Spéléo dans le Lot, novembre 2013
David Bourge, Pierre Guern
La sortie spéléo du WE du 11 Novembre dans le Lot ne commence pas sous les meilleurs hospices : nous arrivons après plusieurs jours de pluie ininterrompue. N'ayant pas envie de faire la "une" des journaux locaux sous le titre "des spéléos encore coincés sous terre par les crues", nous décidons démocratiquement de nous limiter aux cavités fossiles. Ça tombe bien, le choix ne manque pas ! Nous commençons par l'Igue de Diane - du Drapeau pour les intimes - un très grand classique. Après quelques péripéties GéPéhèSque (saviez vous qu'il existe un lieu-dit appelé Caniac, à Figeac, très éloigné de Caniac-du-Causse où se trouve la cavité ?) nous arrivons au pied d'un beau puits d'environ 30 mètres. Il est tellement lisse et droit qu'on l'imagine aisément percé par un gigantesque foret de 5m de diamètre. L'intérieur de la cavité est bien adapté à l'initiation : puits, chatière et belles concrétions, il y en a pour tous les goûts !
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Spéléo massif des Arbailles octobre 2013
L’arrivée d’une tonne de boulets de charbon dans le camion d’Alain nous met immédiatement dans l’ambiance - nous sommes bien au cayolar où la bonne humeur côtoie l’inattendu, l’extraordinaire et le n’importe-quoi : c’est aussi pour ça que nous venons. Betty, perchée sur la benne, dirige les opérations de haut, remplit et distribue les seaux à la partie masculine du groupe. Pendant que certains ironisent sur l’aspect polluant du charbon dans une zone Natura2000, les forts en bras descendent le nouveau poêle - à charbon - lui aussi récupéré. Il ira remplacer l’ancien jugé obsolète. Je l’aimais bien pourtant. Avec son côté désuet, il collait avec le style hétéroclite de la déco du cayolar. Le nouvel arrivé ressemble plutôt à un lave-linge. Au moins il est blanc, ça fera plus propre. Contrairement à cet été où nous étions venus en force, nous ne sommes que trois Nantais noyés dans un groupe d’une dizaine de spéléos venus pour la plupart de Limoges.
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Camp d'été 2013
La chaleur de l’été nous fait rechercher la fraîcheur des cascades en ce début Juillet : Jorge, Sandrine, Ruiz et moi-même descendons sur Ste-Engrâce pour visiter les trois canyons : Ourdaybi, Errekaltia et Harzubia.
Après un jour de bricolage, Christian me rejoint pour aller découvrir le gouffre du Béhia sur le massif d’Urkulu dont Gilen nous a vanté les beautés. Il ne nous a pas menti, après 400 m de puits majestueux, nous découvrons un réseau très varié (concrétionnement, gours et rivière), mais aussi très paumatoire…jusqu’à moins 550m. De retour à la base des puits vers 18h pour un bivouac qui nous semble inutile, nous décidons de remonter dans la foulée pour tester notre condition physique.
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Sicile - Etna, un peu de volcano-spéléologie
Lors de notre voyage de juillet 2013 en Sicile, nous avons eu l’occasion de visiter des tunnels de lave sur les flancs de l’Etna, un des volcans le plus actif d’Europe.
Ces tunnels se sont formés lors de l’écoulement de lave. La partie supérieure au contact de l’air refroidissant rapidement, la lave continue son écoulement en partie inférieure, jusqu’à épuisement. Des conduits assez réguliers sont donc formés, avec parfois des trouées dans la partie supérieure provoquées par des poussées de gaz. C’est le cas de la grotte dei Lamponi, d’un développé de 700m, avec plusieurs trouées. Partis sans matériel, nous n’avons parcouru que des grottes simple d’accès.
D’autres gouffres nécessitent un équipement et certains n’ont pas été explorés. Avis aux amateurs.
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Avril - mai 2013 : une cascade de sorties spéléo et canyon
Pascal Mathellier, Jean-Louis Thomaré
Depuis la fin avril, les sorties se sont succédées à un rythme soutenu au sein du club.
Blaise a commencé la série en participant à un stage de formation-perfectionnement d’une semaine dans les Causses où il a pu visiter six cavités : Aven Noir, de Goussoune, de Dargilan, des Patates et du Valat Nègre. Puis, début Mai, les opérations sont menées sur deux théâtres différents : les Grands Causses à l’occasion du cinquantenaire de la FFS et du rassemblement annuel et les Pyrénées Atlantiques.
