Spéléo-Canyon Saint-Herblain

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Accueil Massif des Arbailles
Nos explorations sur le massif des Arbailles

Dépollution de cavité aout 2023

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Détritus sortis de La TaupeLe rendez-vous estival annuel qui perdure depuis plus de 25 ans sur le massif des Arbailles, ne connaitra pas sa plus forte affluence pour cette session 2023. Néanmoins, les habituels motivés sont présents et ont hâte de reprendre les explorations en cours. Nous totaliserons treize spéléos sur les deux semaines du camp, dont les amis qui passent nous voir régulièrement.

Depuis quelques années nous essayons de clôturer les chantiers des grands réseaux explorés par le collectif de la Taupe, il faut bien l’avouer par manque de bras et de motivation. De fait nous nous concentrons sur les découvertes plus récentes de la zone Ihatia, c’est-à-dire les gouffres du Bidon et du Bois de Cerf découverts tous les deux, un jour enneigé de l’hiver 2018. Pascal a néanmoins planifié sur ce camp une troisième séance de dépollution dans la Taupe, car il reste encore bien des détritus à remonter.

Pour rappel, le réseau du bidon devenant désormais très sélectif, nous cherchons depuis bientôt deux ans, une entrée alternative avec un accès plus aisé à ce réseau. Après le mirage du gouffre du Fakir, l’équipée de cet hiver a permis de repérer en forêt deux points chauds dont les entrées ont été aussitôt élargies. Le trou des Senteurs se referme malheureusement assez rapidement et tous les espoirs se portent désormais sur le trou de l’Erable dont la dernière vision au printemps nous laisse un espoir de continuité. En parallèle, nous poursuivons le rééquipement du SO104, découvert en 1990 par nos amis du GSG et qui est situé dans l’axe du développement du bidon.

Et nous n’oublions pas évidemment le Bois de Cerf qui, s’il ne se laisse pas facilement déflorer, est toujours aussi prometteur et peut rejoindre le réseau du bidon.

La semaine précédant le camp a été pluvieuse, la première matinée également mais le beau temps arrivant se maintiendra majoritairement pendant toute la durée du camp. Après divers désistements et reports, nous ne sommes finalement que trois à ouvrir les hostilités : Pascal, Adrien et Olivier. C’est suffisant pour tirer des seaux à l’Erable.

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Exploration massif des Arbailles mai 2023

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Coulée de calciteEn mars, la désobstruction du gouffre des Senteurs n’ayant pas répondu à nos attentes, cette sortie printanière va donner la priorité au puits de l’Erable. Et puisque nous pouvons constituer deux équipes, nous allons continuer le chantier de ré-équipement du SO104.

La première matinée, Fabrice et moi, prenons le temps  de démonter un des deux imposants trépieds encore présents au bord du trou du Fakir pour l’installer avec son tronc transversal de six mètres de long au dessus du puits de l’Erable. Cette installation va contribuer à positionner précisément les deux cordes au dessus de l’ouverture, une pour tirer les seaux, une autre pour descendre au fond du puits de sept mètres.
Pendant quatre jours des équipes de deux ou trois – dont la composition est décidée le matin selon l’envie et l’inspiration - se succèdent pour extraire des seaux de gravats. D’abord de la terre puis un remplissage argileux et caillouteux, entrecoupés de blocs de plusieurs dizaines de kg que nous perçons pour les remonter plus facilement avec un anneau de dyneema.
On passe le temps comme on peut au pied du trou, par exemple en comptant le nombre de seaux. Ainsi le taylorisme des opérations permet d’atteindre 44 seaux à l’heure (normal pour des Nantais), soit environ 0,4 m3 à l’heure en tenant compte du foisonnement. En clair, pour les allergiques aux calculs, le niveau baisse rapidement au fond du puits au point que l’on doive rallonger la corde de descente.

Thomas qui passait nous voir pour faire une virée dans le Bidon avec Fabrice, n’aura d’autre choix que de venir tirer des seaux pendant une journée.  Les orages des jours précédents et le beau temps revenu n’encourageant pas à aller se tremper dans les galeries mondmilcheuses du Bidon.
A la fin du séjour, la cavité mesure dix mètres de profondeur, et juste avant de démonter le matériel, Fabrice, dernier remplisseur de seaux, découvre un vide de plusieurs mètres sous une dalle qu’il venait d’extraire. Même si le passage n’est pour l’instant pas pénétrable et qu’aucun courant d’air n’est présent, voilà de quoi nous inciter à poursuivre cet été et peut-être trouver le raccourci tant espéré vers le réseau du Bidon.

