Spéléo-Canyon Saint-Herblain

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Site du Spéléo Club de Saint Herblain

Arbailles-Ascension 2024

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Fossiles marins du Bois de CerfLe rat hyperactif et la douche récalcitrante

Après plusieurs désistements, la participation s’est limitée à ... deux spéléologues. C’est certes mieux qu’un seul, mais ça limite forcément les activités. Si cela se répétait, nous devrions repenser à l’organisation d’un collectif interclub pour pouvoir assurer la poursuite des explorations en cours. Malgré tout, la semaine a été très active, avec une belle fenêtre météo.

Le soir de son arrivée, Olivier ouvre l’eau et découvre que les robinets de la douche à l’arrière du bâtiment fuient à flot. Donc pas de possibilité de laisser l’eau ouverte. Pascal arrivé le lendemain constate qu’il faudra changer les raccords et le mitigeur. Descente rapide à Mauléon pour acheter les composants. On remonte le système et si on n’observe plus de fuite, on n’obtient néanmoins pas d’eau chaude. Après réflexion, on constate que bêtement, les pastilles de couleur sur les robinets sont inversées. On inverse, on ouvre cette fois-ci le bon robinet mais toujours pas de déclenchement du chauffe-eau, la pression restant trop faible. Le lendemain matin en partant pour le trou, on rouvre les trappes des vannes de mise en service situées sur le chemin et voyons que l’eau a envahi le caisson, le compteur est noyé. Pour éviter une perte conséquente d’eau nous coupons l’alimentation générale pour la journée et en rentrant le soir, nous constatons que la fuite vient du robinet de purge resté grand ouvert.
Au bout de deux jours, nous pouvons enfin prendre une douche !

SO104 : C’est notre première cible, nos ambitions sont d’aménager les passages pour atteindre et fouiller le fond de ce gouffre. Nous aimerions également poursuivre la topographie, mais nous ne sommes que deux et il nous faut revoir à la baisse nos objectifs.
Nous descendons le matériel pour installer le chantier au bout de nos capacités de progression, c’est-à-dire avant la méchante étroiture de sept mètres de long. Au dernier camp en Mars, Fabrice avait réussi tant bien que mal à la passer, à désescalader le méandre et revenir en arrière par le bas, plus praticable. Il a pu ainsi indiquer à Pascal resté en haut qu’une jonction était possible si la descente dans le méandre était un peu plus large.
Cependant lors de la progression, nos deux kits chargés de matériel rendent le franchissement des parties étroites très pénibles alors Pascal adapte les quelques mètres du méandre dans lequel il faut s’introduire à la sortie de la vire suspendue. Nous rejoignons notre terminus. Nous nous activerons là pendant deux journées pour arranger les étroitures sur quelques mètres depuis un coude inconfortable.  A noter que le trou aspirait légèrement, ce qui est de bon augure.
Du fait des précipitations abondantes qui ont précédées notre arrivée nous avons pu constater que la cavité possède deux arrivées d’eau dont une qui semble provenir en haut d’une trouée que l’on voit dans les puits d’entrée.

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Initiation spéléo pour une jeune équipe

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Gour actifLe lendemain de notre arrivée, le 2 mai, nous sommes partis à 9h vers l'Igue de Diane pour notre premier jour de spéléologie.
Arrivée devant le trou béant, face au P30, une des jeunes recrues a eu une petite appréhension et a choisi de ne pas descendre. Nous avons donc décidé de faire deux groupes. Un groupe qui restera à la surface et un groupe qui descendra dans le gouffre.
La descente dans le puits s'est faite agréablement. Le groupe resté à la surface est allé découvrir l'entrée de l'Igue Noire, située juste à côté. Le puits était très impressionnant et très joli. Au fond du trou, le groupe a pu profiter d'une très belle salle suspendue, accessible par un étroit passage et dans laquelle ils ont pu déjeuner avant de remonter. Nous sommes restés dans le gouffre à peu près 3 heures.
Nous avons profité du retour vers le gîte pour aller voir le puits de Planagrèze.
Le soir trois autres personnes nous ont rejoint.

