Découverte de la spéléo à la grotte Cuchon

Nos nouvelles recrues
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Cuchon janvier 2012Nous y voilà.

Après deux heures de route et un pique-nique vite avalé. Nous nous apprêtons à nous faire engloutir (volontairement!) par une bouche d'égout et à plonger au cœur d'un labyrinthe sans fin.

Cuchon s'ouvre à nos pieds et il nous suffit d'y pénétrer pour y découvrir ses secrets. Harnaché de pied en cap, le casque sur le front et la boue à nos bottes, nous progressons lentement mais sûrement à travers ce monde souterrain. Une nouvelle dimension faite de roche, de glaise et d'émerveillement se révèle à nous. A peine avons-nous parcouru quelques pas dans cet univers, qu'il faut ramper, escalader, se glisser entre les roches et avancer dans des boyaux sans fin, avec une petite pensée pour nos amis claustrophobes.

Cuchon janvier 2012Mais déjà la salle des arches se dessine sous les faisceaux de nos lampes et nous passons sous ses arcades avec fascination. Enchâssé entre les quatre murs d'une salle, nous apercevons ensuite le bloc qui flotte, qui ne nous laisse guère plus de cinquante petits centimètres, pour nous faufiler entre lui et le plafond. Nous traversons le siphon de sable, dont il faudrait modifier le nom, étant donné qu'il n'y a plus de siphon. Puis, nous arrivons dans les yoyos : des montagnes russes à n'en plus finir, avec, heureusement, des descentes plus longues que les montées.

A la moitié de notre parcours, nous nous engageons dans la galerie Nord. Et, au milieu de ce monde de ténèbres, nous tombons sur une forêt blanche et pure, où des centaines de concrétions disséminées sur la roche se dévoilent soudain sous nos yeux. Des colonnes, drapés, stalactites et fistuleuses, ayant pris des milliers d'années à se former, nous exposent leur beautés. Après multiples détours par la galerie des lumières, où des fontaines d'étoiles semblent s'écouler le long des parois, nous nous décidons enfin à reprendre les yoyos pour sortir de ces obscurs tunnels.

A la suite de six heures de spéléo intensive, nous revoyons le soleil, avec la certitude que l'Homme est tout de même fait pour vivre sur la terre.