Dans le SO104, Olivier et Thibaut passent deux jours à agrandir les passages d’accès au méandre à –65 et reprendre l’équipement inutilisable des premières explorations.
Le troisième jour, Fabrice engage la descente du puits d’entrée. Arrivé au bord du trou, je pose le pied sur un bloc d’une dizaine de kilos qui s’écrase un peu plus bas et vole en éclats. « Attention pierres ! ».
Heureusement, quinze mètres plus bas, les morceaux de roche passent à côté de Fabrice. Je lui demande de remonter, jugeant la situation critique car de nombreux autres blocs sont branlants dans l’ouverture du puits et ne demandent qu’à chuter.

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Prospection dans les Arbailles mars 2023

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GrotteCe week-end prolongé était inscrit au calendrier du club depuis deux mois. Surement un choix de dates prémonitoires car la neige tombée les jours précédents allait permettre la découverte de nouvelles entrées.

Le vendredi après-midi je m’engage dans la forêt enneigée vers le trou du Fakir dont la désobstruction est maintenant abandonnée. Au fond une fine couche de neige y persiste prouvant que cette cavité n’est pas ventilée. Ce n’est pas le cas d’un autre trou situé à une quarantaine de mètres qui présente une ouverture avec une périphérie déneigée attestant d’une circulation d’air plus chaud venu des tréfonds. Photos et pointage au GPS. Je ne m’attarde pas, le froid se fait vif, Fabrice et Sébastien doivent arriver en début de soirée. Les retrouvailles se font devant un poêle bien chargé, avec des bières à la température du cayolar avant chauffage c'est-à-dire très  froides.

Le lendemain retour tous les trois sur le terrain, pour poursuivre les recherches de potentielles entrées déneigées toujours dans l’espoir d’un accès plus rapide au réseau du Bidon. Sébastien en trouve une rapidement, elle est déjà cairnée mais impénétrable. Je la pointe. Nous repassons devant la petite grotte remplie de feuilles que nous connaissons déjà et qui nous donne des idées de bivouac puis devant deux trous déjà connus qui sont aussi déneigés.
Décalés chacun d’une vingtaine de mètres nous poursuivons notre prospection en descendant vers la zone RE. En haut d’un escarpement de quelques mètres dans une pente prononcée Fabrice découvre une entrée bien déneigée. Nous enlevons quelques pierres pour observer plus en détail un puits de deux mètres, il faudra revenir pour le descendre. En continuant notre pérégrination vers le chemin de randonnée nous (re)découvrons un petit gouffre  (probablement le RE 9) que Fabrice s’empresse de descendre : un petit puits de 3,5 m suivi d’une petite salle sans suite. Rien d’intéressant.
Arrêt sur le chemin pour se restaurer au soleil et retour au cayolar en milieu d’après-midi, ce qui nous laisse le temps de débiter un stock de bois suffisant pour alimenter le poêle pendant deux ou trois jours. Du moins c’est ce qu’on croyait.

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Nouvel an 2023 dans les Arbailles

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Noël au balcon... Nouvel an aux Arbailles.

Noël 2022Les derniers épisodes hivernaux ne nous voient malheureusement plus monter au cayolar en raquettes, tirant des traineaux. Ce qui a perdu de son charme et amoindri la sensation d’aventure. La douceur de la météo nous permet donc, ce 25 décembre en soirée, de nous approcher en voiture au pied du cayolar. Je suis allé récupérer Blanche et Louise à Toulouse et nous déballons les cadeaux de Noël à la lueur des bougies car le groupe électrogène est en transit dans la voiture de Fabrice. Il finit par arriver, à temps pour attaquer les toasts et le boudin blanc sauce morilles.

Les filles n’ont pas pu faire de spéléo cette année, on a prévu de  « faire de la classique » tant qu’elles sont là. Fabrice avait planifié d’aller élargir en solitaire le troisième méandre du Bidon, un de nos gouffres en exploration. Il lui aurait fallu beaucoup de courage et de motivation. Finalement, à notre grand bonheur, il nous accompagne à Bexanka et nous avoue qu’il n’a jamais réussi à aller jusqu’au Temple Chinois.  De fait, à force d’encadrer des novices dans ce gouffre, nous avons rarement la possibilité d’aller jusqu’au bout du réseau. Et cette fois-ci on ne va pas se gêner pour en voir le maximum. A noter que la LPO a installé un dispositif de détection des chauves-souris dans une des sections les plus étroites de la première galerie. Nos amies chiroptères ne sont pas en hibernation profonde du fait de la météo clémente et nous les voyons souvent voler.

