WE de novembre dans le Lot

Simon
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Lot Novembre 2016Mise en jambe le vendredi matin au Cuzoul de Sénaillac avec un premier groupe : Philippe, Gustave, Jean-Louis et Yohann. Descente sur un très beau cône d’éboulis éclairé par la lumière du jour. Une fois à l’intérieur et avant d’allumer la frontale, on est complètement entouré par l’obscurité, ce qui donne une belle sensation de volume dès l’entrée.
Nous sommes suivis de près par les nouveaux : Sylvain, Emmanuelle et David (accompagnés de Anne et Olivier), fraîchement sortis de leur courte nuit passée dans leur voiture, enlisée au milieu d’un champ !

Enchaînement l’après-midi à l’Igue du Drapeau, cavité avec de très belles concrétions. Je décide de suivre Matthieu qui commence une escalade glissante pour se faufiler dans une chatière qui « gratte un peu », dèsescalader, puis aller à une autre chatière qui « gratte un peu plus » (passage sans le baudrier, un bras devant, l’autre le long du corps) qui mène à une petite salle pour contempler une fine et unique colonne concrétionnée.

Le soir, raclette générale pour se réchauffer, avec les collocs Toulousains du gîte.


Le lendemain. Igue de Crouzate. Cavité très complète en compagnie d’Isabelle, Anne et Denis avec un bel équipement de Yohann pour nous amener jusqu’au fond, doucement mais sûrement ! L’entrée se fait debout par une large ouverture dans une doline, puis progression sur vire dans des méandres pour arriver sur deux puits successifs.Lot novembre 2016

Nous sommes rejoints au fond par la team des marathoniens déjà sortis de leur premier trou ; Jean-Louis, Olivier, Gustave et Philippe. A noter un belle proposition de Philippe pour un nouveau type d’équipement, encore mal compris, le frac/dév (private joke, on en dira pas plus…).

Le soir, grande tablée avant la dernière nuit au gîte avec un pic de fréquentation de 28 personnes (sans compter les enfants je crois...) dans le même dortoir. Pour l’occasion, un menu osé concocté par Olivier : soupe à l’oignon / mogettes. Merci Olivier, c’était délicieux !

Une belle balade pour finir à l’Igue de Saint-Sol. Grande cavité horizontale proposant une succession de passages très différents : multiples concrétions et coulées de calcite, une nuée de chauves-souris suspendues, un paysage de blocs de calcaire morcelés tombés du plafond créant des ruines souterraines, pour se terminer sur une galerie de sculptures en terre.

Le retour se fait sur un bon P60 à remonter histoire de bien se finir avant de prendre la route !