Le 3 mai nous sommes partis vers l’Igue du Fennet. Tout le monde est entré par une petite étroiture dans la forêt. Nous y sommes restés 10h en raison de la taille du groupe, du nombre de novices (6) et d'une progression prudente. Nous avons pu aller jusqu'au musée d'argile qui était impressionnant. Pour y accéder, nos deux cadres David et Thibault avaient mis en place une longue vire qui demandait énormément de matériel. Arrivé en premier, Maxence et Colin ont préparé un piège pour faire croire à Thibault qu'il pleuvait : pour ce faire, on a attendu qu'il sorte sa tête pour secouer les arbres au-dessus de lui.
Fatigué, au retour David a mis sa voiture dans le fossé en reculant dans un chemin pentu sur lequel sa voiture n'adhérait plus. Elle fut dégagée le lendemain matin grâce au tracteur du gérant du musée de l'Insolite.

Le 4 mai nous sommes allés visiter le Cuzoul de Sénaillac. Caroline, Marco et Cyrian sont allés faire une randonnée au lieu de descendre dans la cavité. Le puits d'entrée est magnifique ainsi que la salle du Vélodrome.
Nous sommes allés jusqu'au fond où David a perdu son couteau, tombé dans un gour...
Bertrand s'est entraîné à déséquiper les cordes du puits avec David. Nous sommes restés trois heures dans le gouffre. Et le soir, nous nous sommes entraînés à faire des nœuds après un agréable dîner. Nous avons pu apprendre à faire beaucoup de nœuds comme le nœud papillon, la queue de vache, le nœud de chaise, de chaise double, de fusion, de cabestan, et le nœud de pêcheur.

Le dernier jour nous avons lavé le matériel toute la matinée dans le beau lavoir de Cabrerets pour repartir à 13h30 sous un soleil revigorant. Et on n’a pas perdu de matériel !!!

On a tous trouvé ça super, très bonne ambiance, super équipe.

 

Canyon à la Réunion novembre 2023

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Canyon La RéunionA part Philippe parti trois jours plus tôt et Fabrice déjà sur place, tous ont pris un vol le lundi 30 mais un problème technique a obligé la compagnie à changer l’avion par un plus petit. Une centaine de place manquait et de nombreux passagers ont du dormir à l’hôtel et prendre un vol le lendemain. Heureusement les sept dernières places ont été attribuées à notre groupe et même pour certaines surclassées en Premium.
Arrivés plus tard que prévu, les voitures de location récupérées, nous partons vers Cilaos pour notre premier gîte, Fabrice nous rejoignant en fin d’après-midi. Nous découvrons différentes spécialités locales (bouchons sauce siave, bonbons piments, samoussas…) autour d’une Dodo. Avec la fatigue du voyage, on sera vite couché.

Mercredi 1/11, nous optons pour le canyon Ferrière et bras de l’étang, normalement pas trop engagé. La météo est bonne et le panorama sublime. La descente se passe très bien sans souci. Beau canyon avec de magnifiques points de vue sur le cirque de Cilaos. Seule la remontée par un pierrier bien pentu est quelque peu délicate.

Jeudi 2/11, nous partons descendre Bras Rouge Supérieur et Médian. Lors de la marche d’approche sur un plan incliné assez raide, une pierre se décroche et dévale la pente. Lindsey a juste le temps de mettre son bras en protection. Pas de casse mais une très grosse frayeur et un bel hématome. Seuls Guillaume, Caro et Fabrice continuent la montée et descendront la fameuse Cathédrale. Les autres accompagnent Lindsey et renoncent au canyon, le temps commençant à se couvrir et un léger crachin à tomber.

Vendredi 3/11, la météo prévoyant la pluie pour l’après-midi, nous partons tôt pour le célèbre canyon Fleurs Jaunes intégral. Lindsey ressent quelques douleurs mais nous accompagne sans équiper. Il fait beau et on profitera même de quelques rayons de soleil en début de matinée. L’enchaînement de grandes goulottes est superbe et le final dans la Chapelle (95m plein gaz) est magnifique. Marie Laure nous a rejoint par le sentier de retour et nous mangeons ensemble avant la marche de retour. Le temps se charge et toute la remontée se fera sous la pluie. On aura même assisté deux randonneurs, la femme tombée avec une grosse douleur à l’épaule et au genou se fera hélitreuillée vers l’hôpital de St Denis. Retour au gîte. La prévision météo pour les jours à venir est mauvaise. On se réconfortera avec du rhum et des plats locaux (rougail saucisse, massalé…)

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WE initiation Canyon octobre 2023

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Canyon PyrénéenPour la seconde année consécutive, un groupe de canyoneurs s'est retrouvé pour un week-end d'initiation dans les Pyrénées Atlantiques. Cinq débutants, ainsi que Stéphane et Isabelle, licenciés du SCSH, ont été encadrés par Philippe et Jean-Alain.

