Spéléo-Canyon Saint-Herblain

  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size
Site du Spéléo Club de Saint Herblain

Camp d'été 2021 massif des Arbailles

Envoyer Imprimer PDF

Coloration GA306, photo Brice MaestracciUn camp d’été avec la présence de nos amis Limougeauds (entre autres) en première semaine. Mais nous n’étions que huit nantais seulement à participer aux expéditions spéléologiques. La première semaine, plutôt morose au niveau météo, a vu partir progressivement l’essentiel des convives pour une équipe plus restreinte en deuxième semaine  avec  quatre spéléos. Toutefois, le programme en cette deuxième période a été davantage en phase avec ce que nous avions planifié et nous a permis d’avancer dans nos explorations.

Dans le GA 306

Ce camp est l’occasion d’y réaliser une deuxième coloration, alors que la précédente avait été faite dans la Taupe. Accompagnés de Brice qui a fait de superbes photos, Jean-Louis et Tibo ont injecté la Rhodamine G dans le bas de la rivière de la salle Frachon. En parallèle, Pascal, Olivier D. et Audrey s’affairaient à différents niveaux de la cavité pour faire les prélèvements de roches planifiés par Pascal. Une pensée pour les courageux Thomas et Valérie qui ont déposé 15 jours plus tôt les capteurs au fond de la Taupe. Sans eux, cette coloration aurait peu d’utilité et on espère confirmer sous peu la jonction (au moins par l’eau) de nos deux gros réseaux.Une semaine plus tard, Olivier B. et Louise descendent pour reprendre la topographie de l’aval. Une partie du colorant est resté au fond de la vasque sans s’être dissous. Après agitation de cette retenue d’eau, la rivière se colore de nouveau en rouge. Ce flux coloré nous sera utile pour confirmer le cheminement de l’eau jusqu’à la voute mouillante et même au-delà, dans la vasque du siphon final. Le courant d’air dans le haut du chaos final est toujours présent. Une poursuite est toujours à espérer mais ce chaos reste dangereux par endroits. La reprise de la topographie de la Vitelloise n’a pas été menée faute de temps. L’escalade du shunt avait été rééquipée (par Vincent ?), la corde est correcte. Le lendemain, Sébastien et Pascal descendent à leur tour et croisent les premiers. Le but est de lever l’interrogation sur le méandre Loric. L’hypothèse de voir ce méandre aboutir dans une nouvelle salle est malheureusement démontée, le Loric débouche bien dans la grande galerie du Sphinx et aucune lucarne ne prolonge ce méandre de l’autre côté de la galerie. C'est aussi l'occasion pour Sébastien pour qui c'est la première visite de monter voir la salle du miroir et d'observer le décalage des couches et la zone de broyage due à la faille. A noter que les tentes et duvets du bivouac sont à bout. Une remontée du bivouac est à prévoir.

Lire la suite...
 

Camp Gèdre canyon et spéléo glaciaire

Envoyer Imprimer PDF

Camp Gèdre compilNous profitons encore de nos amis toulousains d’Aterkania pour mener un interclub canyon SCSH/ATK.
Ce traditionnel camp familial de juillet a été planifié du côté français des Pyrénées. Nous campons sur les hauteurs de Gèdre acculés dans le secteur de Gavarnie alors que le tour de France passe plus bas dans la vallée. La météo ne nous a pas été des plus agréables en début de semaine avec des températures « hivernales » et des orages. Nous avons dû compenser par des petites randonnées de moyenne altitude, cirque de Troumouse, cirque d’Estaubé, val d’Aspé.

Dans les canyons
Ossau supérieur : canyon d’altitude toujours aussi beau (et froid) avec cette vue aérienne sur les estives. Le niveau d’eau assez important nous obligera en raison de la participation des enfants, à se dérouter de certaines cascades avec des relais humains. Les marmottes sont toujours là pour nous accueillir à l’arrivée.

Arribère :  c’est une découverte pour les participants. Le seul qui l’avait fait (il y a des siècles) était resté au camp, démotivé par cette météo. Ce canyon est très peu pratiqué et nous avons progressé à travers ronces et orties pour descendre dans ce petit ruisseau encombré par la végétation. Il y a heureusement dans la seconde partie quelques belles verticales sur laquelle les ados ont pu tester les techniques de bouclage de corde et de débrayage par le bas avec reprise de charge. Une bonne journée pour nous mais cela reste un canyon de moyen intérêt. L’équipement en broches est correct mais des sangles et nodules à demeure commencent à vieillir. On peut le faire avec plus d’eau. Le chemin d’accès est resté introuvable dans sa dernière partie.

