Six jeunes de l’IME des Sorinières découvrent la spéléologie.
Aurélien, Alicia, Maxime, Augustin, Dylan & André, Floriane
Après une exposition photo dans les locaux de l’IME, une présentation des aspects sportif et scientifique de l’activité a été faite au six jeunes en juin 2014. L’équipe éducative a mis au point une action pédagogique autour de ce thème. La visite de la grotte « René-Paul » à Saulges en Mayenne a constitué le point d’orgue de ce projet.
Laissons la parole aux six apprentis spéléologues.
C’était le jeudi 28 août 2014, à Saulges, on était six jeunes et sept adultes. On a visité une grotte ! On a mis des vieux habits, une combinaison imperméable, un casque, une lumière, des bottes, et des gants. On était beaux comme des spéléogues ! On marche un peu puis Jean-Louis du Spéléo club de St-Herblain ouvre une porte aux pieds des roches. La grotte commence ! On doit se mettre à quatre pattes. Il y avait de la boue… qui colle ! On a du escalader, ramper… On y a vu des stalagmites (qui montent) et stalactites (qui descendent), des draperies et des piliers. On passait dans des tunnels de salle en salle, il n’y avait pas d’électricité ! Faisait tout noir, heureusement on avait des lampes ! Il y avait des fois où ce n’était pas facile ! Il y avait des trous, fallait se laisser glisser, passer les pieds devant ou derrière, s’accrocher avec les mains, se tirer… et puis on est ressorti un peu sale.
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Canyons Corses mai 2014
Voici presque deux ans que nous parlions des canyons corses, sans parvenir à bloquer une date, ni à trouver un groupe pour organiser cette escapade aquatique sur l’Île de Beauté. La deuxième semaine des vacances de printemps, tardive dans la saison cette année, était favorable à l’organisation de cette expédition en 2014. Le 2 mai, nous atterrissons à Bastia. Trente minutes plus tard, nous retrouvons Marc et Céline arrivés par bateau de Marseille en fin d’après-midi dans un des campings de la Marana à 20 km au sud de Bastia. Soirée de retrouvailles arrosée et préparation du programme de la semaine.
Le samedi, un petit canyon pour cette première journée, le ruisseau de Cippeto, présente un faible dénivelé (110m) et nécessite l’organisation d’une navette relativement courte de 5 km, idéal pour s’échauffer ou se familiariser avec la technique canyon. D’emblée, la recherche du départ du ruisseau à travers le maquis donne la tonalité générale des conditions d’accès aux canyons en Corse : c’est seulement vers seize heures que nous finissons par trouver le départ et entamons la descente. Mais après quelques minutes de progression, nous apercevons le chemin par lequel nous aurions dû arriver en rive gauche… Rappels, toboggans et petits sauts se succèdent dont une belle C55 fractionnée en deux tronçons. Nous parvenons à la tombée de la nuit au parking en bordure de la N.193. Le soir nous revivons en live les descentes grâce aux deux GoPro qui nous ont filmé toute la journée.
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Causses janvier 2014
C’est le samedi soir que nous arrivons par petits groupes des quatre coins de la France dans le village de Rieisse situé au bord des gorges du Tarn.
Grotte de Baume Layrou Nous rejoignons l’équipe de Laurent sur les bords du Trévezel que nous traversons à pied pour accéder au chemin qui mène au trou. Après quelques centaines de mètres, nous arrivons au pied de la falaise où s’ouvre la baume. Celle-ci a été équipée par le haut par Blaise lors d’un stage de formation en 2013. Deux équipes sont formées. La première, conduite par Laurent a pour objectif de visiter la cavité jusqu’à l’Ouragan à environ 300m du terminus. Il nous fait passer par la Galerie Suzanne où il faut se faufiler à travers les blocs et trouver le meilleur cheminement en haut ou en bas.
A la sortie nous rejoignons le laminoir par une escalade en opposition d’une quinzaine de mètres. Pendant ce temps la deuxième équipe avec Thomas est chargée d’équiper une opposition « un peu large » après la salle Amélineau pour le retour. Après quatre heures et demie d’exploration ludique, nous retrouvons la lumière. Malgré l’heure et la distance pour rentrer à Rieisse, nous passons prendre le « pot de l’amitié » à Nant où logent Laurent et son équipe.