Le samedi matin, pendant que l’équipe prépare le pique-nique et le matériel, Jean-Alain dépose le véhicule à la sortie du canyon. Pour rejoindre le groupe et pour compenser le manque d’une voiture, il a peut-être inventé une nouvelle discipline : la descente en roller !
Le départ était prévu sur le site mythique de la région : Soussouéou. Malheureusement, la SHEM, gestionnaire du site, a planifié des lâchers d'eau. Le groupe a donc dû changer de programme et s'est dirigé vers Gourzy, un canyon moins connu mais tout aussi beau.
Avantage d’un petit débit, les participants peuvent apprendre ou réviser l'équipement des cascades.
Retour à la Caverne en fin de journée autour d’une bière locale et d’une marche pour repérer le canyon du lendemain. S’en est suivi un bon repas proposé par le gîte, légèrement arrosé pour compenser le manque d'eau dans le canyon du lendemain.

Le dimanche, le canyon Besse, sec, permet aux canyoneurs de continuer à se perfectionner dans les manips de corde.

Au terme de ce week-end, chacun a pu apprendre les bases du canyoning et passer un bon moment en pleine nature. Le soleil et la bonne humeur étaient au rendez-vous.
L’année prochaine, c’est décidé, on partira sur trois jours et pourquoi pas essayer la spéléologie !

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Dépollution de cavité aout 2023

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Détritus sortis de La TaupeLe rendez-vous estival annuel qui perdure depuis plus de 25 ans sur le massif des Arbailles, ne connaitra pas sa plus forte affluence pour cette session 2023. Néanmoins, les habituels motivés sont présents et ont hâte de reprendre les explorations en cours. Nous totaliserons treize spéléos sur les deux semaines du camp, dont les amis qui passent nous voir régulièrement.

Depuis quelques années nous essayons de clôturer les chantiers des grands réseaux explorés par le collectif de la Taupe, il faut bien l’avouer par manque de bras et de motivation. De fait nous nous concentrons sur les découvertes plus récentes de la zone Ihatia, c’est-à-dire les gouffres du Bidon et du Bois de Cerf découverts tous les deux, un jour enneigé de l’hiver 2018. Pascal a néanmoins planifié sur ce camp une troisième séance de dépollution dans la Taupe, car il reste encore bien des détritus à remonter.

Pour rappel, le réseau du bidon devenant désormais très sélectif, nous cherchons depuis bientôt deux ans, une entrée alternative avec un accès plus aisé à ce réseau. Après le mirage du gouffre du Fakir, l’équipée de cet hiver a permis de repérer en forêt deux points chauds dont les entrées ont été aussitôt élargies. Le trou des Senteurs se referme malheureusement assez rapidement et tous les espoirs se portent désormais sur le trou de l’Erable dont la dernière vision au printemps nous laisse un espoir de continuité. En parallèle, nous poursuivons le rééquipement du SO104, découvert en 1990 par nos amis du GSG et qui est situé dans l’axe du développement du bidon.

Et nous n’oublions pas évidemment le Bois de Cerf qui, s’il ne se laisse pas facilement déflorer, est toujours aussi prometteur et peut rejoindre le réseau du bidon.

La semaine précédant le camp a été pluvieuse, la première matinée également mais le beau temps arrivant se maintiendra majoritairement pendant toute la durée du camp. Après divers désistements et reports, nous ne sommes finalement que trois à ouvrir les hostilités : Pascal, Adrien et Olivier. C’est suffisant pour tirer des seaux à l’Erable.

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Exploration massif des Arbailles mai 2023

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Coulée de calciteEn mars, la désobstruction du gouffre des Senteurs n’ayant pas répondu à nos attentes, cette sortie printanière va donner la priorité au puits de l’Erable. Et puisque nous pouvons constituer deux équipes, nous allons continuer le chantier de ré-équipement du SO104.

