Spéléo-Canyon Saint-Herblain

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Site du Spéléo Club de Saint Herblain

WE Spéléo Lot avril 2025

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Grotte du CirqueNotre séjour débute par notre installation dans un gîte situé à Gramat dans le Lot. Un peu temps disponible nous permet visiter la ville, très riches en vieilles pierres... et en coiffeurs (ils doivent se couper très souvent les cheveux ici !) Les halles et les ruelles sont très sympas, mais cela reste surprenant de devoir les partager avec les voitures alors que nous sommes piétons.

Notre gîte est proche d'un fabricant de bunker et de panic-room, voilà qui n'est pas courant ! Mais qu'y a-t-il à craindre dans la région ?

Vincent et Maxence nous avaient prévu un menu au top pour le séjour : nous avons donc commencé par préparer un tiramisu puis joué à des jeux de sociétés (The Crew pour les connaisseurs) en attendant Tibo et Margaux qui nous ont rejoints dans la soirée.

Le vendredi nous partons à l'igue de Saint-Martin. Colin commence parfaitement en remarquant qu'il est parti avec deux gants gauches !
Nous enchaînons malgré tout les puits en plan incliné qui caractérisent cette cavité aux très beaux volumes et notamment la fameuse "méduse" : une très grosse concrétion en tête de puits qu'il convient d'éviter pour ne pas l'abîmer (ou se faire piquer, c'est selon).
Beaucoup de nouveautés sur cette sortie : le premier -100 de Maxence et de Vincent qui a appris à déséquiper sur les 85 m de corde du puits d'entrée (c'est bien fatiguant paraît-il !).

A la sortie du trou, Colin qui croit avoir perdu sa cagoule part se promener en caleçon dans les bois pour la retrouver... alors qu'elle était à la voiture depuis le début.Le soir même, tout le monde se rassemble pour jouer au tarot.

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Exploration Arbailles février 2025

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Semaine de pause dans monde à la dérive où les règles élémentaires de respect des peuples semblent se dissoudre. Nous revoici, isolés du tumulte nauséaubond, au cayolar Lucugne.

Equipement au Bois de CerfRecherche d’une suite
Arrivés en pole position avec Olivier, notre première descente se déroule dans le SO104. Il n’a pour l’instant nom qu’un numéro sans prétention.
La précédente séance automnale dans ce gouffre avait permis d’élargir la dernière longue et pénible étroiture du méandre fossile à -80 m. Facilitant la progression jusqu’au fond. Soit-disant.

Olivier, parti devant, disparait de ma vue après le dernier « aménagement » : le passage de l’escalier, shunt de l’étroiture. Je progresse dans la partie inférieure d’un méandre fossile. A quatre pattes, en rampant puis debout. Au sol, un ancien remplissage, sec, sableux et presque accueillant. Pour un spéléo. Je finis pourtant par me coincer avec mon kit au bout de cette galerie devenue assez haute mais peu large. Je peste. J’ai dû rater un passage quelque part.
J’entends Olivier cinq ou six mètres en dessous de moi. Bizarre.

Moi : « Olivier ! C’est où le passage ? »
Olivier : « Suis le fil électrique ! »
Moi : « ? »
Demi-tour.

Je trouve un fil qui disparait dans un long laminoir en pente de 40 cm de hauteur. Peu inspirant ce goulet. Je croyais que toutes les étroitures avaient disparues…
Pas le choix. Pieds devant, dos au sol, kit entre les jambes. Malgré mes inquiétudes ça passe, en frottant mais ça passe. Heureusement le sol est sablonneux, la descente s’en trouve facilitée.
J’arrive en bas du laminoir. Sa partie inférieure est en fait un plancher stalagmitique peu épais formant une voûte. En dessous l’actif a creusé un passage d’une cinquantaine de centimètres de hauteur. Je retrouve Olivier quelques mètres plus loin dans une petite salle basse.

Les précédents explorateurs avaient laissé un commentaire sur la partie terminale de la cavité : « Terminus sur méandre obstrué par une coulée de calcite. Continuation évidente derrière ».
Enigmatique commentaire sans précisions supplémentaires.