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Spéléo dans le Lot, novembre 2013
David Bourge, Pierre Guern
La sortie spéléo du WE du 11 Novembre dans le Lot ne commence pas sous les meilleurs hospices : nous arrivons après plusieurs jours de pluie ininterrompue. N'ayant pas envie de faire la "une" des journaux locaux sous le titre "des spéléos encore coincés sous terre par les crues", nous décidons démocratiquement de nous limiter aux cavités fossiles. Ça tombe bien, le choix ne manque pas ! Nous commençons par l'Igue de Diane - du Drapeau pour les intimes - un très grand classique. Après quelques péripéties GéPéhèSque (saviez vous qu'il existe un lieu-dit appelé Caniac, à Figeac, très éloigné de Caniac-du-Causse où se trouve la cavité ?) nous arrivons au pied d'un beau puits d'environ 30 mètres. Il est tellement lisse et droit qu'on l'imagine aisément percé par un gigantesque foret de 5m de diamètre. L'intérieur de la cavité est bien adapté à l'initiation : puits, chatière et belles concrétions, il y en a pour tous les goûts !
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Sicile - Etna, un peu de volcano-spéléologie
Lors de notre voyage de juillet 2013 en Sicile, nous avons eu l’occasion de visiter des tunnels de lave sur les flancs de l’Etna, un des volcans le plus actif d’Europe.
Ces tunnels se sont formés lors de l’écoulement de lave. La partie supérieure au contact de l’air refroidissant rapidement, la lave continue son écoulement en partie inférieure, jusqu’à épuisement. Des conduits assez réguliers sont donc formés, avec parfois des trouées dans la partie supérieure provoquées par des poussées de gaz. C’est le cas de la grotte dei Lamponi, d’un développé de 700m, avec plusieurs trouées. Partis sans matériel, nous n’avons parcouru que des grottes simple d’accès.
D’autres gouffres nécessitent un équipement et certains n’ont pas été explorés. Avis aux amateurs.
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Spéléo en Corrèze Paques 2013
C'est sous l'impulsion de notre Jean-Louis de Président que nous décidons de visiter deux cavités par jour. Les huit spéléos motivés qui constituent notre groupe sont là pour s'en mettre plein les yeux !
Nous attaquons donc notre long week-end en Corrèze par le réseau de la Couze via le puits des jonquilles.
Ce puits de trente mètres permet d'accèder au réseau fossile. Nous progressons vers l'amont en direction de l'entrée historique. Cette partie est l'occasion de découvrir de superbes colonnes mais surtout de se mouiller pendant un long ramping de cinquante mètres dans vingt centimètres d'eau. La galerie est constellée de nombreux gours de diverses profondeurs qui peuvent être abordées selon deux stratégies : l'évitement qui consiste à faire des manœuvres d'escalade pour ne pas se mouiller ou le bourrinage qui consiste à se jeter dans les vasques et d'avancer en ligne droite. Compte tenu de la difficulté croissante des passages de gours, la plupart d’entre nous finit par se jeter à l'eau... Nous atteignons la perte de la Couze d’un débit très impressionnant : le courant nous interdit d'aller plus loin aujourd’hui.
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Hérault février 2013

La rigueur du climat n’arrête pas les spéléologues du SCSH, mais le mauvais temps rend parfois les choses impossibles. Ainsi, suite à l’inondation de l’entrée busée de la grotte Cuchon, la viste prévue pour douze personnes s’est transformée en une sortie en Charente à quatre par la traversée Trou qui fume - Duffaits. Ce n’est que partie remise pour nos nouveaux membres !
Du 23 février au 2 mars 2013, le camp de l’Hérault à La Vacquerie Saint-Martin réunit trois spéléos de Saint-Herblain et deux équipes du Groupe Spéléo de la Tronche (Isère). Ludovic, membre du Club de Loisirs et de Plein Air de Montpellier, habite le village. Il nous accueille dans le refuge du club. Le gîte est sommaire et les conditions sont un peu rudes, un mistral glacial bat la façade nord du bâtiment et la chaleur du feu a du mal à se propager au-delà d’un mètre du foyer. Mais l’accueil de Ludovic est chaleureux.
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De petites gorgées de spéléo sans modération
Cette année, la traditionnelle sortie entre les deux réveillons est organisée dans le Lot. Avec beaucoup de difficulté, nous trouvons deux hébergements pour quinze personnes sur la commune de Caniac-du-Causse. Le choix des cavités nous conduit à choisir celles que nous ne connaissons pas ou peu pour ne pas refaire toujours les grandes classiques que sont Viazac et Planagrèze. Le premier jour, en attendant le reste de l’équipe qui arrive en fin de soirée, Anne-Marie et Manon m’accompagnent au bord du gouffre de la Barthe derrière le gîte de Gardette. Une heure d’exploration en solo jusqu’à moins 60m dans un puits-méandre dont l’intérêt principal réside dans la proximité du gîte…
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