La première matinée, Fabrice et moi, prenons le temps  de démonter un des deux imposants trépieds encore présents au bord du trou du Fakir pour l’installer avec son tronc transversal de six mètres de long au dessus du puits de l’Erable. Cette installation va contribuer à positionner précisément les deux cordes au dessus de l’ouverture, une pour tirer les seaux, une autre pour descendre au fond du puits de sept mètres.
Pendant quatre jours des équipes de deux ou trois – dont la composition est décidée le matin selon l’envie et l’inspiration - se succèdent pour extraire des seaux de gravats. D’abord de la terre puis un remplissage argileux et caillouteux, entrecoupés de blocs de plusieurs dizaines de kg que nous perçons pour les remonter plus facilement avec un anneau de dyneema.
On passe le temps comme on peut au pied du trou, par exemple en comptant le nombre de seaux. Ainsi le taylorisme des opérations permet d’atteindre 44 seaux à l’heure (normal pour des Nantais), soit environ 0,4 m3 à l’heure en tenant compte du foisonnement. En clair, pour les allergiques aux calculs, le niveau baisse rapidement au fond du puits au point que l’on doive rallonger la corde de descente.

Thomas qui passait nous voir pour faire une virée dans le Bidon avec Fabrice, n’aura d’autre choix que de venir tirer des seaux pendant une journée.  Les orages des jours précédents et le beau temps revenu n’encourageant pas à aller se tremper dans les galeries mondmilcheuses du Bidon.
A la fin du séjour, la cavité mesure dix mètres de profondeur, et juste avant de démonter le matériel, Fabrice, dernier remplisseur de seaux, découvre un vide de plusieurs mètres sous une dalle qu’il venait d’extraire. Même si le passage n’est pour l’instant pas pénétrable et qu’aucun courant d’air n’est présent, voilà de quoi nous inciter à poursuivre cet été et peut-être trouver le raccourci tant espéré vers le réseau du Bidon.

Dans le SO104, Olivier et Thibaut passent deux jours à agrandir les passages d’accès au méandre à –65 et reprendre l’équipement inutilisable des premières explorations.
Le troisième jour, Fabrice engage la descente du puits d’entrée. Arrivé au bord du trou, je pose le pied sur un bloc d’une dizaine de kilos qui s’écrase un peu plus bas et vole en éclats. « Attention pierres ! ».
Heureusement, quinze mètres plus bas, les morceaux de roche passent à côté de Fabrice. Je lui demande de remonter, jugeant la situation critique car de nombreux autres blocs sont branlants dans l’ouverture du puits et ne demandent qu’à chuter.

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Perfectionnement à l'équipement Lot mars 2023

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FennetAfin de permettre à certains d’entre nous de progresser dans les techniques d’équipement, nous avons programmé ce week-end spécifique dans le Lot. Trois cavités sont au programme, la grotte de Fennet, le gouffre de Planagrèze et le gouffre Picastelle.

Les profils sont différents, entre ceux qui possèdent déjà une bonne technicité et ceux qui ont très peu pratiqué. La grotte Fennet comporte de nombreux obstacles qu’il faut équiper en vire sur amarrages naturels.

Planagrèze et Picastelle sont deux cavités classiques du Lot très verticales parfaites pour apprendre à équiper. Nos apprentis se sont bien débrouillés peinant parfois sur certains passages très techniques ce qui est bien normal.

La sortie se terminera par le lavage du matériel sur le beau site naturel de Gluges dans la Dordogne.

FennetPlanagrèze

 

Prospection dans les Arbailles mars 2023

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GrotteCe week-end prolongé était inscrit au calendrier du club depuis deux mois. Surement un choix de dates prémonitoires car la neige tombée les jours précédents allait permettre la découverte de nouvelles entrées.

Le vendredi après-midi je m’engage dans la forêt enneigée vers le trou du Fakir dont la désobstruction est maintenant abandonnée. Au fond une fine couche de neige y persiste prouvant que cette cavité n’est pas ventilée. Ce n’est pas le cas d’un autre trou situé à une quarantaine de mètres qui présente une ouverture avec une périphérie déneigée attestant d’une circulation d’air plus chaud venu des tréfonds. Photos et pointage au GPS. Je ne m’attarde pas, le froid se fait vif, Fabrice et Sébastien doivent arriver en début de soirée. Les retrouvailles se font devant un poêle bien chargé, avec des bières à la température du cayolar avant chauffage c'est-à-dire très  froides.

