Le camp de base de cette première sortie de l’année spéléo est localisé sur Ste-Engrâce à La Caserne dans une ancienne ferme de Haute-Soule restaurée par les nouveaux propriétaires. Presque trop confortable pour un gîte spéléo, il nous faut heureusement monter à l’échelle en tenant une corde d’assurance pour aller à l’étage.
Sur le plan spéléo, cette période festive n’est jamais vouée à de grosses expéditions souterraines, mais est plutôt un moment privilégié pour faire quelques balades spéléo.
Pour la deuxième fois en quatre ans nous rêvons de retrouver la « Salle perdue » du réseau de La Pierre Saint-Martin, décrite par Jacques Labeyrie dans son livre « Les découvreurs de la PSM ». Munis d’une copie des pages de l’ouvrage décrivant cette découverte effectuée la veille de la mort de Loubens, nous explorons méthodiquement le mur gauche de la salle Elisabeth Casteret à partir du passage Gibraltar.
Que nos amis de l’ARSIP se rassurent, nous n’avons rien trouvé… Cette excursion est en fait un prétexte pour faire découvrir à Thibault les grandes salles du réseau, mais s’ils lisent ces lignes et ont quelques tuyaux, ils peuvent nous contacter !
Pendant que nous avons la clé du tunnel, le lendemain nous faisons une brève incursion dans Arphidia et le Trou du Robinet.Les autres journées spéléo seront consacrées à la visite de cavités encore inconnues pour nous, sur la partie basse du massif des Arbailles. L’OX655, cavité d’origine hydrothermale présente des caractéristiques géomorphologiques inhabituelles et la série de petits puits qui conduisent à la Salle du Chaos est très intéressante à équiper, surtout sans topographie !
Le gouffre Karhalzeta Ko Karbia situé dans la zone Bijou constitue également une jolie découverte pour nous, et est l’occasion de rencontrer une équipe symphatique du CDS75.