Lire la suite...
 

Spéléo massif des Arbailles mai 2021

Envoyer Imprimer PDF

Trou NoirPour l’Ascension 2021 une météo fraiche et pluvieuse est prévue. De ce fait, nous restreignons l’affluence au cayolar pour ne pas nous retrouver à seize massés autour du poêle. Finalement, nous ne sommes plus que huit à l’arrivée : Jean-Louis, Pascal, Fabrice, Thibault, Audrey, Olivier D, Olivier B et Arnaud dont c’est la première visite sur le massif.

Les trois jours sur place se font avec un groupe motivé qui s’est dispersé en plusieurs équipes. Un camp qui a connu son lot de déconvenues sous terre, voire de bévues parfois drôles. On peut saluer l’avancée de la topographie du Bidon, la topographie du Trou Noir et une poursuite du dés-équipement des Gégènes. La bonne ambiance est demeurée dans une atmosphère humide. Jean-Louis avait ramené le Champagne pour fêter la réussite en mars de la coloration de la Taupe. A noter que Fabrice, Arnaud et Jean-Louis se sont appliqués à refaire une porte à la cabine des toilettes sèches, rapidement remise en service.

Les sorties s'enchaînent.

Thibault et Audrey partent déséquiper une partie des Gégènes jusqu’au puits des Grands Espaces où Pascal doit encore tenter l'approche aérienne d’une lucarne pas encore visitée. Une partie des cordes est laissée au niveau de la salle à manger. Cependant, Thibault déséquipe de manière excessive car Jean-Louis et Pascal ne pourront pas, deux jours plus tard, atteindre l’endroit où ils comptaient équiper une vire, faute de cordes suffisamment longues. En compensation un guide sera installé pour faciliter le passage du grand pendule des Typas et toutes les vieilles cordes seront remontées.

Lire la suite...
 

Spéléo dans le Doubs Pâques 2021

Envoyer Imprimer PDF

Grotte de CrototIra, ira pas ?
Les dernières mesures sanitaires énoncées par le gouvernement, nous laissent à penser que nous sommes plus ou moins autorisés à nous déplacer pour ce W.E. de Pâques et nous restons cinq motivés à vouloir en profiter. Pour Sébastien et moi, c’est un retour aux sources puisque la Franche-Comté a été pendant des années le théâtre de nos premiers pas souterrains. C’était cependant il y a plus de 25 ans et les souvenirs ne sont plus aussi fidèles à la réalité…

La Malatière
Cette grande classique d’initiation est au bout du chemin à proximité de notre gite qui porte de fait le nom de « gite de la Malatière ». Idéal pour notre heure tardive d’arrivée, le cheminement est assez rapide dans ce grand réseau horizontal qui fut à l’origine une des plus belles grottes de Franche-Comté. Facilement accessible depuis plus d’un siècle à un public non respectueux, elle a été en grande partie saccagée. Le métro, joignable après l’installation d’une vire et le passage d’une chatière au plafond, reste un peu préservé. Après quelques hésitations de parcours, le terminus 1957 est atteint au bout de 3H après une alternance de passages étroits et de galeries spacieuses. J’entrevois la suite désobstruée en 1993, exploration à laquelle j’avais alors participé, mais nous devons faire demi-tour pour récupérer à temps Louise à la gare de Besançon. Nous nous hâtons sur le chemin du retour avalé en 1h. A noter qu’il faut prendre un peu plus de matériel que celui indiqué sur le topoguide de Yves Aucant de 1990, particulièrement pour la vire : prendre une C25, 6 amarrages sur plaquette et plusieurs AN, (2 spits pour une main courante c’est du très vieux référentiel !! )  le R4 du métro était équipé en fixe ; l’équipement est plus que conseillé, le parcours est très glissant. Présence d’eau au fond, je n’en avais jamais vue autant auparavant. TPST : 4 h pour un peu plus de 1km de développement.
A la chaleur du poêle de la cuisine, les copains ont attendu jusqu’à minuit mon retour, accompagné de Louise, pour que l’on déguste ensemble la quiche préparée par Bertrand.

Lire la suite...
 