Le lendemain retour tous les trois sur le terrain, pour poursuivre les recherches de potentielles entrées déneigées toujours dans l’espoir d’un accès plus rapide au réseau du Bidon. Sébastien en trouve une rapidement, elle est déjà cairnée mais impénétrable. Je la pointe. Nous repassons devant la petite grotte remplie de feuilles que nous connaissons déjà et qui nous donne des idées de bivouac puis devant deux trous déjà connus qui sont aussi déneigés.
Décalés chacun d’une vingtaine de mètres nous poursuivons notre prospection en descendant vers la zone RE. En haut d’un escarpement de quelques mètres dans une pente prononcée Fabrice découvre une entrée bien déneigée. Nous enlevons quelques pierres pour observer plus en détail un puits de deux mètres, il faudra revenir pour le descendre. En continuant notre pérégrination vers le chemin de randonnée nous (re)découvrons un petit gouffre  (probablement le RE 9) que Fabrice s’empresse de descendre : un petit puits de 3,5 m suivi d’une petite salle sans suite. Rien d’intéressant.
Arrêt sur le chemin pour se restaurer au soleil et retour au cayolar en milieu d’après-midi, ce qui nous laisse le temps de débiter un stock de bois suffisant pour alimenter le poêle pendant deux ou trois jours. Du moins c’est ce qu’on croyait.

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Nouvel an 2023 dans les Arbailles

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Noël au balcon... Nouvel an aux Arbailles.

Noël 2022Les derniers épisodes hivernaux ne nous voient malheureusement plus monter au cayolar en raquettes, tirant des traineaux. Ce qui a perdu de son charme et amoindri la sensation d’aventure. La douceur de la météo nous permet donc, ce 25 décembre en soirée, de nous approcher en voiture au pied du cayolar. Je suis allé récupérer Blanche et Louise à Toulouse et nous déballons les cadeaux de Noël à la lueur des bougies car le groupe électrogène est en transit dans la voiture de Fabrice. Il finit par arriver, à temps pour attaquer les toasts et le boudin blanc sauce morilles.

Les filles n’ont pas pu faire de spéléo cette année, on a prévu de  « faire de la classique » tant qu’elles sont là. Fabrice avait planifié d’aller élargir en solitaire le troisième méandre du Bidon, un de nos gouffres en exploration. Il lui aurait fallu beaucoup de courage et de motivation. Finalement, à notre grand bonheur, il nous accompagne à Bexanka et nous avoue qu’il n’a jamais réussi à aller jusqu’au Temple Chinois.  De fait, à force d’encadrer des novices dans ce gouffre, nous avons rarement la possibilité d’aller jusqu’au bout du réseau. Et cette fois-ci on ne va pas se gêner pour en voir le maximum. A noter que la LPO a installé un dispositif de détection des chauves-souris dans une des sections les plus étroites de la première galerie. Nos amies chiroptères ne sont pas en hibernation profonde du fait de la météo clémente et nous les voyons souvent voler.

Comme le lendemain il fait relativement beau, nous décidons de rester majoritairement en surface. Fabrice a amené la tronçonneuse pour entretenir de nouveau le chemin sur lequel plusieurs arbres sont tombés. On poursuit notre marche en bas de la zone Ihatia avec toujours le même objectif : trouver une entrée basse au réseau du Bidon.  Nous fouillons en râteau la zone pentue d’Exaltia en complément à la dernière prospection de la Toussaint. Nous sommes en-dessous de la falaise du promontoire rocheux, que nous appelons le « Mamelon » et qui se trouve à l’aplomb de la fin actuelle du réseau du Bidon à 350 m de profondeur. Maigre récolte ! Nous ne rentrons cependant pas bredouilles et glanons dans notre besace un petit trou non pénétrable mais pas encore connu car caché sous des blocs. Ce sera le RE 453. Nous arrêterons la fouille à la grotte des Italiens, puisque cette zone a été parcourue la dernière fois. Nous en profitons pour aller fouiller le fond de cette large cavité fossile qui se présente sous la forme d’un chaos rocheux où nous nous perdons facilement. Fabrice retrouve un axe de diaclase, la désescalade, passe une étroiture suspendue. Il y a des traces de passage. Il s’arrête au-dessus d’une petite salle sans prendre le risque de désescalader car nous n’avons pas de corde. La topo confirmera par la suite qu’il était au bout de la zone connue et qu’apparemment il n’y a pas d‘espoir de poursuite. Dommage !

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