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Charente janvier 2025

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Comme l'an passé, le SCSH organise un week-end mixte spéléo / BD à l'occasion du festival d'Angoulême. Au programme : l’exploration d’une cavité le samedi et une déambulation bédé-esque le dimanche.

Colin, David, Tibo, Pascal, Fabrice partent le vendredi pour le fameux "refuge spéléo" d'Agris, qui offre douze couchages certes spartiates mais bien adaptés à l'activité spéléo. Maxence et Vincent nous rejoignent le lendemain matin pour la traversée Duffait - Trou Qui Fume.

Les conditions météos sont parfaites avec un beau soleil nous réchauffant malgré la saison hivernale. Au moment de descendre, Colin se rend compte qu'il a pris deux bottes gauches dont une à sa petite sœur... Ça commence bien ! Fabrice lui a donc prêté ces chaussures.

La boue charentaiseC'est donc parti pour cinq heures d'exploration avec peu de verticalité, seulement deux puits de quinze mètres fractionnés un à l'entrée, l’autre à la sortie. Heureusement que nous sommes guidés, car malgré un très beau marquage, il y a encore largement de quoi se perdre ! La progression se fait beaucoup en ramping ou à quatre pattes, mais sans étroiture sévère. Notre guide nous indique aussi les plus beaux passages à observer.

Après la traversée, sortis bien gras, une bataille de glaise se déclenche dans la bonne humeur. Cela nous vaut de chercher pendant dix minutes le gant de Maxence, perdu dans les feuilles mortes durant les combats.

Le dimanche direction le festival international de la BD d'Angoulême. Le matin, avec une fréquentation plutôt faible, nous pouvons visiter à peu près tout ce qui nous plait mais l'après-midi c’est l’affluence ! Mais nous avons pu voir des choses super sympa comme Vinland Saga ou Cthulhu, pour ceux qui ont eu la patience de faire la queue.

Retour vers le Nord dans l'après-midi après un chouette week-end.

Cette sortie hybride va-t-elle devenir une tradition au SCSH ? On aimerait bien !

 

Sortie familiale en Mayenne

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L'équipe

Par une belle journée d'octobre, nous sommes trois familles à partir pour la vallée des grottes de Saulges. Nous allons faire découvrir le monde souterrain et la pratique de la spéléologie à nos enfants âgés de 4 à 14 ans.

Le rendez-vous est donné vers 10h30 devant le musée préhistorique et nous enchainons très rapidement par la visite de la grotte touristique de Rochefort qui a servi d'ancien salon de thé avec une descente d'échelle et un regard sur un lac. La visite se fait avec un guide et sans casque mais cela permet une belle entrée en matière pour nos enfants.

Après un pique-nique au bord de l'Erve sous un soleil radieux, nous distribuons les casques tout en donnant quelques consignes. Nous sommes quatorze et pour éviter de trop longues attentes sous terre, nous ferons deux groupes.

Et c'est parti pour la visite spéléo de la grotte René-Paul qui est assez basse de plafond, surtout pour les adultes car les enfants n'ont aucun problème à se mouvoir. Du fait de l’été très arrosé, il y a pas mal de flaques d'eau mais cela ne diminue en rien l'enthousiasme des spéléo en herbe. Au programme : explication de la formation de la cavité, des cloches de pression, et de la formation des stalactites, des stalagmites, des draperies etc.

Nous ressortons après 1h30 sous terre afin que certains d’entre nous puisse rentrer chez eux. Le reste du groupe, après s'être changé, enchaine par la visite touristique de la grotte Margot où l'on peut observer les gravures préhistoriques de différents animaux.

Les enfants ressortent ravis de cette journée. A voir pour organiser une suite en 2025 !


 

Arbailles-Ascension 2024

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Fossiles marins du Bois de CerfLe rat hyperactif et la douche récalcitrante

Après plusieurs désistements, la participation s’est limitée à ... deux spéléologues. C’est certes mieux qu’un seul, mais ça limite forcément les activités. Si cela se répétait, nous devrions repenser à l’organisation d’un collectif interclub pour pouvoir assurer la poursuite des explorations en cours. Malgré tout, la semaine a été très active, avec une belle fenêtre météo.

