Week end en Charente 29 et 30 janvier 2011

Matthieu, Jean-Louis
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PortraitC’est parti pour une sortie en Charente, près de La Rochefoucault.
Nous sommes douze pour cette virée et le programme est chargé : trois cavités sont prévues mais au final nous n’aurons le temps d’en visiter seulement deux.

Le point de rendez-vous est donné vendredi soir chez Jean-Louis. J’ai fait les courses pour le week-end à partir de la liste « réserve club » communiquée par Jean-Louis. En fait, ayant confondu cette réserve avec la liste des achats à effectuer on se retrouve avec tout en double. S’il est recommandé de doubler les amarrages en tête de puits en matière de nourriture cette « sécurité » est superflue et nous devons compléter ces achats dans la grande surface la plus proche, ce sera : pâtes bolognaise et couscous pour tout le monde.
Arrivés aux gîtes vers 22h30 où nous attendent Pauline  et Nathaniel,  nous découvrons ce qui sera sans doute le meilleur pied à terre que nous puissions avoir lors d’une sortie spéléo. Hormis un problème de chauffage, les gîtes sont classieux avec des douches chaudes (très important).

Samedi 29 Janvier 2011 :
Pauline, Nathaniel, Christophe, Fabrice, Emilie, Julien, Clémence, Karim, Matthieu et Jean-Louis.

Départ pour «la fosse mobile». C’est la première sortie pour Karim qui étrenne sa combinaison, et la deuxième pour Julien et Clémence après la grotte Cuchon. Nous avons la surprise de constater que la patronne du bistro du Pont d’Agris a déjà donné la clé à un groupe de spéléos. Elle pensait l’avoir donné à Jean-Louis qui lui avait téléphoné quelques jours auparavant. Nous devrons nous adapter et composer avec cette équipe inattendue. Par chance, lorsque nous arrivons sur le site, ils ne sont pas encore tous descendus et nous parvenons à trouver un accord sur la façon de gérer la surpopulation (15 personnes). Ils équiperont deux voies et nos deux futurs initiateurs en équiperons trois. La pose récente d’un IPN facilite en effet la multiplication des équipements.

Délestés de notre quincaillerie (descendeurs, poignées...) nous gardons uniquement baudrier et longes  pour la poursuite de la visite. Jean-Louis nous guide dans ce labyrinthe, il est le seul à connaître le réseau (7km de galeries). De toute façon, pas moyen de se perdre avec le balisage en place : le blanc indique la direction de la Salle Sud, le jaune, le réseau des Boyaux ou l’inverse, et le rouge la sortie. Cependant, à certains endroits l’on retrouve les trois couleurs ! La partie étroite qui suit le puits d’entrée nous rappelle notre lointain passé de reptilien, et combien nous avons de muscles inutilisés dans la vie courante. Arrivés dans la Salle des Ruellois (passage en vire), plusieurs chemins sont possibles.

PortraitNous parviendrons après un long détour par la Grande Cassure et les Dents de Cochon à la Salle Sud vers 14h30 pour savourer une pause déjeuner bien méritée. Après avoir exploré et admiré la salle et ses diverticules, nous repartons vers la sortie par un autre chemin. Nous rejoignons l’équipe mancelle à la Chatière de l’Aigle derrière laquelle se forme un bouchon. Le franchissement de cet obstacle nécessite de la souplesse et du sang froid. Les premiers passés ne ménagent pas leurs encouragements aux suivants, mais lorsque les lois de la physique s’imposent, le détour par le Tunnel est le bienvenu.

Arrivés tous au pied du puits d’entrée (pardon, de sortie), une longue attente débute.Une fois les cinq spéléos manceaux sortis, Fabrice monte au fractionnement pour contrôler les passages : contrôle d’identité, de la carte fédérale, de la validité du certificat médical, des vaccinations, bref le courant ! Nous ressortons tous à la nuit tombante après environ 8h passées sous terre, les phares des voitures nous aident à nous changer. Direction les gîtes pour une soirée au coin du feu en sirotant des bières (avec un peu d’alcool).

Dimanche 30 Janvier 2011 :Portrait
Pauline, Nathaniel, Christophe, Fabrice, Emilie, Manon, Clémence, Karim, Matthieu et Jean-Louis.

Le matin certains se réveillent les pieds et mains dans l’eau gelée pour nettoyer le matériel de spéleo dans le petit ruisseau en contrebas des gîtes. Les combinaisons à peine lavées ont la fâcheuse tendance à geler. Nous avons en effet souhaité visiter la Grotte du Sabbath avec des équipements propres pour ne pas souiller la cavité. Deux équipes sont constituées pour faciliter la fluidité du trafic (nos amis manceaux nous précèdent également pour la visite de cette cavité). L’excellente coordination fera que nos deux groupes ne se rencontrerons pas du tout, ce qui posera quelques soucis dans la transmission des informations (carte IGN pour localiser la cavité et le domicile de la propriétaire à qui l’on doit rendre la clé du cadenas de l’entrée…). Précision importante pour les futurs visiteurs : la route d’accès à la cavité se trouve entre deux villages : celui de  La Chaise et du Châtaignier. Dans le bourg du Châtaignier, lorsque l’on vient de Vouthon, il faut tourner à gauche en direction du lieu-dit «Chez Faurit». Ensuite il faut suivre les indications du croquis pour arriver à l’entrée du trou.
Les désagréments seront vite oubliés devant la beauté des colonnes la Galerie Blanche.
Retour à 20h30 vers Nantes.

Galerie photos : cliquer ici.