Comme le lendemain il fait relativement beau, nous décidons de rester majoritairement en surface. Fabrice a amené la tronçonneuse pour entretenir de nouveau le chemin sur lequel plusieurs arbres sont tombés. On poursuit notre marche en bas de la zone Ihatia avec toujours le même objectif : trouver une entrée basse au réseau du Bidon.  Nous fouillons en râteau la zone pentue d’Exaltia en complément à la dernière prospection de la Toussaint. Nous sommes en-dessous de la falaise du promontoire rocheux, que nous appelons le « Mamelon » et qui se trouve à l’aplomb de la fin actuelle du réseau du Bidon à 350 m de profondeur. Maigre récolte ! Nous ne rentrons cependant pas bredouilles et glanons dans notre besace un petit trou non pénétrable mais pas encore connu car caché sous des blocs. Ce sera le RE 453. Nous arrêterons la fouille à la grotte des Italiens, puisque cette zone a été parcourue la dernière fois. Nous en profitons pour aller fouiller le fond de cette large cavité fossile qui se présente sous la forme d’un chaos rocheux où nous nous perdons facilement. Fabrice retrouve un axe de diaclase, la désescalade, passe une étroiture suspendue. Il y a des traces de passage. Il s’arrête au-dessus d’une petite salle sans prendre le risque de désescalader car nous n’avons pas de corde. La topo confirmera par la suite qu’il était au bout de la zone connue et qu’apparemment il n’y a pas d‘espoir de poursuite. Dommage !

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Camp d'été 2022 massif des Arbailles

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Gouffre Etchar P50Notre habituel camp d’été a vu une affluence importante avec le passage de nombreux spéléos venus de Loire-Atlantique et de plusieurs départements du sud-ouest. Chacun a apporté sa pierre à l’édifice des découvertes du SCSH sur le massif des Arbailles.

Dès la première semaine, nous avons fait une incursion à -620 m dans la Taupe afin de continuer le nettoyage du bivouac qui a fini par s’étendre à fur et à mesure des années. Il y reste encore deux ou trois duvets, mousses de camping et couvertures de survie mais le plus gros a été remonté jusqu’à la salle des Liaminaks à -450. A cette occasion nous avons pu parcourir le « shunt » du début de la rivière jusqu’au bivouac qui est une belle et large galerie fossile située à quelques mètres au dessus de l’actif. La topographie de cette partie n’a toujours pas été faite. La Taupe reste une très sportive et très belle course. TPST 16h, sortie à 3h du matin, un peu fatigués…

On ne peut pas bien sûr passer sous silence les découvertes réalisées dans le Bidon, lors de deux sorties engagées, menées par l’insatiable Thomas. L’escalade au dessus du siphon du collecteur aval a donné plus de 200 m de première dans des galeries fossiles dont les parois sont en partie desquamées, vestiges d’un abaissement du niveau de base et de la perte de pression de l’eau qui a abandonnée ces galeries anciennement noyées. La topographie a été effectuée.

Dans le Bois de Cerf, la désobstruction du méandre de l’Escalier s’est poursuivie sur une dizaine de mètres. Un futur puits semble s’ouvrir à quelques encablures du front de taille. Notre espoir est de voir ce gouffre rejoindre le Bidon soit après les étroitures des méandres mondmilcheux, soit dans le collecteur à -400 m. Cinq sorties avec un beau travail collectif.

Il est aussi des spéléos qui veulent faire des sorties de plein air et remonter des sceaux de cailloux. Heureusement car Olivier B. a pu continuer d’avancer au fond du Fakir mais de ce côté les choses semblent mal engagées car le passage à -4m ne s’agrandit pas et aucun courant d’air n’a été détecté malgré les températures élevées de cet été caniculaire. Pour rappel, le Fakir est aussi situé au dessus du Bidon mais plus en aval que le Bois de Cerf.

