WE de novembre dans le Lot
Mise en jambe le vendredi matin au Cuzoul de Sénaillac avec un premier groupe : Philippe, Gustave, Jean-Louis et Yohann. Descente sur un très beau cône d’éboulis éclairé par la lumière du jour. Une fois à l’intérieur et avant d’allumer la frontale, on est complètement entouré par l’obscurité, ce qui donne une belle sensation de volume dès l’entrée. Nous sommes suivis de près par les nouveaux : Sylvain, Emmanuelle et David (accompagnés de Anne et Olivier), fraîchement sortis de leur courte nuit passée dans leur voiture, enlisée au milieu d’un champ !
Enchaînement l’après-midi à l’Igue du Drapeau, cavité avec de très belles concrétions. Je décide de suivre Matthieu qui commence une escalade glissante pour se faufiler dans une chatière qui « gratte un peu », dèsescalader, puis aller à une autre chatière qui « gratte un peu plus » (passage sans le baudrier, un bras devant, l’autre le long du corps) qui mène à une petite salle pour contempler une fine et unique colonne concrétionnée.
Le soir, raclette générale pour se réchauffer, avec les collocs Toulousains du gîte.
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Canyoning entre amis
 C'est l'histoire de neuf amis qui décident de partir faire du canyoning dans les Pyrénées, accompagnés et conseillés par deux guides : Christophe dit "Chri-Chri" et Philippe dit "Pilippe".
Après un pré-stage à la chaise du diable près d'Hennebont, une semaine avant notre départ, la distribution des kits le premier jour........ nous étions "ready" !
Ardane , Soussouéou, Phista , Bidouze, grotte de Bijou, Arzoubia : des canyons aquatiques, secs ou sous-terrains, ils nous ont fait découvrir l'activité pour notre plus grand plaisir, dans une ambiance bon enfant.... tellement bon enfant qu'on aimerait repartir !
A quand la prochaine ?
Canyons dans les Hautes-Pyrénées les 9 et 10 juillet
Par ordre d'apparition ... Jorge, Charlène, Charlotte, Carole, Emilie, Inès, Rui
Encore un petit week-end initiation canyon qui s’est déroulé superbement : grandes chaleurs (35°C le samedi et 28°C le dimanche), sans orage, grand ciel bleu, restau en ville à Argelès-Gazost en tongues et short le samedi soir jusqu’à 23h. Nous étions logés à Ayros-Arbouix dans un grand gîte d’étape avec des proprios adorables, une colonie de vacance sympa, et un chat qui ne demandait que des papouilles. Nous étions 7 (5 filles et 2 garçons).
Le samedi matin démarrage en trombe à 8h45 pétantes !!! Tour de France oblige !! la route devant le gîte et dans toute la vallée allait fermer dés 9h du matin : il fallait qu’on passe avant !! et on se demandait pendant les 20km si les gendarmes ne la fermerait pas sous notre nez… finalement on a réussi à passer. Petit canyon sympa le samedi (impressions ci-dessous) où on crevait de chaud en néoprène, malgré le débit tres correct (alors qu’il na pas plu depuis 1 mois) : l’eau n’était pas tres froide. Sortis du canyon, direction Luz St-Sauveur pour une coupe glacée et bière en centre-ville J.
Dimanche matin canyon similaire (impressions ci-dessous), toujours aussi chaud et débit d’eau idéal. Nous reviendrons dans cette vallée où c’était notre première fois : d’autres canyons nous y attendent.
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Premières émotions en canyon
Jeudi 5 mai 2016 : cascades arrosées : on entre dans le vif du sujet …
Véronique : c'est mon premier canyon, beauté du paysage et bonne ambiance sont au rendez vous, chacun progresse suivant son niveau. L'arrivée finale du canyon dans les gorges de l’Uhaytza est digne d'un paysage de carte postale.
Jean-Yves et Sandrine : réveil échelonné, repérage matinal des niveaux d’eau des canyons potentiels, puis départ en milieu de matinée vers le canyon d’Oïlloki : on pique-nique à l’entrée vers 11h30 puis on entre dans le vif du sujet … Jorge, Philippe et Sandrine équipent les cascades, les conditions sont idéales pour revoir l’équipement sur amarrages naturels, les débrayables sur demi-cabestan, le débrayable depuis le bas… La descente est plutôt tranquille, il y a peu d’eau. Il fait très beau et chaud (20°), on apprécie la beauté du cadre, beaucoup d’arbres dans le lit du canyon, il faudrait y apporter des tronçonneuses. A la sortie du canyon un petit groupe part en direction du canyon de Phista pour voir le niveau d’eau dans l’idée de le descendre le lendemain : sur la piste d’approche on repère de loin une cascade qui crache énormément d’eau et qui s’avère être Phista ; du coup le choix s’impose pour le lendemain de faire plutôt la partie amont du canyon : Ardane. Discussion autour de l’apéro … une autre possibilité étant de faire Ourdaybi, plus long mais qui a un faible niveau d’eau : finalement on valide ce choix.
