Spéléo-Canyon Saint-Herblain

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Lot septembre 2021

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AyralsL’incertitude météo nous a fait abandonner les projets de rivières souterraines pour des cavités plus sèches. Nous avons avant tout voulu découvrir des cavités que nous ne connaissions pas encore.
Le vendredi, l’arrivée dans l’après-midi du premier équipage permet à Arnaud, Adrien et Olivier B. de découvrir la grotte de Marut à Théminette. Galerie horizontale sans grand développement, elle offre des volumes généreux. Une C30 a été suffisante pour l’équipement de la vire au-dessus du lac (même si les ancrages se poursuivent bien plus loin). Une C25 est suffisante pour descendre le plan incliné (prévoir une trentaine de mousquetons et des sangles). Le fond de la galerie est ventilé ; une grosse désobstruction est en cours.

Le soir nous nous retrouvons au gite avec Sonia qui nous fait découvrir une spécialité du Quercy qu’elle nous a préparé : la Pescajoune.

Jean-Louis a fait jouer ses relations pour que l’on ait l’autorisation d’accéder au réseau de la perte des Ayrals via le puits Nobel. Nous avons rendez-vous le samedi de bon matin avec les spéléos de Miers qui nous guident jusqu’à la porte métallique protégeant cette entrée artificielle. Première surprise, la porte a été sabotée (c’est parait-il récurent) et le système de verrouillage est complètement bloqué. Nos hôtes ne nous laisseront pas dépités, ils repartent au village et reviennent avec des renforts et de l’outillage lourd pour percer l’épaisse paroi et scier le pêne. Finalement, à la mi-journée le passage est libéré et nous nous introduisons par cette trappe. Cela valait la peine d’attendre, le gros réseau est rapidement atteint et c’est une merveille : gypse, aragonite et plafond en « mosaïque ». Nous avons également vu des concrétions gris-bleutées. La progression est facile sauf pour certains (pont de singe au-dessus de la vasque). La rivière est atteinte et nous remontons à l’amont jusqu’au bivouac, il se fait déjà tard et nous devons faire demi-tour après une photo de groupe devant la cascade. Le retour est très rapide (1h30) ; une partie du groupe abandonne l’idée de repasser par le pont de singe et traverse par la vasque. Nous sortons à l’air libre sous des trombes d’eau, sales comme des pieds et trempés comme des soupes.

Retour au sec dans le gite et repas japonais avec des Ogonomyaki.

 

Concrétions bleuesDimanche, Arnaud nous a organisé la visite de l’igue de Bar avec l’aide des spéléo d’Abymes. Nous avons rendez-vous avec Jean-Luc sur le bord de la route et nous rejoignons sur le chemin d’accès un autre Arnaud. Cependant ce chemin n’est pas carrossable car le champ a été labouré. Nos guides nous dissuadent de poursuivre. Nous réunissons le groupe pour décider d’un plan C sous une forte pluie. Mais finalement, l’idée de remettre les combis glaiseuses et mouillées a démotivé une majorité. L’heure est déjà tardive et nous voulons absolument nettoyer le matériel avant de rentrer sur Nantes. Olivier D. nous guide jusqu’à une base de loisirs sur les bords de la Dordogne à Gluges. Après le nettoyage, nous trouvons un refuge précaire pour casse-croûter sous des parasols en paille censés donner un petit air de vahiné, ce qui fera dire à certains que c’est la mousson à Tahiti.

Merci encore aux spéléos lotois pour leur accueil et leur aide chaleureuse.

Bivouac