Arbailles février 2021

Envoyer Imprimer PDF

IH464Samedi : massacre à la tronçonneuse

Couvre-feu oblige, l’arrivée au Cayolar a été prévue en début d’après-midi. Nous nous attaquons sans tarder à la réfection du sentier menant aux zones GA puis IH, sentier impraticable depuis les diverses tempêtes (voir CR Toussaint 2020). Pas de neige mais un vent très violent sur les crêtes qui nous confère une démarche de pantins ivres. Une rafale plus forte que les autres arrache les lunettes du nez de Fabrice, elles s'envolent au dessus d'un arbre et disparaissent dans une doline située 50m plus loin. Nous ne les retrouverons pas malgré des recherches appuyées. Une fois dans la forêt, nous sommes à l’abri mais restons casqués par précaution. Fabrice manie sa tronçonneuse avec une aisance remarquable, et nous autres élaguons petitement à la scie. Le chemin est dégagé jusqu’à la zone IH. Sur le retour, nous croisons Thomas et Valérie venant à notre rencontre. Avisée, Valérie a ramassé une chute de sciage pour faire un dessous de plat. Comme tout le monde est jaloux , Fabrice dégaine la tronçonneuse et débite en rondelles l’un de nos anciens obstacles. Nous repartons tous avec notre dessous de plat.

Dimanche : l’abominable Bidon

Thomas est venu une fois de plus pour en découdre avec ce trou étroit et glaiseux. Il avait commencé à équiper un shunt par le haut du deuxième méandre pour rendre la progression moins pénible. Thibaut et Fabrice l’accompagnent pour topographier ce nouvel itinéraire. Pascal et Olivier, moins téméraires, feront quelques élargissements de confort et sont censés équiper des barres à béton dans le premier méandre en guise de prises de pied pour faciliter son franchissement. De fait, Olivier force au dernier ressaut. C’est décidé : on ré-élargit. La première équipe sort tôt : Thomas doit rentrer chez lui avant le couvre-feu et Fabrice a planifié d’emmener Florian, un ami de son fils Paul, dans les premiers puits de la Taupe pour l’initier. Nous retrouverons Thomas et Valérie le soir au cayolar, ils ont finalement décidé de rester pour diner et partir tôt le lendemain. Cela fait plus de deux heures que Thomas est à l’apéro et il est assez prolixe sur le Bidon. Il regrette que nous ne puissions pas l’accompagner plus loin pour l’exploration, et en parallèle il nous en brosse un portrait repoussant. « Mais après…, c’est abominable ! » Pas sûr que l’on soit motivé pour y aller !

Lire la suite...
 

Lot octobre 2020

Envoyer Imprimer PDF

Igue de Saint SolPour cette dernière sortie avant un nouveau confinement, direction le Lot avec une troupe composée de spéléologues expérimentés que les nouveaux regardent avec admiration.
Ainsi, Bertrand, Alexis, Adrien, Julien et Océane se sont initiés auprès de leurs mentors dans une première igue du Lot. Après un petit-déjeuner préparé collectivement, l’arrivée se fait sur les coups de onze heures au bord de l’entrée de l’igue de Diane (ou du Drapeau) équipé la veille par Louise, la benjamine de l’équipe. La descente se fait sous l'œil aguerri des cadres.

Suite à une marche d’approche de vingt minutes, nos initiés s’appliquent à franchir une impressionnante “dev”. Après un joli puits d’entrée de 30 mètres, nous passons une pente d’éboulis, un passage bas et de jolis phénomènes à observer. Nous arrivons dans une salle pour manger une salade en compagnie d’une petite chauve-souris discrète. Deux de nos initiés n’ont pas réussi à monter la pente boueuse qui menait à une chatière, leurs bottes de voile leur portant sacrément préjudice. Après cette exploration de 60 mètres de profondeur pour un développement total de 180 mètres, encouragé par l’harmonica de Thibault, nous reprenons le chemin du bercail à dix-sept heures.

Au deuxième jour, le groupe se sépare pour couvrir un plus large territoire. Celui mené par Thibault part en avant pour équiper l’igue de Viazac. Et c’est parti pour une descente de 65 mètres dans un joli trou. Tout le monde passe la vire aérienne avec quelques difficultés palliées par la pédale d’Alexis qu’il vient y installer. Océane galère un moment… un très long moment, réussit enfin à se sortir de la vire, pour se retrouver entortillée dans une corde installée par un autre club. Sauvetage express de Thibault qui vient dépatouiller la demoiselle en détresse. Thibault, Alexis et Philippe iront découvrir quelques secrets de l’igue dont la galerie Martel et le pont de singe à la côte de -100. C’est Philippe qui se colle au déséquipement.