Le soir de son arrivée, Olivier ouvre l’eau et découvre que les robinets de la douche à l’arrière du bâtiment fuient à flot. Donc pas de possibilité de laisser l’eau ouverte. Pascal arrivé le lendemain constate qu’il faudra changer les raccords et le mitigeur. Descente rapide à Mauléon pour acheter les composants. On remonte le système et si on n’observe plus de fuite, on n’obtient néanmoins pas d’eau chaude. Après réflexion, on constate que bêtement, les pastilles de couleur sur les robinets sont inversées. On inverse, on ouvre cette fois-ci le bon robinet mais toujours pas de déclenchement du chauffe-eau, la pression restant trop faible. Le lendemain matin en partant pour le trou, on rouvre les trappes des vannes de mise en service situées sur le chemin et voyons que l’eau a envahi le caisson, le compteur est noyé. Pour éviter une perte conséquente d’eau nous coupons l’alimentation générale pour la journée et en rentrant le soir, nous constatons que la fuite vient du robinet de purge resté grand ouvert.
Au bout de deux jours, nous pouvons enfin prendre une douche !

SO104 : C’est notre première cible, nos ambitions sont d’aménager les passages pour atteindre et fouiller le fond de ce gouffre. Nous aimerions également poursuivre la topographie, mais nous ne sommes que deux et il nous faut revoir à la baisse nos objectifs.
Nous descendons le matériel pour installer le chantier au bout de nos capacités de progression, c’est-à-dire avant la méchante étroiture de sept mètres de long. Au dernier camp en Mars, Fabrice avait réussi tant bien que mal à la passer, à désescalader le méandre et revenir en arrière par le bas, plus praticable. Il a pu ainsi indiquer à Pascal resté en haut qu’une jonction était possible si la descente dans le méandre était un peu plus large.
Cependant lors de la progression, nos deux kits chargés de matériel rendent le franchissement des parties étroites très pénibles alors Pascal adapte les quelques mètres du méandre dans lequel il faut s’introduire à la sortie de la vire suspendue. Nous rejoignons notre terminus. Nous nous activerons là pendant deux journées pour arranger les étroitures sur quelques mètres depuis un coude inconfortable.  A noter que le trou aspirait légèrement, ce qui est de bon augure.
Du fait des précipitations abondantes qui ont précédées notre arrivée nous avons pu constater que la cavité possède deux arrivées d’eau dont une qui semble provenir en haut d’une trouée que l’on voit dans les puits d’entrée.

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Initiation spéléo pour une jeune équipe

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Gour actifLe lendemain de notre arrivée, le 2 mai, nous sommes partis à 9h vers l'Igue de Diane pour notre premier jour de spéléologie.
Arrivée devant le trou béant, face au P30, une des jeunes recrues a eu une petite appréhension et a choisi de ne pas descendre. Nous avons donc décidé de faire deux groupes. Un groupe qui restera à la surface et un groupe qui descendra dans le gouffre.
La descente dans le puits s'est faite agréablement. Le groupe resté à la surface est allé découvrir l'entrée de l'Igue Noire, située juste à côté. Le puits était très impressionnant et très joli. Au fond du trou, le groupe a pu profiter d'une très belle salle suspendue, accessible par un étroit passage et dans laquelle ils ont pu déjeuner avant de remonter. Nous sommes restés dans le gouffre à peu près 3 heures.
Nous avons profité du retour vers le gîte pour aller voir le puits de Planagrèze.
Le soir trois autres personnes nous ont rejoint.

