Spéléo-Canyon Saint-Herblain

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Un nouvel an pas si bidon

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Un nouvel an au soleilComme je redescendais au Pays Basque pour les vacances de Noël, j'avais bien envie d'en profiter pour continuer un peu les explos au Bidon.
Ayant proposé la sortie, Thibaut et Hélène se sont joints à Valérie et moi pour terminer cette année 2019.
Nous les avons retrouvés le lundi 30 vers midi, plus efficaces que nous : ils étaient arrivés la veille. Le temps est splendide, il fait presque chaud. Le cayolar a subi quelques dégâts dus à la tempête du mois précédent, matelas et lits trempés…

Avant de partir vers les abysses arbaillesques, nous profitons du soleil pour se faire quelques huîtres et boire un petit coup.  Qu’est ce que c’est sympa d’être en vacances !!!
L'idée du jour c'est d'aménager un peu le Bidon, changer une tête de puits, en doubler une autre, mettre une main courante dans le premier méandre du fond, enlever une corde...
Après une jolie marche d'approche, nous arrivons à l'entrée du trou, Hélène nous a accompagné jusqu’ici. Nous nous sommes réparti les tâches, c'est parti : on enlève, perce, change et place de nouvelles cordes et de nouveaux points. Cela sera plus confort pour les explos à venir. Puis petit à petit, nous descendons dans les entrailles mondmilcheuses et bidonesques pour enfin arriver au départ du premier méandre du fond.

Bon les choses sérieuses commencent, il va falloir sécuriser tout le méandre. Cette corde servira également d'aide à la progression. Je commence à m'atteler à la tâche. Thibaut arrive pour me prêter main forte. Val attend tranquillement à l'abri du vent de l'autre côté de l'étroiture de l’écran plat. Je l'appelle car il y a du boulot pour tout le monde mais elle ne viendra pas... Je comprendrai plus tard pourquoi. Au bout d’un bon moment nous arrivons enfin à rattraper la corde descendante en fin de méandre. Il se fait déjà tard et Hélène risque de nous attendre, nous remontons. En passant à l'étroiture, je comprends que Val a préféré faire de la sculpture en argile plutôt que de venir nous aider...

Bonne petite soirée, et nous sommes déjà en train de rêver à la première du lendemain.

La botte dans le BidonMardi 31, le disto n'est pas bien calibré, nous ne ferons pas la topo aujourd'hui, ce n’est pas grave, on part avec une boussole qui nous permettra au minimum de donner l'axe du méandre terminal.
Aujourd'hui, nous ne sommes que deux, Thibaut et moi. Go, direction le terminus de Toussaint. Avec trois kits c'est un peu chiant, le premier méandre est plus facile avec la corde en place mais le second... Halala, il est quand même bien gras et pénible. J'attends un peu Thibaut qui finit par arriver. Allez fait toi plaisir, descend ce petit puits en première. Alors ??? Y a quoi en bas ??? On peut enfin courir ?? Et merde, non, après cet élargissement y a un troisième méandre arrghhh... Re pas large mais qui passe... La suite est bien là, le petit actif coule tranquillement et le courant d'air s’y engouffre pire que sur les hauts de Hurle-vent.
Nous sommes déjà en retard depuis quelques temps et là on risque bientôt de ressortir en 2020, si on ne se grouille pas... Demi-tour on laisse la suite pour une prochaine fois. On ressort un peu retard et la marche retour se fait dans un froid glacial. On arrive au Cayolar vers 23h, les filles se préparaient à venir nous chercher… On passe encore une fois une bonne soirée, avec un excellent repas copieusement arrosé.

Le lendemain, tranquille nous rangeons et remettons en place les quelques tôles du toit, tandis que les filles partent prospecter une petite heure.
Ce fut donc une chouette fin et un super début d’année.
Pour le Bidon, certains risquent de râler un peu au niveau des largeurs des méandres… mais ça demanderait un travail trop important de tout élargir. Seul le dernier méandre est à l’heure actuelle chiant et salissant. Le nouveau méandre entrevu n’est pas large non plus et il faut monter de 6m pour trouver un passage praticable, c’est un peu expo. Le trou n’est pas profond mais il commence à devenir physique, il faut organiser un peu mieux les sorties que nous au nouvel an, genre pas en début d’après midi après le mal aux cheveux de la veille…

Mais pour du Mondmilch c’est du beau Mondmilch…