Spéléo-Canyon Saint-Herblain

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Le massif des Arbailles

Articles sur les explorations dans le massif des Arbailles.



- 300m atteint dans le gouffre des Gégènes

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Puits des AssiettesLe point au petit déjeuner révèle notre problème d’organisation de ce début de camp : nous n’avons pas le moindre grand forêt pour aller poursuivre la désobstruction au fond du gouffre des Gégènes. La mallette du perforateur qui en est plein est restée chez Jean-Louis qui n’arrive que demain. L’abattement ne faisant pas partie de notre mode de pensée, David et Simon filent sur Saint-Jean-Pied-de-Port pour trouver le matériel qui manque. Une heure et demie plus tard la situation n’est guère meilleure, le seul forêt disponible ne s’adapte pas sur la tête de notre perfo. Il nous faudra utiliser un mandrin autoserrant.

Nous décidons quand même d’aller tenter le diable à –220m en emportant de quoi changer la corde du puits de l’Arche, afin de ne pas perdre notre journée.

Descente pépère, on joue à Tarzan en passant les nombreux pendules que comprend l’équipement du gouffre. Les cordes sont toujours aussi glaiseuses, on s’habitue.
Arrivés au fond nous filons voir ce qu’il reste à élargir pour « passer ». On n'est pas loin du puits, un trou noir absorbe le faisceau de mon éclairage pourtant au maximum et ne renvoie que du …. Noir ! Et toujours cet écho obsédant.

Une fois le matos en place, je m’attaque au perçage, le mandrin ne cesse de se desserrer. Je réussi à faire un trou de deux centimètres de profondeur puis la bague de serrage du mandrin me reste dans la main. La poisse.
J’explique à mes camarades la tragédie de la situation : pas de perçage, pas de désob, pas de désob, pas de première. Certains se frotteraient les mains en se disant que pour une fois on ne va pas remuer du caillou, là ça nous stresse. Olivier qui n’y croit pas essaie de faire des trous à l’entrée du méandre. Après quelques ridicules éraflures sur le rocher, l’évidence s’impose : c’est l’heure de remonter.

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Camp d'été 2017

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Entrée du TH2Faire un compte-rendu est toujours un exercice délicat. Il faut trouver le bon angle d’attaque comme lorsque l’on perce la roche pour élargir les passages : chronologique ? thématique ? anecdotique ? pour ne pas radoter d’une année sur l’autre. Heureusement, les années se suivent mais ne se ressemblent pas.

Le millésime 2017 a été marqué par une météo exécrable - quatre jours potables sur quatorze, ce qui n’a cependant pas affecté le moral des troupes. Un grand merci à Pierre et Arthur qui ont entièrement nettoyé le terrain autour du cayolar au début du camp, à Olivier et Hélène pour la préparation de dîners « gastronomiques » qui réconfortent les explorateurs. (rougail-saucisses, filets de hadock aux choux-fleurs, risotto…)

Des classiques variées
La visite de quelques classiques spéléo a permis à nos plus récentes recrues (Hélène et Simon et Thibault C) et aux autres d’élargir leur panel de cavités et de s’enraciner un peu plus dans la spéléologie : aven Bouché de Lucucillo jusqu’au fond, gouffre du Yéti jusqu’au P27, Béhia un peu au-delà du P72, Betchanka jusqu’à la salle du Gour Géant et TH2 jusqu’à la Salle Martel.

Prospections et explorations

GA 451 La Taupe : poursuite du rééquipement du Gouffre, changement des cordes de la vire de la Paillote et désobstruction au fond du méandre de la Galerie des oubliettes, un futur shunt du terrible Popoc ?

Prospection en zone LU : Pierre et Arthur ont découvert ou redécouvert de belles entrées, équipé des puits qui ne débouchent malheureusement pas.

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Camp Arbailles mai 2017

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Descente de gouffreL’espoir de faire de la première dans nos trous favoris qui entourent le cayolar Lucugne réunit huit spéléos du SCSH, trois invités Rennais ainsi que notre ami Roger et ses deux collègues Tarnais.

Au matin, certains subissent encore la fatigue du trajet et l’arrivée tardive dans la nuit mais Jean-Louis comme à son habitude est déjà au taquet et entraîne Fabrice et Tybo au fond des Gégènes pour une désob-party à –220m. Matthieu organise une visite au Yéti pour ceux qui ne connaissent pas encore.