Le 3 mai nous sommes partis vers l’Igue du Fennet. Tout le monde est entré par une petite étroiture dans la forêt. Nous y sommes restés 10h en raison de la taille du groupe, du nombre de novices (6) et d'une progression prudente. Nous avons pu aller jusqu'au musée d'argile qui était impressionnant. Pour y accéder, nos deux cadres David et Thibault avaient mis en place une longue vire qui demandait énormément de matériel. Arrivé en premier, Maxence et Colin ont préparé un piège pour faire croire à Thibault qu'il pleuvait : pour ce faire, on a attendu qu'il sorte sa tête pour secouer les arbres au-dessus de lui.
Fatigué, au retour David a mis sa voiture dans le fossé en reculant dans un chemin pentu sur lequel sa voiture n'adhérait plus. Elle fut dégagée le lendemain matin grâce au tracteur du gérant du musée de l'Insolite.

Le 4 mai nous sommes allés visiter le Cuzoul de Sénaillac. Caroline, Marco et Cyrian sont allés faire une randonnée au lieu de descendre dans la cavité. Le puits d'entrée est magnifique ainsi que la salle du Vélodrome.
Nous sommes allés jusqu'au fond où David a perdu son couteau, tombé dans un gour...
Bertrand s'est entraîné à déséquiper les cordes du puits avec David. Nous sommes restés trois heures dans le gouffre. Et le soir, nous nous sommes entraînés à faire des nœuds après un agréable dîner. Nous avons pu apprendre à faire beaucoup de nœuds comme le nœud papillon, la queue de vache, le nœud de chaise, de chaise double, de fusion, de cabestan, et le nœud de pêcheur.

Le dernier jour nous avons lavé le matériel toute la matinée dans le beau lavoir de Cabrerets pour repartir à 13h30 sous un soleil revigorant. Et on n’a pas perdu de matériel !!!

On a tous trouvé ça super, très bonne ambiance, super équipe.

 

Canyon à la Réunion novembre 2023

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Canyon La RéunionA part Philippe parti trois jours plus tôt et Fabrice déjà sur place, tous ont pris un vol le lundi 30 mais un problème technique a obligé la compagnie à changer l’avion par un plus petit. Une centaine de place manquait et de nombreux passagers ont du dormir à l’hôtel et prendre un vol le lendemain. Heureusement les sept dernières places ont été attribuées à notre groupe et même pour certaines surclassées en Premium.
Arrivés plus tard que prévu, les voitures de location récupérées, nous partons vers Cilaos pour notre premier gîte, Fabrice nous rejoignant en fin d’après-midi. Nous découvrons différentes spécialités locales (bouchons sauce siave, bonbons piments, samoussas…) autour d’une Dodo. Avec la fatigue du voyage, on sera vite couché.

Mercredi 1/11, nous optons pour le canyon Ferrière et bras de l’étang, normalement pas trop engagé. La météo est bonne et le panorama sublime. La descente se passe très bien sans souci. Beau canyon avec de magnifiques points de vue sur le cirque de Cilaos. Seule la remontée par un pierrier bien pentu est quelque peu délicate.

Jeudi 2/11, nous partons descendre Bras Rouge Supérieur et Médian. Lors de la marche d’approche sur un plan incliné assez raide, une pierre se décroche et dévale la pente. Lindsey a juste le temps de mettre son bras en protection. Pas de casse mais une très grosse frayeur et un bel hématome. Seuls Guillaume, Caro et Fabrice continuent la montée et descendront la fameuse Cathédrale. Les autres accompagnent Lindsey et renoncent au canyon, le temps commençant à se couvrir et un léger crachin à tomber.

Vendredi 3/11, la météo prévoyant la pluie pour l’après-midi, nous partons tôt pour le célèbre canyon Fleurs Jaunes intégral. Lindsey ressent quelques douleurs mais nous accompagne sans équiper. Il fait beau et on profitera même de quelques rayons de soleil en début de matinée. L’enchaînement de grandes goulottes est superbe et le final dans la Chapelle (95m plein gaz) est magnifique. Marie Laure nous a rejoint par le sentier de retour et nous mangeons ensemble avant la marche de retour. Le temps se charge et toute la remontée se fera sous la pluie. On aura même assisté deux randonneurs, la femme tombée avec une grosse douleur à l’épaule et au genou se fera hélitreuillée vers l’hôpital de St Denis. Retour au gîte. La prévision météo pour les jours à venir est mauvaise. On se réconfortera avec du rhum et des plats locaux (rougail saucisse, massalé…)

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WE initiation Canyon octobre 2023

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Canyon PyrénéenPour la seconde année consécutive, un groupe de canyoneurs s'est retrouvé pour un week-end d'initiation dans les Pyrénées Atlantiques. Cinq débutants, ainsi que Stéphane et Isabelle, licenciés du SCSH, ont été encadrés par Philippe et Jean-Alain.

