Sicile - Etna, un peu de volcano-spéléologie
Lors de notre voyage de juillet 2013 en Sicile, nous avons eu l’occasion de visiter des tunnels de lave sur les flancs de l’Etna, un des volcans le plus actif d’Europe.
Ces tunnels se sont formés lors de l’écoulement de lave. La partie supérieure au contact de l’air refroidissant rapidement, la lave continue son écoulement en partie inférieure, jusqu’à épuisement. Des conduits assez réguliers sont donc formés, avec parfois des trouées dans la partie supérieure provoquées par des poussées de gaz. C’est le cas de la grotte dei Lamponi, d’un développé de 700m, avec plusieurs trouées. Partis sans matériel, nous n’avons parcouru que des grottes simple d’accès.
D’autres gouffres nécessitent un équipement et certains n’ont pas été explorés. Avis aux amateurs.
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Avril - mai 2013 : une cascade de sorties spéléo et canyon
Pascal Mathellier, Jean-Louis Thomaré
Depuis la fin avril, les sorties se sont succédées à un rythme soutenu au sein du club.
Blaise a commencé la série en participant à un stage de formation-perfectionnement d’une semaine dans les Causses où il a pu visiter six cavités : Aven Noir, de Goussoune, de Dargilan, des Patates et du Valat Nègre. Puis, début Mai, les opérations sont menées sur deux théâtres différents : les Grands Causses à l’occasion du cinquantenaire de la FFS et du rassemblement annuel et les Pyrénées Atlantiques.
De l’Ascension à la Pentecôte nous sommes onze, venus visiter les cavités classiques équipées à l’occasion du Congrès, écouter les conférences ou voir les films présentés. Michel et Marco auront même le privilège de parcourir la tyrolienne de 2100m à près de 120 km/h. Des fous quoi !
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Spéléo en Corrèze Paques 2013
C'est sous l'impulsion de notre Jean-Louis de Président que nous décidons de visiter deux cavités par jour. Les huit spéléos motivés qui constituent notre groupe sont là pour s'en mettre plein les yeux !
Nous attaquons donc notre long week-end en Corrèze par le réseau de la Couze via le puits des jonquilles.
Ce puits de trente mètres permet d'accèder au réseau fossile. Nous progressons vers l'amont en direction de l'entrée historique. Cette partie est l'occasion de découvrir de superbes colonnes mais surtout de se mouiller pendant un long ramping de cinquante mètres dans vingt centimètres d'eau. La galerie est constellée de nombreux gours de diverses profondeurs qui peuvent être abordées selon deux stratégies : l'évitement qui consiste à faire des manœuvres d'escalade pour ne pas se mouiller ou le bourrinage qui consiste à se jeter dans les vasques et d'avancer en ligne droite. Compte tenu de la difficulté croissante des passages de gours, la plupart d’entre nous finit par se jeter à l'eau... Nous atteignons la perte de la Couze d’un débit très impressionnant : le courant nous interdit d'aller plus loin aujourd’hui.
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Désobstruction au GA56 mars 2013
L’incertitude sur l’accès au cayolar est levée dès le mardi après-midi par la famille Tom-Tom qui déneige l’accès aux abreuvoirs pendant une heure trente ! Ca n’empêche pas de faire des aller-retours sur 300 m pour porter le matériel jusqu’à notre tanière.
La tendance météo de la semaine est au radoucissement, ce qui est de bonne augure pour la poursuite de la désobstruction, à -120m, d’un méandre du GA56. Pendant trois jours, cinq forçats se relaient pour casser et rouler des cailloux en fond de galerie. Le courant d’air aspirant facilite l’enchaînement des séances. Dans les moments de repos nous écoutons avec curiosité, un étonnant bruit qui scande la seconde et qui se répète toutes les deux ou trois minutes, comme une clepsydre déréglée qui semble parfois s’emballer. Jean-Louis propose de nommer le puits qui suit – sans savoir s’il existe – le puits de l’horloge.
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Hérault février 2013

La rigueur du climat n’arrête pas les spéléologues du SCSH, mais le mauvais temps rend parfois les choses impossibles. Ainsi, suite à l’inondation de l’entrée busée de la grotte Cuchon, la viste prévue pour douze personnes s’est transformée en une sortie en Charente à quatre par la traversée Trou qui fume - Duffaits. Ce n’est que partie remise pour nos nouveaux membres !
Du 23 février au 2 mars 2013, le camp de l’Hérault à La Vacquerie Saint-Martin réunit trois spéléos de Saint-Herblain et deux équipes du Groupe Spéléo de la Tronche (Isère). Ludovic, membre du Club de Loisirs et de Plein Air de Montpellier, habite le village. Il nous accueille dans le refuge du club. Le gîte est sommaire et les conditions sont un peu rudes, un mistral glacial bat la façade nord du bâtiment et la chaleur du feu a du mal à se propager au-delà d’un mètre du foyer. Mais l’accueil de Ludovic est chaleureux.