De l’Ascension à la Pentecôte nous sommes onze, venus visiter les cavités classiques équipées à l’occasion du Congrès, écouter les conférences ou voir les films présentés. Michel et Marco auront même le privilège de parcourir la tyrolienne de 2100m à près de 120 km/h. Des fous quoi !
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Spéléo en Corrèze Paques 2013
C'est sous l'impulsion de notre Jean-Louis de Président que nous décidons de visiter deux cavités par jour. Les huit spéléos motivés qui constituent notre groupe sont là pour s'en mettre plein les yeux !
Nous attaquons donc notre long week-end en Corrèze par le réseau de la Couze via le puits des jonquilles.
Ce puits de trente mètres permet d'accèder au réseau fossile. Nous progressons vers l'amont en direction de l'entrée historique. Cette partie est l'occasion de découvrir de superbes colonnes mais surtout de se mouiller pendant un long ramping de cinquante mètres dans vingt centimètres d'eau. La galerie est constellée de nombreux gours de diverses profondeurs qui peuvent être abordées selon deux stratégies : l'évitement qui consiste à faire des manœuvres d'escalade pour ne pas se mouiller ou le bourrinage qui consiste à se jeter dans les vasques et d'avancer en ligne droite. Compte tenu de la difficulté croissante des passages de gours, la plupart d’entre nous finit par se jeter à l'eau... Nous atteignons la perte de la Couze d’un débit très impressionnant : le courant nous interdit d'aller plus loin aujourd’hui.
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Désobstruction au GA56 mars 2013
L’incertitude sur l’accès au cayolar est levée dès le mardi après-midi par la famille Tom-Tom qui déneige l’accès aux abreuvoirs pendant une heure trente ! Ca n’empêche pas de faire des aller-retours sur 300 m pour porter le matériel jusqu’à notre tanière.
La tendance météo de la semaine est au radoucissement, ce qui est de bonne augure pour la poursuite de la désobstruction, à -120m, d’un méandre du GA56. Pendant trois jours, cinq forçats se relaient pour casser et rouler des cailloux en fond de galerie. Le courant d’air aspirant facilite l’enchaînement des séances. Dans les moments de repos nous écoutons avec curiosité, un étonnant bruit qui scande la seconde et qui se répète toutes les deux ou trois minutes, comme une clepsydre déréglée qui semble parfois s’emballer. Jean-Louis propose de nommer le puits qui suit – sans savoir s’il existe – le puits de l’horloge.
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Hérault février 2013
La rigueur du climat n’arrête pas les spéléologues du SCSH, mais le mauvais temps rend parfois les choses impossibles. Ainsi, suite à l’inondation de l’entrée busée de la grotte Cuchon, la viste prévue pour douze personnes s’est transformée en une sortie en Charente à quatre par la traversée Trou qui fume - Duffaits. Ce n’est que partie remise pour nos nouveaux membres !
Du 23 février au 2 mars 2013, le camp de l’Hérault à La Vacquerie Saint-Martin réunit trois spéléos de Saint-Herblain et deux équipes du Groupe Spéléo de la Tronche (Isère). Ludovic, membre du Club de Loisirs et de Plein Air de Montpellier, habite le village. Il nous accueille dans le refuge du club. Le gîte est sommaire et les conditions sont un peu rudes, un mistral glacial bat la façade nord du bâtiment et la chaleur du feu a du mal à se propager au-delà d’un mètre du foyer. Mais l’accueil de Ludovic est chaleureux.
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De petites gorgées de spéléo sans modération
Cette année, la traditionnelle sortie entre les deux réveillons est organisée dans le Lot. Avec beaucoup de difficulté, nous trouvons deux hébergements pour quinze personnes sur la commune de Caniac-du-Causse. Le choix des cavités nous conduit à choisir celles que nous ne connaissons pas ou peu pour ne pas refaire toujours les grandes classiques que sont Viazac et Planagrèze. Le premier jour, en attendant le reste de l’équipe qui arrive en fin de soirée, Anne-Marie et Manon m’accompagnent au bord du gouffre de la Barthe derrière le gîte de Gardette. Une heure d’exploration en solo jusqu’à moins 60m dans un puits-méandre dont l’intérêt principal réside dans la proximité du gîte…
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