Avec seize spéléos motivés, on se doute que d’autres découvertes ont pu être faites. Dans la zone EX, Olivier et Audrey ont exploré l’EX 461 (-30, dev. 40m). Audrey et Valérie ont équipé le SO 50 retrouvé récemment (-16m). Une équipe de surface a ouvert le SO 107, petit souffleur du bord du chemin de randonnée, une petite salle donne sur un méandre rempli de blocs d’où semble provenir le courant d’air mais impossible d’aller plus loin. Thibault, Audrey et Kévin ont enjambé un poulain mort chaulé pour aller faire un bout de première au fond du gouffre Etchar, dans un puits glaiseux et ébouleux sous la grande salle Némo.

 

Exploration janvier, février 2022

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Le Fakir lors de sa découverteUn nouvel an sous le soleil

Rembobinage du déroulé de nos sorties : fin décembre nous étions quatre passionnés présents au cayolar pour continuer les explorations sur le massif des Arbailles. Olivier, transformé en ermite montagnard pendant trois jours, aura eu le temps d’empierrer une partie du chemin d’accès à la cabane, débiter du bois de chauffage, prospecter à la recherche de trous que jamais il ne trouva et d’aller continuer l’élargissement du P4 terminal du Bois de Cerf à -140.

Lors d’une première prospection, nous retrouvons une cavité, entrevue en octobre, d’à peine deux mètres de profondeur seulement mais potentiellement bien située au dessus de la partie aval du Bidon. Nous choisissons de nous engager dans la désobstruction de ce trou, sachant qu’elle sera probablement une occupation de longue haleine. Ce qui est formidable avec les copains d'explo c'est que rien ne leur parait infaisable ni insurmontable. En deux séances nous atteignons une profondeur de 3,5m soit en moyenne 15 cm par heure. Aux détracteurs de notre lenteur on avouerait que ce n’est pas notre meilleur score mais que nos méthodes restent artisanales et que nous aimons le travail bien fait.

En revenant de notre zone de recherche nous avons pris l’habitude de démonter des pièces de bois, pour le chauffage, sur l’ancienne et imposante cabane des chasseurs que la nature n’aimait pas. Elle l’a transformée d’un simple coup de vent, en une ruine éventrée et éparpillée sur l’alpage. Depuis deux ans on y trouve pêle-mêle des pieux, des planches, des parpaings, des bouts de ferrailles, de la moquette, des plaques goudronnées, des vitres, etc. Je ne dirai rien de la conscience écologique des chasseurs mais grâce à nous l’épave rapetisse au fur et à mesure de nos prélèvements. Sur quelques planches qui trainent encore des clous dépassent dangereusement. Ce soir là, la pénombre est tombée et le malheureux Jean-Alain ne se doute de rien. Un pas de travers et un clou lui perfore la botte, la chaussette, la peau et pénètre profondément la chair. La blessure sérieuse est toujours douloureuse le lendemain. Plus question de continuer l’aventure avec nous. Dans une association d’idées saugrenues - cabane - planche à clous - fakir, Olivier avec une pointe d'humour et beaucoup d’empathie pour notre ami, baptise définitivement notre nouveau trou : le Fakir.

Une dernière séance de désobstruction et de topographie dans le Bois de Cerf après la descente d’un nouveau petit P5 clôt cette virée arbaillesque du nouvel an.

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Exploration octobre 2021

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GA477J’avais décidé égoïstement d’un ambitieux programme d’explo et de topo dans nos cavités de saison avec une équipe de choc sur le massif des Arbailles mais après les traditionnels abandons - tous justifiés - qui ont ponctué la semaine précédant la sortie, nous nous retrouvons à six au départ de la région ligérienne.
Depuis trois ans le nombre de cavités équipées s’allonge au fur et à mesure de nos explorations et mobilise de plus en plus de matériel laissé dans les trous. Il était d’abord logique de commencer le camp par un déséquipement en l’occurrence celui du GA477.

Nous montons donc ce premier jour en haut du massif pour retrouver cette belle et imposante entrée des Gégènes. La marche d’approche est agréable, le soleil automnal allume les hêtres qui commencent à perdre leurs feuilles.

