Spéléo dans le Lot, novembre 2013
David Bourge, Pierre Guern
La sortie spéléo du WE du 11 Novembre dans le Lot ne commence pas sous les meilleurs hospices : nous arrivons après plusieurs jours de pluie ininterrompue. N'ayant pas envie de faire la "une" des journaux locaux sous le titre "des spéléos encore coincés sous terre par les crues", nous décidons démocratiquement de nous limiter aux cavités fossiles. Ça tombe bien, le choix ne manque pas ! Nous commençons par l'Igue de Diane - du Drapeau pour les intimes - un très grand classique. Après quelques péripéties GéPéhèSque (saviez vous qu'il existe un lieu-dit appelé Caniac, à Figeac, très éloigné de Caniac-du-Causse où se trouve la cavité ?) nous arrivons au pied d'un beau puits d'environ 30 mètres. Il est tellement lisse et droit qu'on l'imagine aisément percé par un gigantesque foret de 5m de diamètre. L'intérieur de la cavité est bien adapté à l'initiation : puits, chatière et belles concrétions, il y en a pour tous les goûts !
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Sicile - Etna, un peu de volcano-spéléologie
Lors de notre voyage de juillet 2013 en Sicile, nous avons eu l’occasion de visiter des tunnels de lave sur les flancs de l’Etna, un des volcans le plus actif d’Europe.
Ces tunnels se sont formés lors de l’écoulement de lave. La partie supérieure au contact de l’air refroidissant rapidement, la lave continue son écoulement en partie inférieure, jusqu’à épuisement. Des conduits assez réguliers sont donc formés, avec parfois des trouées dans la partie supérieure provoquées par des poussées de gaz. C’est le cas de la grotte dei Lamponi, d’un développé de 700m, avec plusieurs trouées. Partis sans matériel, nous n’avons parcouru que des grottes simple d’accès.
D’autres gouffres nécessitent un équipement et certains n’ont pas été explorés. Avis aux amateurs.
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Spéléo en Corrèze Paques 2013
C'est sous l'impulsion de notre Jean-Louis de Président que nous décidons de visiter deux cavités par jour. Les huit spéléos motivés qui constituent notre groupe sont là pour s'en mettre plein les yeux !
Nous attaquons donc notre long week-end en Corrèze par le réseau de la Couze via le puits des jonquilles.
Ce puits de trente mètres permet d'accèder au réseau fossile. Nous progressons vers l'amont en direction de l'entrée historique. Cette partie est l'occasion de découvrir de superbes colonnes mais surtout de se mouiller pendant un long ramping de cinquante mètres dans vingt centimètres d'eau. La galerie est constellée de nombreux gours de diverses profondeurs qui peuvent être abordées selon deux stratégies : l'évitement qui consiste à faire des manœuvres d'escalade pour ne pas se mouiller ou le bourrinage qui consiste à se jeter dans les vasques et d'avancer en ligne droite. Compte tenu de la difficulté croissante des passages de gours, la plupart d’entre nous finit par se jeter à l'eau... Nous atteignons la perte de la Couze d’un débit très impressionnant : le courant nous interdit d'aller plus loin aujourd’hui.
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Hérault février 2013
La rigueur du climat n’arrête pas les spéléologues du SCSH, mais le mauvais temps rend parfois les choses impossibles. Ainsi, suite à l’inondation de l’entrée busée de la grotte Cuchon, la viste prévue pour douze personnes s’est transformée en une sortie en Charente à quatre par la traversée Trou qui fume - Duffaits. Ce n’est que partie remise pour nos nouveaux membres !
Du 23 février au 2 mars 2013, le camp de l’Hérault à La Vacquerie Saint-Martin réunit trois spéléos de Saint-Herblain et deux équipes du Groupe Spéléo de la Tronche (Isère). Ludovic, membre du Club de Loisirs et de Plein Air de Montpellier, habite le village. Il nous accueille dans le refuge du club. Le gîte est sommaire et les conditions sont un peu rudes, un mistral glacial bat la façade nord du bâtiment et la chaleur du feu a du mal à se propager au-delà d’un mètre du foyer. Mais l’accueil de Ludovic est chaleureux.
