy et familial situé en face du site, si ce n’est le fleuve qui nous séparait. Nous avons donc transité pendant les deux jours par le bac fluvial. Au vu de la facilité de cette course, des objectifs de progression pour une partie de la troupe ont été prévus : savoir se préparer pour une sortie, prendre les équipements de survie, se guider avec un plan, organiser des rappels de cordes.

Les carrières de Caumont offrent un développent de plus de 10km de grandes galeries excavées en réseau orthogonal, parfois sur des grandes étendues soutenues par des piliers de masse. Les galeries ont des hauteurs de plafond entre 30 et 40m et au moins autant de large. De quoi se perdre et c’est ce que nous avons subi lors de notre première heure, le plan ne nous indiquant pas vraiment quelle entrée nous avions emprunté. Ces pérégrinations nous ont fait découvrir l’ensemble des beaux volumes de la grotte des Maquisards avant que l’on considère la dernière option :  il faut ressortir par une des énormes excavations dans la falaise pour se réintroduire par une ouverture plus éloignée. On se repère enfin sur le plan et découvrons très rapidement le passage bas qui mène aux grandes carrières. Ambiance insolite, entre béton et craie, les ruines de l’usine allemande datant de 1943 font penser aux images des bandes dessinées de Edgar P. Jacobs comme «Le secret de la grande Pyramide » ou « Le piège infernal ». Nous remontons ce sarcophage de béton qui aurait dû servir à fabriquer le comburant des missiles V2, la dalle de plafond s’est effondrée non pas sous les bombardements alliés (nous sommes à 130m sous la surface) mais sous le poids d’énormes blocs de calcaire qui décidément ne voulaient pas que les allemands s’y installent.

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Entrainement en falaise janvier 2022

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Entrainement Pont Caf

 

 

La saison spéléo - canyon est repartie pour 2022 !

La météo ne nous arrête pas pour ce premier entraînement de l'année à Pont-Caffino. Bravo et bienvenue à Camille qui a réalisé son initiation technique. Adrien s'est adonné à l'équipement de la vire et au déséquipement de la falaise sous la conduite de Sébastien.

Après cet entraînement on ne peut plus "arrosé", la douche chaude, de retour à la maison, a été d'autant plus appréciable.

 

Exploration octobre 2021

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GA477J’avais décidé égoïstement d’un ambitieux programme d’explo et de topo dans nos cavités de saison avec une équipe de choc sur le massif des Arbailles mais après les traditionnels abandons - tous justifiés - qui ont ponctué la semaine précédant la sortie, nous nous retrouvons à six au départ de la région ligérienne.
Depuis trois ans le nombre de cavités équipées s’allonge au fur et à mesure de nos explorations et mobilise de plus en plus de matériel laissé dans les trous. Il était d’abord logique de commencer le camp par un déséquipement en l’occurrence celui du GA477.

Nous montons donc ce premier jour en haut du massif pour retrouver cette belle et imposante entrée des Gégènes. La marche d’approche est agréable, le soleil automnal allume les hêtres qui commencent à perdre leurs feuilles.

Hélène qui a bien progressé dans les techniques d’équipement installe les cordes dans le puits d’entrée. Après une petite descente rapide à -80, avec Fabrice et Audrey nous partons finir le retrait du matériel dans la partie aval du gouffre, un tas de cordes glaiseuses m’attends à la salle à manger. Elles s’entassent dans un kit. Fabrice et Audrey en remplissent un deuxième en effectuant le déséquipement jusqu’au puits de la Pêche. Pendant ce temps Hélène et Thibaut s’engagent dans le méandre amont que nous avions laissé de côté depuis plusieurs années. Pensant que seules les cordes des escalades étaient en place, ils trainent un kit de matériel pour descendre les petits puits qu’on trouve dans ce réseau.
En réalité tous les obstacles sont équipés si bien que la progression s’avère rapide jusqu’à la partie terminale située à l’aplomb du gouffre des Lumières. J’avais oublié certains détails de la morphologie de la galerie et je trouve plaisant de la visiter pour une dernière fois. J’en profite pour reprendre le dessin de l’habillage d’une partie de la topo. Nous finissons par sortir à la nuit avec un total de six kits pleins. J’ai une pensée nostalgique pour toutes ces sorties d’explo engagées que nous avons menées dans ce gouffre avec les copains depuis douze ou treize ans.

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Lot septembre 2021

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AyralsL’incertitude météo nous a fait abandonner les projets de rivières souterraines pour des cavités plus sèches. Nous avons avant tout voulu découvrir des cavités que nous ne connaissions pas encore.
Le vendredi, l’arrivée dans l’après-midi du premier équipage permet à Arnaud, Adrien et Olivier B. de découvrir la grotte de Marut à Théminette. Galerie horizontale sans grand développement, elle offre des volumes généreux. Une C30 a été suffisante pour l’équipement de la vire au-dessus du lac (même si les ancrages se poursuivent bien plus loin). Une C25 est suffisante pour descendre le plan incliné (prévoir une trentaine de mousquetons et des sangles). Le fond de la galerie est ventilé ; une grosse désobstruction est en cours.

Le soir nous nous retrouvons au gite avec Sonia qui nous fait découvrir une spécialité du Quercy qu’elle nous a préparé : la Pescajoune.

Jean-Louis a fait jouer ses relations pour que l’on ait l’autorisation d’accéder au réseau de la perte des Ayrals via le puits Nobel. Nous avons rendez-vous le samedi de bon matin avec les spéléos de Miers qui nous guident jusqu’à la porte métallique protégeant cette entrée artificielle. Première surprise, la porte a été sabotée (c’est parait-il récurent) et le système de verrouillage est complètement bloqué. Nos hôtes ne nous laisseront pas dépités, ils repartent au village et reviennent avec des renforts et de l’outillage lourd pour percer l’épaisse paroi et scier le pêne. Finalement, à la mi-journée le passage est libéré et nous nous introduisons par cette trappe. Cela valait la peine d’attendre, le gros réseau est rapidement atteint et c’est une merveille : gypse, aragonite et plafond en « mosaïque ». Nous avons également vu des concrétions gris-bleutées. La progression est facile sauf pour certains (pont de singe au-dessus de la vasque). La rivière est atteinte et nous remontons à l’amont jusqu’au bivouac, il se fait déjà tard et nous devons faire demi-tour après une photo de groupe devant la cascade. Le retour est très rapide (1h30) ; une partie du groupe abandonne l’idée de repasser par le pont de singe et traverse par la vasque. Nous sortons à l’air libre sous des trombes d’eau, sales comme des pieds et trempés comme des soupes.

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