Hélène qui a bien progressé dans les techniques d’équipement installe les cordes dans le puits d’entrée. Après une petite descente rapide à -80, avec Fabrice et Audrey nous partons finir le retrait du matériel dans la partie aval du gouffre, un tas de cordes glaiseuses m’attends à la salle à manger. Elles s’entassent dans un kit. Fabrice et Audrey en remplissent un deuxième en effectuant le déséquipement jusqu’au puits de la Pêche. Pendant ce temps Hélène et Thibaut s’engagent dans le méandre amont que nous avions laissé de côté depuis plusieurs années. Pensant que seules les cordes des escalades étaient en place, ils trainent un kit de matériel pour descendre les petits puits qu’on trouve dans ce réseau.
En réalité tous les obstacles sont équipés si bien que la progression s’avère rapide jusqu’à la partie terminale située à l’aplomb du gouffre des Lumières. J’avais oublié certains détails de la morphologie de la galerie et je trouve plaisant de la visiter pour une dernière fois. J’en profite pour reprendre le dessin de l’habillage d’une partie de la topo. Nous finissons par sortir à la nuit avec un total de six kits pleins. J’ai une pensée nostalgique pour toutes ces sorties d’explo engagées que nous avons menées dans ce gouffre avec les copains depuis douze ou treize ans.

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Camp d'été 2021 massif des Arbailles

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Coloration GA306, photo Brice MaestracciUn camp d’été avec la présence de nos amis Limougeauds (entre autres) en première semaine. Mais nous n’étions que huit nantais seulement à participer aux expéditions spéléologiques. La première semaine, plutôt morose au niveau météo, a vu partir progressivement l’essentiel des convives pour une équipe plus restreinte en deuxième semaine  avec  quatre spéléos. Toutefois, le programme en cette deuxième période a été davantage en phase avec ce que nous avions planifié et nous a permis d’avancer dans nos explorations.

Dans le GA 306

Ce camp est l’occasion d’y réaliser une deuxième coloration, alors que la précédente avait été faite dans la Taupe. Accompagnés de Brice qui a fait de superbes photos, Jean-Louis et Tibo ont injecté la Rhodamine G dans le bas de la rivière de la salle Frachon. En parallèle, Pascal, Olivier D. et Audrey s’affairaient à différents niveaux de la cavité pour faire les prélèvements de roches planifiés par Pascal. Une pensée pour les courageux Thomas et Valérie qui ont déposé 15 jours plus tôt les capteurs au fond de la Taupe. Sans eux, cette coloration aurait peu d’utilité et on espère confirmer sous peu la jonction (au moins par l’eau) de nos deux gros réseaux.Une semaine plus tard, Olivier B. et Louise descendent pour reprendre la topographie de l’aval. Une partie du colorant est resté au fond de la vasque sans s’être dissous. Après agitation de cette retenue d’eau, la rivière se colore de nouveau en rouge. Ce flux coloré nous sera utile pour confirmer le cheminement de l’eau jusqu’à la voute mouillante et même au-delà, dans la vasque du siphon final. Le courant d’air dans le haut du chaos final est toujours présent. Une poursuite est toujours à espérer mais ce chaos reste dangereux par endroits. La reprise de la topographie de la Vitelloise n’a pas été menée faute de temps. L’escalade du shunt avait été rééquipée (par Vincent ?), la corde est correcte. Le lendemain, Sébastien et Pascal descendent à leur tour et croisent les premiers. Le but est de lever l’interrogation sur le méandre Loric. L’hypothèse de voir ce méandre aboutir dans une nouvelle salle est malheureusement démontée, le Loric débouche bien dans la grande galerie du Sphinx et aucune lucarne ne prolonge ce méandre de l’autre côté de la galerie. C'est aussi l'occasion pour Sébastien pour qui c'est la première visite de monter voir la salle du miroir et d'observer le décalage des couches et la zone de broyage due à la faille. A noter que les tentes et duvets du bivouac sont à bout. Une remontée du bivouac est à prévoir.

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Spéléo massif des Arbailles mai 2021

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Trou NoirPour l’Ascension 2021 une météo fraiche et pluvieuse est prévue. De ce fait, nous restreignons l’affluence au cayolar pour ne pas nous retrouver à seize massés autour du poêle. Finalement, nous ne sommes plus que huit à l’arrivée : Jean-Louis, Pascal, Fabrice, Thibault, Audrey, Olivier D, Olivier B et Arnaud dont c’est la première visite sur le massif.

Les trois jours sur place se font avec un groupe motivé qui s’est dispersé en plusieurs équipes. Un camp qui a connu son lot de déconvenues sous terre, voire de bévues parfois drôles. On peut saluer l’avancée de la topographie du Bidon, la topographie du Trou Noir et une poursuite du dés-équipement des Gégènes. La bonne ambiance est demeurée dans une atmosphère humide. Jean-Louis avait ramené le Champagne pour fêter la réussite en mars de la coloration de la Taupe. A noter que Fabrice, Arnaud et Jean-Louis se sont appliqués à refaire une porte à la cabine des toilettes sèches, rapidement remise en service.