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De petites gorgées de spéléo sans modération
Cette année, la traditionnelle sortie entre les deux réveillons est organisée dans le Lot. Avec beaucoup de difficulté, nous trouvons deux hébergements pour quinze personnes sur la commune de Caniac-du-Causse. Le choix des cavités nous conduit à choisir celles que nous ne connaissons pas ou peu pour ne pas refaire toujours les grandes classiques que sont Viazac et Planagrèze. Le premier jour, en attendant le reste de l’équipe qui arrive en fin de soirée, Anne-Marie et Manon m’accompagnent au bord du gouffre de la Barthe derrière le gîte de Gardette. Une heure d’exploration en solo jusqu’à moins 60m dans un puits-méandre dont l’intérêt principal réside dans la proximité du gîte…
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Balade souterraine, décembre 2012
Nous rentrons dans la grotte Cuchon à 13h, bien contents de trouver un peu de chaleur. Dehors ça frise le 0°C. Au bout de cinq minutes, nous perdons déjà le trio Angevin (Ben, Tom & Zou) que Fabrice est contraint d'aller sortir d'une perte glaiseuse... Ca promet !
Très rapidement, aux environs de la salle des Arches, nous rencontrons un groupe de spéléos locaux mené par Olivier (de Poitiers). Il nous parle des dernières découvertes et notamment de la salle Michel Masson où le slip est le seul vêtement autorisé !
Suite à ces paroles prometteuses, nous nous rendons au "Bloc qui flotte" en faisant un crochet par le "Siphon de sable". Après une succincte et rapide recherche, nous ne trouvons pas le passage. Nous rebroussons chemin et continuons notre ballade jusqu'à la "salle à manger" en passant par la "galerie des Yoyos". Nous poursuivons par la branche Nord. Là nous rencontrons Damien (de Tours) et son fan club d'étudiantes. Pendant que Fabrice et Damien parlent spéléo (surprenant non !) une bataille de billes de glaise s'engage entre les deux groupes, ainsi qu'une séance de customisation des casques : cornes de taureau, rhinocéros, serre-tête de diablotin...
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Septembre 2012, -780m au gouffre de La Taupe
Laurent Richard, Jean-Louis Thomaré
Cette sortie a engagé douze spéléos de plusieurs clubs en trois équipes : SC Burnia de Galdames, SC Haute-Vienne, SC Saint-Herblain. Trois pointes au fond, quatre escalades, trois cent cinquante mètres de première, trois cent mètres de topo et une crue.
Equipe 1 : Lotina, Shaila, Laurent
Vendredi 7, nous entrons à 21h dans la Taupe. La cavité est particulièrement sèche, même le puits des coquillages n´est pas arrosé... Nous arrivons vers 3h au bivouac après avoir dû planter quelques spits et faire quelques changements dans une partie de l´équipement rouillé ou bouffé par la "lèpre". Coucher à presque 6h, le bivouac est parcouru par un courant d´air du tonnerre.
Samedi 8, lever vers 12h. Déjeuner et préparation pour aller équiper le fond jusqu'au siphon. Shaila, peu habituée aux "grandes courses" reste au bivouac pour se réserver pour la remontée. Nous descendons jusqu'au siphon en équipant le canyon de l´hirondelle dont il faut changer la plupart des cordes (les cent dix mètres de cordes que nous avons descendu y passent). Cinquante mètres avant le siphon, nous allons voir un affluent à main gauche. Il s´agit d´un méandre recouvert de boue de bas en haut (1m à 3m de haut, 1m de large en moyenne). Le courant d´air est très nettement aspirant, nous nous arrêtons après une grosse centaine de mètres sur une escalade de 8m que nous ne montons pas faute de corde pour redescendre les parois glaiseuses. Retour au bivouac en remontant quelques cordes du canyon et en faisant un peu de vidéo. Retour à 22h au bivouac comme prévu pour que Shaila ne s´inquiète pas trop.
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Camp d'été 2012, massif des Arbailles
L’exploration spéléologique est souvent âpre et demande une constance et une motivation permanente surtout quand les découvertes rêvées ne sont pas au rendez-vous.
La première semaine a vu la suite des recherches dans un des gouffres que nous explorons : le GA306. Cherchant toujours une connexion avec le gouffre de la Taupe tout proche, trois équipes motivées ont exploré plusieurs pistes : équipement d’une vire en haut de la salle des Toulouzinzins, poursuite de l’escalade du puits de la Vitelloise, recherche dans l’éboulis au fond de la grande salle Frachon, exploration en néoprène de la deuxième voute mouillante à -460, équipement dans un actif d’un petit réseau en bas du puits de 90m. Aucun de ces efforts n’a été récompensé. Il y a surement un passage mais où ? Cherchons-nous au bon endroit ? Nos topos sont-elles suffisamment fiables ? De la même façon, dans le gouffre des Gégènes l’équipement d’un méandre au dessus de la salle de Lune n’a rien donné. Le mauvais temps s’étant mis de la partie, le moral des troupes a suivi la baisse des températures et de la pression atmosphérique.
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