Lire la suite...
 

Arbailles nouvel an 2021

Envoyer Imprimer PDF

Conditions hivernalesDes conditions hivernales

Les années se suivent et ne se ressemblent pas, ce dernier nouvel an au cayolar ne s'est pas passé en tee-shirt sous le soleil. Les précipitations de neige quasi quotidiennes nous ont détourné en partie des objectifs envisagés et les quatre jours entiers sur place nous ont vu davantage sur raquettes que sur cordes. Mais qu'importe, la magie de la montagne sous la neige était présente.

Il nous aura fallu du temps pour effectuer les navettes afin de monter le matériel en traîneaux depuis la route qui monte à Ahusquy, pour collecter et débiter du bois de chauffage et enfin pour déneiger de manière répétée les abords du cayolar sous peine de ne plus pouvoir ouvrir la porte au petit matin. Malgré tout, quel plaisir de se retrouver tous les quatre : Pascal, Fabrice, Jean-Alain et Olivier, le soir autour de notre petite table en formica à côté du poêle ronflant et chauffé au rouge.

Bon, à part cela, quid des activités purement spéléos ?

Lire la suite...
 

Camp d'été Ariège 2020 Canyon

Envoyer Imprimer PDF

Canyon AriègeLa covid aura eu raison d’un bon nombre de sorties prévues au planning en ce début d’année mais, fort heureusement, le camp d’été en Ariège a pu se maintenir. Nous ne savons pas si cette atmosphère de confinement a aidé mais nous avons fait carton plein avec pas moins de 17 personnes plus ou moins jeunes, plus ou moins débutantes mais avec la même motivation pour « en bouffer » en spéléo et/ou en canyon.
Il a bien fallu loger tout ce petit monde et, par chance, nous avons trouvé un gîte idéal perché dans la montagne où nous avons pu poser nos quartiers sans trop nous marcher dessus.
Le programme des arrivées et des covoiturages fût complexe mais l’essentiel est que tout le monde soit arrivé à bon port ! Le groupe de canyoneurs composé de Christophe, Jean-Alain, Lindsey et moi a préféré arriver dès le vendredi soir pour éviter les bouchons et profiter d’une journée supplémentaire d’activité. Nous avons donc ouvert le camp et nous avons été rejoints plus tard dans la soirée par Hélène, Thibault et Audrey. Nous partirons tous en canyon le lendemain puisque le matos spéléo était encore en transit dans plusieurs voitures venues de différentes destinations. Quand on vous dit que c’était complexe…

Lire la suite...
 

Camp d'été Ariège 2020 Spéléo

Envoyer Imprimer PDF

Gouffre GeorgesL’ensemble du département de l’Ariège compte un bon nombre de spots pour la spéléologie. Comme nous sommes basés au sud du département, nous en profiterons pour explorer quelques cavités sur le massif des étangs de Lers, moins accessible de la plaine car proche de la haute chaine des Pyrénées Plus particulièrement nous nous intéressons au réseau du Gouffre Georges connu pour sa géologie particulière. Après avoir pris contact avec les spéléos locaux, nous venons au camp avec une liste de cavités susceptibles de nous intéresser.

Nous sommes suffisamment nombreux en spéléo pour faire deux groupes, et démarrons par deux petites cavités que l’on nous a conseillées :  les Coumettes et les Crapauds, histoire de nous mettre en jambe. Comme indiqué dans le topoguide, l’entrée des Coumettes est difficile à trouver (Les indications du topoguide de Phil et Flo nous ont plutôt perdu). Par conséquent, une partie de la journée est passée à fouiller sous-bois et fourrés. Par bonheur, le site de montagne est magnifique et le soleil radieux. L’entrée de ce «terrier«  souffleur est finalement repérée dans  l’après-midi et nous équipons vite fait jusqu’à la salle. Faute de temps, nous n’irons pas plus loin. Les « Crapauds » plus simple à trouver, aboutit également aisément sur une salle. Les suites plus étroites sont moins intéressantes. A noter que le crapaud était bien dans le trou et ne s’est pas transformé en Prince Charmant au grand dam de nos féminines.

Lire la suite...
 


Page 3 sur 14