Isa et Stéphane : on observe différents styles dans le canyon : Jorge le cabri qui saute de rocher en rocher pour avancer vite, Philippe l’aérien, Maxime le prudent qui finit par prendre confiance, Stéphane qui teste l’adhérence de ses baskets lisses, et se rend vite compte de l’existence de la gravité. Le cadre est sympa. Le maniement du 8 se fait plus véloce. La fin du canyon est magnifique, la sortie se fait telle une bande annonce de film de science-fiction : nous sortons du canyon équipés de la tête aux pieds au milieu des touristes en short à Kakouetta. Dernière étape au petit café qui jouxte la sortie de la partie touristique deKakouetta, et test de la bière basque : ça le fait et c’est mérité !
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WE technique canyon avril 2016
Les 16 et 17 avril 2016 ont eu lieu le week-end Techniques canyon Régional de notre Fédé : nous étions une petite dizaine de stagiaires sur les 2 jours, dont 7 du SCSH ainsi que 4 cadres. Les journées ont été globalement belles, sans pluie et donc très agréables. Arnaud, initiateur, était venu en famille au complet, ses enfants ont pu s’adonner aux techniques sur corde.
Orlane, du GSR, est venue nous prêter main (très) forte sur la logistique du week-end : merci beaucoup à elle. Tout le monde a mis la main à la pâte (et d’autres les doigts dans les longs ti-punch) avec le sourire. Malheureusement cette année nous n’avons pas pu avoir le bassin d’eaux-vives pour des raisons de sécurité.
Voici les techniques canyon travaillées le samedi et le dimanche :
* Passage sur main-courante * Descente en rappel sur corde simple * Passage de relais * Essai de remontée sur corde au jumar ou au 8 à l’italienne. * Mise en place de clé d’arrêt en plein vide * Equipement d’un canyon complet (du haut au bas de la falaise) pour les confirmés. * Essai des différents types de descendeur canyon (8, SFD, Oka, + 2 autres dont j’ai oublié le nom) sur la mise en place descente, contrôle descente, demi-clé et clé d’arrêt. Beaucoup ont eu des coups de cœur pour d’autres descendeurs que le classique 8. * Discussion sur les différences entre les cordes d'escalade et les cordes canyon/speleo.
Et le soir au gîte :
* Atelier apéro * Films canyons et spéléo * Pharmacie en canyon * Point Chaud en canyon * Canyon hivernal
Ce stage nous a apporté une grande satisfaction et les stagiaires ont maintenant hâte de mettre tout ça en pratique dans l’eau vive…
Spéléo Lot Paques 2016
Deuxième sortie de l’année après celle des Arbailles qui a eu lieu courant février, ce long week-end est l’occasion de retourner encore une fois dans cette magnifique région des causses du Lot. Nous sommes huit à l’arrivée, hébergés dans un gîte très sympa à Espédaillac : Thibaut, Jean-Louis, Fabrice, Coralie, Matthieu, Yohann et les petits nouveaux Philippe et Jean-Yves.
Le groupe se scinde en deux le samedi après un lever à 7h au son des cloches de l’église toute proche afin que les débutants puissent aller visiter le Cuzoul de Sénaillac tandis que les « experts » équipent l’Igue de Saint-Martin avec Pascale du club de Figeac qui nous rejoint pour l’occasion. Le Cuzoul est fidèle à lui-même : facile d’accès, assez impressionnant lors de l’arrivée à la base du puits d’entrée et très agréable à visiter. La cavité est néanmoins gazée et nous évitons d’aller nous mettre dans les petits boyaux ici et là afin de ne pas s’essouffler inutilement. Nous remontons rapidement et croisons trois groupes de spéléo distincts qui commencent à équiper les voies parallèles du puits d’accès. Au total près de 25 personnes !!! Merci aux cloches de nous avoir fait lever si tôt !