Le samedi matin, pendant que l’équipe prépare le pique-nique et le matériel, Jean-Alain dépose le véhicule à la sortie du canyon. Pour rejoindre le groupe et pour compenser le manque d’une voiture, il a peut-être inventé une nouvelle discipline : la descente en roller !
Le départ était prévu sur le site mythique de la région : Soussouéou. Malheureusement, la SHEM, gestionnaire du site, a planifié des lâchers d'eau. Le groupe a donc dû changer de programme et s'est dirigé vers Gourzy, un canyon moins connu mais tout aussi beau.
Avantage d’un petit débit, les participants peuvent apprendre ou réviser l'équipement des cascades.
Retour à la Caverne en fin de journée autour d’une bière locale et d’une marche pour repérer le canyon du lendemain. S’en est suivi un bon repas proposé par le gîte, légèrement arrosé pour compenser le manque d'eau dans le canyon du lendemain.

Le dimanche, le canyon Besse, sec, permet aux canyoneurs de continuer à se perfectionner dans les manips de corde.

Au terme de ce week-end, chacun a pu apprendre les bases du canyoning et passer un bon moment en pleine nature. Le soleil et la bonne humeur étaient au rendez-vous.
L’année prochaine, c’est décidé, on partira sur trois jours et pourquoi pas essayer la spéléologie !

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Dépollution de cavité aout 2023

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Détritus sortis de La TaupeLe rendez-vous estival annuel qui perdure depuis plus de 25 ans sur le massif des Arbailles, ne connaitra pas sa plus forte affluence pour cette session 2023. Néanmoins, les habituels motivés sont présents et ont hâte de reprendre les explorations en cours. Nous totaliserons treize spéléos sur les deux semaines du camp, dont les amis qui passent nous voir régulièrement.

Depuis quelques années nous essayons de clôturer les chantiers des grands réseaux explorés par le collectif de la Taupe, il faut bien l’avouer par manque de bras et de motivation. De fait nous nous concentrons sur les découvertes plus récentes de la zone Ihatia, c’est-à-dire les gouffres du Bidon et du Bois de Cerf découverts tous les deux, un jour enneigé de l’hiver 2018. Pascal a néanmoins planifié sur ce camp une troisième séance de dépollution dans la Taupe, car il reste encore bien des détritus à remonter.

Pour rappel, le réseau du bidon devenant désormais très sélectif, nous cherchons depuis bientôt deux ans, une entrée alternative avec un accès plus aisé à ce réseau. Après le mirage du gouffre du Fakir, l’équipée de cet hiver a permis de repérer en forêt deux points chauds dont les entrées ont été aussitôt élargies. Le trou des Senteurs se referme malheureusement assez rapidement et tous les espoirs se portent désormais sur le trou de l’Erable dont la dernière vision au printemps nous laisse un espoir de continuité. En parallèle, nous poursuivons le rééquipement du SO104, découvert en 1990 par nos amis du GSG et qui est situé dans l’axe du développement du bidon.

Et nous n’oublions pas évidemment le Bois de Cerf qui, s’il ne se laisse pas facilement déflorer, est toujours aussi prometteur et peut rejoindre le réseau du bidon.

La semaine précédant le camp a été pluvieuse, la première matinée également mais le beau temps arrivant se maintiendra majoritairement pendant toute la durée du camp. Après divers désistements et reports, nous ne sommes finalement que trois à ouvrir les hostilités : Pascal, Adrien et Olivier. C’est suffisant pour tirer des seaux à l’Erable.

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