Une petite équipe de trois velléitaires poussifs dont je fais partie est formée pour aller descendre deux trous découverts en février. Nous serpentons dans la grande doline d’Héguilore sans arriver à trouver un chemin direct et rapide vers ces deux entrées. Grâce au sens de l’orientation de Pierre et au GPS nous arrivons à destination. L’équipement léger étant à la mode spéléo, quelques amarrages forés qui ne nécessitent qu’un perfo et quelques ficelles font office de points de fixation de la corde. Nous descendons deux larges et jolies verticales de 7m et 9m. Les fonds de puits sont bouchés par un classique remplissage, pas de courant d’air. Classement sans suite pour ces trouvailles récentes.

Pendant ces équipements rapides et efficaces, Olivier et Roger qui nous a rejoint, essaient de retrouver dans les environs un trou découvert par les Angevins dans les années 80 et dont nous avons la topo. La prospection, fructueuse, consent à la (re ?) découverte de deux entrées un peu plus bas dans un incroyable et magnifique gruyère karstique. Vu la facilité de lecture du terrain dans cette zone, l’accès proche est cairné…

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Février dans les Arbailles

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Into the wildAprès les désaffections de dernières minutes, nous nous retrouvons finalement à quatre irréductibles pour participer à la session Arbaillesque du mois de février.

La neige tombée dans la semaine perdure encore jusqu’à 800 m d’altitude selon la météo, et l’arrivée dans la nuit au cayolar situé à 1000 m d'altitude nous ne enchante pas. Nous passerons donc la première nuit chez Jean-Louis qui nous accueille chez lui à Saint-Engrâce.

Les retrouvailles du matin se font dans la joie et la bonne humeur autour du petit déjeuner puis nous prenons la route vers notre cabane perdue dans la montagne, sans eau et heureusement sans télévision.
Tybo fait sourire la propriétaire du cayolar qui se demande comment sa petite voiture va réussir à monter le chemin enneigé jusqu’à bon port. La suite nous prouvera qu’elle avait tort car c’est la voiture de Pierre qui reste plantée au milieu de la piste, nécessitant un déchargement de tout son contenu dans la neige. S’en suit nombre d’allers-retours avec les sacs et le matériel chargé sur la luge que nous traînons derrière nous jusqu'au cayolar. Le dégagement de la piste devant les roues de la voiture avec les moyens du bord nous permet de la monter dix mètres par dix mètres jusqu’aux abreuvoirs. Les chonchons de service s’en donnent à cœur joie (on les aime quand même) mais Jean-Louis et moi trouvons l’aventure amusante et pimentée. Nous sommes tous heureux de nous retrouver au centre des Arbailles une fois encore.

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Camp d'été 2016

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Entrée YétiJe ne vais pas dresser la liste des sorties canyon et spéléo de ce camp d’été sur la Pierre Saint-Martin et le massif des Arbailles, ce serait un peu fastidieux, mais voilà un petit résumé et bien sûr quelques anecdotes.

Enchainements de canyons
La première semaine Christophe et Philippe ont initié huit personnes dans les canyons de Saint Engrâce, physiquement crescendo, du plus facile au plus exigent. Tous, semble-t-il ont été comblés. La deuxième semaine, en vue de préparer les futures sorties, nos deux coachs sont allés reconnaître d’autres sites - affluents de Kakouetta - même si pour certains le faible niveau des précipitations de ce mois d’août les ont obligés à traverser des vasques d’eau croupies…

Travail d’équipe
Les sorties spéléo se sont orientées principalement vers l’exploration, la désobstruction et la prospection : thèmes habituels des camps d’été.

Pour se mettre en condition, dès le début des activités spéléos, une séance de désobstruction collective dans le GA472 a mis tout le monde dans le bain. Ce petit gouffre est bien situé au-dessus de la grande galerie du GA306 mais il s’avère que le remplissage de terre, de blocs et maintenant d’argile est trop important pour continuer à s’acharner à sortir des seaux. Donc à rayer de la liste d’intérêt.

Une simple erreur de communication qui entraîne des conséquences
Pendant ce temps cinq d’entre nous sont sur la Pierre pour une grosse virée dans le gouffre du Couey Lodge (-625). Le soir, pas de nouvelles, cela ne nous inquiète pas, il est probable que la sortie se fasse tard dans la nuit. C’est au petit déjeuner que les messages lancés à partir 3h du matin nous parviennent.

Un secours a été déclenché !

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