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De petites gorgées de spéléo sans modération
Cette année, la traditionnelle sortie entre les deux réveillons est organisée dans le Lot. Avec beaucoup de difficulté, nous trouvons deux hébergements pour quinze personnes sur la commune de Caniac-du-Causse. Le choix des cavités nous conduit à choisir celles que nous ne connaissons pas ou peu pour ne pas refaire toujours les grandes classiques que sont Viazac et Planagrèze. Le premier jour, en attendant le reste de l’équipe qui arrive en fin de soirée, Anne-Marie et Manon m’accompagnent au bord du gouffre de la Barthe derrière le gîte de Gardette. Une heure d’exploration en solo jusqu’à moins 60m dans un puits-méandre dont l’intérêt principal réside dans la proximité du gîte…
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Balade souterraine, décembre 2012
Nous rentrons dans la grotte Cuchon à 13h, bien contents de trouver un peu de chaleur. Dehors ça frise le 0°C. Au bout de cinq minutes, nous perdons déjà le trio Angevin (Ben, Tom & Zou) que Fabrice est contraint d'aller sortir d'une perte glaiseuse... Ca promet !
Très rapidement, aux environs de la salle des Arches, nous rencontrons un groupe de spéléos locaux mené par Olivier (de Poitiers). Il nous parle des dernières découvertes et notamment de la salle Michel Masson où le slip est le seul vêtement autorisé !
Suite à ces paroles prometteuses, nous nous rendons au "Bloc qui flotte" en faisant un crochet par le "Siphon de sable". Après une succincte et rapide recherche, nous ne trouvons pas le passage. Nous rebroussons chemin et continuons notre ballade jusqu'à la "salle à manger" en passant par la "galerie des Yoyos". Nous poursuivons par la branche Nord. Là nous rencontrons Damien (de Tours) et son fan club d'étudiantes. Pendant que Fabrice et Damien parlent spéléo (surprenant non !) une bataille de billes de glaise s'engage entre les deux groupes, ainsi qu'une séance de customisation des casques : cornes de taureau, rhinocéros, serre-tête de diablotin...
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Week-end en Charentes les16 et 17 juin 2012.
Pour ce week-end de second tour de législative, on se retrouve en petit comité dans les Charentes, Pauline, Nathaniel, Marco et moi. Au programme de ces deux jours, deux cavités situées dans la forêt de la Braconne entre Angoulême et La Rochefoucauld.
Samedi, on se lance dans la traversée « Grotte des Dufaits / Trou qui Fume ». Avec un peu plus de onze km, ce réseau est le plus étendu des Charentes et pourtant, les deux entrées sont situées à peine à 200m l'une de l'autre. Il est également connu pour être labyrinthique. Pour éviter de se perdre et de tourner en rond, un très utile balisage a été mis en place. Par contre pour la boue pas de solution, juste un sens à respecter lors de la traversée pour éviter de laisser des traces là où il n'y en a pas. Il nous faut un peu moins de trois heures pour faire cette traversée qui est assez facile, malgré quelques étroitures. Et on sort effectivement de la cavité avec un peu d'argile collée sur les combinaisons mais rien à voir avec ce qui nous attend le lendemain.
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Rivière souterraine de St Christophe sur Roc, 9 juin 2012
Cette sortie a été l'occasion pour quelques uns d’entre nous de (re-)découvrir la rivière souterraine de St Christophe et ses deux kilomètres de développement.
De jolies fistuleuses en plafond, quelques excentriques, des concrétions parfois bien dissimulées dans la partie haute du méandre de la rivière. A quelques encablures de la sortie, la jonction avec un affluent sans entrée naturelle connue nous a permis de donner un coté plus sportif au parcours avec de longues portions où la progression se fait à quatre pattes dans l'eau - un peu fraîche en cette saison !
Après trois heures de balade, la sortie par le bief final débouche dans le lavoir en bas du village. Personne n'a reculé devant la voûte mouillante qui ne laisse qu’une quinzaine de centimètres pour passer la tête entre la surface de l’eau et le plafond de la galerie…
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Camp canyon, Cantal, mai 2012
Qu’est ce que le canyoning ? Est-ce ? a : sauter dans des flaques tout habillé, b : descendre des cascades en rappel, c : faire du toboggan dans l’eau... Toutes les réponses sont possibles et une association des trois donne une bonne idée d’une sortie réussie.
Pourquoi le Cantal ? a : parce que c’est une région récemment topographiée qui mérite d’être découverte, b : parce que c’est à égale distance de Paris et de Nantes, c : pour l’amour de l’Auvergne, endroit désertique et sauvage... Et voilà pourquoi nous nous sommes retrouvés à une douzaine de Parisiens et de Nantais pour quatre jours d’initiation au canyoning.
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