Les sorties s'enchaînent.

Thibault et Audrey partent déséquiper une partie des Gégènes jusqu’au puits des Grands Espaces où Pascal doit encore tenter l'approche aérienne d’une lucarne pas encore visitée. Une partie des cordes est laissée au niveau de la salle à manger. Cependant, Thibault déséquipe de manière excessive car Jean-Louis et Pascal ne pourront pas, deux jours plus tard, atteindre l’endroit où ils comptaient équiper une vire, faute de cordes suffisamment longues. En compensation un guide sera installé pour faciliter le passage du grand pendule des Typas et toutes les vieilles cordes seront remontées.

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Arbailles février 2021

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IH464Samedi : massacre à la tronçonneuse

Couvre-feu oblige, l’arrivée au Cayolar a été prévue en début d’après-midi. Nous nous attaquons sans tarder à la réfection du sentier menant aux zones GA puis IH, sentier impraticable depuis les diverses tempêtes (voir CR Toussaint 2020). Pas de neige mais un vent très violent sur les crêtes qui nous confère une démarche de pantins ivres. Une rafale plus forte que les autres arrache les lunettes du nez de Fabrice, elles s'envolent au dessus d'un arbre et disparaissent dans une doline située 50m plus loin. Nous ne les retrouverons pas malgré des recherches appuyées. Une fois dans la forêt, nous sommes à l’abri mais restons casqués par précaution. Fabrice manie sa tronçonneuse avec une aisance remarquable, et nous autres élaguons petitement à la scie. Le chemin est dégagé jusqu’à la zone IH. Sur le retour, nous croisons Thomas et Valérie venant à notre rencontre. Avisée, Valérie a ramassé une chute de sciage pour faire un dessous de plat. Comme tout le monde est jaloux , Fabrice dégaine la tronçonneuse et débite en rondelles l’un de nos anciens obstacles. Nous repartons tous avec notre dessous de plat.

Dimanche : l’abominable Bidon

Thomas est venu une fois de plus pour en découdre avec ce trou étroit et glaiseux. Il avait commencé à équiper un shunt par le haut du deuxième méandre pour rendre la progression moins pénible. Thibaut et Fabrice l’accompagnent pour topographier ce nouvel itinéraire. Pascal et Olivier, moins téméraires, feront quelques élargissements de confort et sont censés équiper des barres à béton dans le premier méandre en guise de prises de pied pour faciliter son franchissement. De fait, Olivier force au dernier ressaut. C’est décidé : on ré-élargit. La première équipe sort tôt : Thomas doit rentrer chez lui avant le couvre-feu et Fabrice a planifié d’emmener Florian, un ami de son fils Paul, dans les premiers puits de la Taupe pour l’initier. Nous retrouverons Thomas et Valérie le soir au cayolar, ils ont finalement décidé de rester pour diner et partir tôt le lendemain. Cela fait plus de deux heures que Thomas est à l’apéro et il est assez prolixe sur le Bidon. Il regrette que nous ne puissions pas l’accompagner plus loin pour l’exploration, et en parallèle il nous en brosse un portrait repoussant. « Mais après…, c’est abominable ! » Pas sûr que l’on soit motivé pour y aller !

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Arbailles nouvel an 2021

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Conditions hivernalesDes conditions hivernales

Les années se suivent et ne se ressemblent pas, ce dernier nouvel an au cayolar ne s'est pas passé en tee-shirt sous le soleil. Les précipitations de neige quasi quotidiennes nous ont détourné en partie des objectifs envisagés et les quatre jours entiers sur place nous ont vu davantage sur raquettes que sur cordes. Mais qu'importe, la magie de la montagne sous la neige était présente.

Il nous aura fallu du temps pour effectuer les navettes afin de monter le matériel en traîneaux depuis la route qui monte à Ahusquy, pour collecter et débiter du bois de chauffage et enfin pour déneiger de manière répétée les abords du cayolar sous peine de ne plus pouvoir ouvrir la porte au petit matin. Malgré tout, quel plaisir de se retrouver tous les quatre : Pascal, Fabrice, Jean-Alain et Olivier, le soir autour de notre petite table en formica à côté du poêle ronflant et chauffé au rouge.

Bon, à part cela, quid des activités purement spéléos ?

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