Nous rejoignons le deuxième groupe à l’igue Saint-Martin sous un grand soleil printanier et nous explorons ensemble cette deuxième cavité toujours aussi magnifique et très propre avec ses deux puits de 30m inclinés. Nous terminons cette journée en sortant assez tôt pour nous permettre de profiter des rayons du soleil de fin de journée et de savourer un apéro en terrasse pour la seule journée chaude du week-end. La soirée avance, les boites de cassoulet apportées par Thibaut remportent un franc succès et la discussion ne tarit pas.
Sur les coups de 23h, pendant que les premiers fatigués partent au lit, le reste du groupe décide qu’il n’a pas fait assez de spéléo et part faire l’Igue de la Crouzate ! Il en ressort vers 2h du matin et marque durablement la spéléo locale qui, je cite, dit « vous êtes complètement fous ! ».
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Spéléo en Ardèche, juillet 2005

Cette année le pont du 14 juillet est l'occasion d'une virée en Ardèche du côté de Vallon Pont d'Arc avec dix membres du club. Nous avons réussi à trouver peu de temps auparavant un camping, simple et pas cher, qui nous permettra de passer quelques bons moments dans des mobil homes. Plusieurs classiques sont au menu car ce séjour est une première pour une majorité d'entre nous.
Le samedi, nous visitons l'Aven de Noël qui est une très jolie cavité concrétionnée avec tout de même un P90 d’entrée. Elle a bénéficié d'un balisage empêchant une bonne partie des dégradations. Nous profitons ainsi de superbes galeries entièrement blanches du sol au plafond sans détérioration des visiteurs précédents.Cette cavité est aussi connue pour son squelette de chauve-souris calcifié mais après deux heures de recherches infructueuses, il faut se rendre à l'évidence que ce ne sera pas pour cette fois.
Dimanche le groupe se scinde en deux : une partie part faire de la première dans une grotte tenue secrète avec des spéléos de la région pendant que l'autre partie visite l'Aven des Pèbres. Cette petite grotte est relativement facile à équiper. Son intérêt réside dans son immense salle avec ses orgues et ses colonnes. Nous profitons de cette courte visite pour aller ensuite piquer une tête dans l'Ardèche. Il fait 27°C même après 22h alors pourquoi se priver...
Nous nous retrouvons ensuite le soir chez les beaux-parents d'Olivier, producteurs de champagne, pour une soirée mémorable à base de fines bulles, de grillades et de côte de bœuf.
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Traversée de la rivière de Saint-Christophe
La rivière de Saint-Christophe est une classique traversée d’initiation que nous visitons régulièrement.
Traditionnellement nous passons par le puits d’entrée d’une vingtaine de mètres qui permet d’accéder directement à l’amont de la rivière. Il suffit ensuite de laisser les baudriers au pied du puits car la progression au fond du lit du cours d’eau ne nécessite pas d’équipement. Cette habitude a un fondement car après 1600 m de marche et de ramping, la sortie de la cavité se fait après le passage d’une voûte mouillante d’une vingtaine de mètres de longueur qui laisse peu de place entre le plafond et la surface de l’eau. Ce qui oblige à s’immerger presque complètement, et peut bien-sûr, sans combinaison néoprène, refroidir et impressionner les débutants. La sortie étant proche, en général tout le monde se baigne, part se sécher et se réchauffer rapidement, après avoir eu la surprise de déboucher dans le lavoir en bas du village. On se doute que faire le trajet en sens inverse pourrait rebuter ceux qui manquent de témérité.
Mais pour cette fois, Pierre étant en charge des trois petits nouveaux, j’ai décidé unilatéralement de briser le tabou des traditions et de commencer la balade en passant par le lavoir. Jean-Louis étant aussi rebelle que moi a choisi de m’accompagner et même d’emmener sa fille Manon. Ceci constituera aussi un test pour la sortie programmée en juillet avec les jeunes de l’IME.
Dès notre arrivée, la vérification du niveau d’eau au sortir de l’émergence nous rassure : il a plu la veille mais la rivière est presque à l’étiage et ne montre aucune turbidité. Par curiosité, j’ai prévu de faire quelques observations dans les laisses situées à une centaine de mètres de l’entrée, ayant déjà vu en hiver des anguilles remonter jusqu’à presque un kilomètre de l’entrée. Avec le réveil de la nature y aurait-il encore des bestioles en visite souterraine ? Malheureusement j’apprends qu’un groupe de spéléos doit faire la traversée le matin. Leur passage va soulever la fine couche de limon présente au fond du lit et troubler l’eau. Vers midi nous les voyons jaillir de la voûte mouillante. Romain du CDS79 les accompagne et nous explique qu’il a fait une opération de dragage du fond au printemps pour faciliter le passage à l’entrée.
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