Septembre 2012, -780m au gouffre de La Taupe
Laurent Richard, Jean-Louis Thomaré
Cette sortie a engagé douze spéléos de plusieurs clubs en trois équipes : SC Burnia de Galdames, SC Haute-Vienne, SC Saint-Herblain. Trois pointes au fond, quatre escalades, trois cent cinquante mètres de première, trois cent mètres de topo et une crue.
Equipe 1 : Lotina, Shaila, Laurent
Vendredi 7, nous entrons à 21h dans la Taupe. La cavité est particulièrement sèche, même le puits des coquillages n´est pas arrosé... Nous arrivons vers 3h au bivouac après avoir dû planter quelques spits et faire quelques changements dans une partie de l´équipement rouillé ou bouffé par la "lèpre". Coucher à presque 6h, le bivouac est parcouru par un courant d´air du tonnerre.
Samedi 8, lever vers 12h. Déjeuner et préparation pour aller équiper le fond jusqu'au siphon. Shaila, peu habituée aux "grandes courses" reste au bivouac pour se réserver pour la remontée. Nous descendons jusqu'au siphon en équipant le canyon de l´hirondelle dont il faut changer la plupart des cordes (les cent dix mètres de cordes que nous avons descendu y passent). Cinquante mètres avant le siphon, nous allons voir un affluent à main gauche. Il s´agit d´un méandre recouvert de boue de bas en haut (1m à 3m de haut, 1m de large en moyenne). Le courant d´air est très nettement aspirant, nous nous arrêtons après une grosse centaine de mètres sur une escalade de 8m que nous ne montons pas faute de corde pour redescendre les parois glaiseuses. Retour au bivouac en remontant quelques cordes du canyon et en faisant un peu de vidéo. Retour à 22h au bivouac comme prévu pour que Shaila ne s´inquiète pas trop.
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Camp d'été 2012, massif des Arbailles
L’exploration spéléologique est souvent âpre et demande une constance et une motivation permanente surtout quand les découvertes rêvées ne sont pas au rendez-vous.
La première semaine a vu la suite des recherches dans un des gouffres que nous explorons : le GA306. Cherchant toujours une connexion avec le gouffre de la Taupe tout proche, trois équipes motivées ont exploré plusieurs pistes : équipement d’une vire en haut de la salle des Toulouzinzins, poursuite de l’escalade du puits de la Vitelloise, recherche dans l’éboulis au fond de la grande salle Frachon, exploration en néoprène de la deuxième voute mouillante à -460, équipement dans un actif d’un petit réseau en bas du puits de 90m. Aucun de ces efforts n’a été récompensé. Il y a surement un passage mais où ? Cherchons-nous au bon endroit ? Nos topos sont-elles suffisamment fiables ? De la même façon, dans le gouffre des Gégènes l’équipement d’un méandre au dessus de la salle de Lune n’a rien donné. Le mauvais temps s’étant mis de la partie, le moral des troupes a suivi la baisse des températures et de la pression atmosphérique.
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Désobstruction, massif des Arbailles, mai 2012
En avant première, le mercredi, Olivier et Jean-Louis font une incursion dans le gouffre des Lumières pour récupérer une ligne électrique et commencent de nouveaux travaux de désobstruction au fond du trou découvert en février à la faveur de la couverture neigeuse. Terre, cailloux et feuilles sont le lot commun des désobeurs sur le secteur : arrêt sur paroi de calcite.
Le jeudi de l’Ascension, trois équipes se mettent en route. Mathieu, Fabrice L et Philippe continuent le chantier du GA472, sûrement la future tête de réseau des amonts du GA306 ! L’hiver et les pluies ont amené des feuilles et compacté la terre. Avec acharnement nos terrassiers creusent, sortent des seaux et atteignent trois poches d’air. Le maître mot, c’est de ne jamais renoncer…
Dans le gouffre des Angevins, à -450, une autre équipe reprend l’interminable « ascension », vers l’inconnu, dans le puits de la Vittelloise. Fabrice S, Vincent, Solène et Benjamin font encore près de dix mètres de première, mais la progression devient scabreuse… Encore 15h de TPST.
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Neige et spéléo, février 2012.
Connaissant l’épaisseur de neige qui nous attend autour de notre cabane, nous décidons de partir léger : seulement deux kits de cordes, trente amarrages, le groupe électrogène, un perfo, deux luges, de la nourriture pour quatre jours et nos sacs perso. Ma parole, le coffre est vide !
Rendez-vous avec Olivier et pique-nique devant le restaurant d’Aussurucq. Fait beau mais ça caille sec.
Arrêt dès cinq cent mètres d’altitude pour mettre les chaînes. La route est tellement verglacée qu’à peine le pied par terre, la voiture de Marco, qui doit vouloir retourner à Mauléon, se met à glisser toute seule dans la pente. Production immédiate d’adrénaline. En courant, Marco réussit à ouvrir la portière, serrer le frein à main puis s’asseoir sur le siège et braquer pour arrêter le véhicule fuyant.
On finit par monter pépère et en forçant on arrive même à accéder aux abreuvoirs en haut de la piste. Marco qui a décidé de dompter sa voiture une bonne fois pour toute, s’engage sur le chemin très enneigé du cayolar. Après cinquante mètres la cabotine refuse d’avancer malgré les cent chevaux vrombissant qui font patiner une roue en projetant glace et cailloutis dans une spectaculaire gerbe blanche et grise.
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A la recherche de nouveaux réseaux, Arbailles Toussaint 2011
Dix sept spéléos motivés.

Pour une fois, le temps de la Toussaint est propice à de nouvelles excursions dans le gouffre des Angevins (GA306). Deux équipes en profitent pour aller se balader, au sec, dans les grandes galeries amont, jusqu’à la salle Sans-Retour. La troisième descend à - 450 pour poursuivre l’escalade au dessus du Puits de la Vitelloise. Marco, en pleine forme, équipe une dizaine de mètres en artif, arrive sur une partie ébouleuse et entrevoit la suite perchée : une ouverture active dans le plafond de la salle. La poursuite de l’escalade promet d’être sportive...
Les premiers réussissent à rentrer assez tôt au bercail. Nous attendons le dernier groupe qui avait décidé de ne pas bivouaquer dans la salle des Toulouzinzins pour ne pas perdre de temps. A une heure du mat, confiants, nous allons nous coucher, pensant qu’ils finiront bien par sortir. Seule bonne âme, Jean-Louis les attend, inquiet, se rappelant sans doute une autre sortie qui avait finit par un secours du SSF. Christophe, Philippe et Fabrice rentrent finalement lessivés, à cinq heures du matin au cayolar, regrettant le bivouac. Jean-Louis les accueille, finit les pâtes et le cassoulet avec eux. Après trois visites, personne n’a réussi a retrouvé l’accu perdu en août quelque part dans les galeries du gouffre. Un de perdu, dix de … ? Mouais. La jonction entre le gouffre de la Taupe et le GA306 reste toujours d’actualité.
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Un été d'exploration dans le massif des Arbailles
Jean-Louis Thomaré, Pascal Mathellier
Du 28 juillet au 15 août 2011 : spéléo tous azimuts dans le massif des Arbailles et la PSM.
GA477, gouffre des Gégènes.
Nous avons terminé la topographie des cent mètres de puits découverts en mai. Le report effectué nous apprend que le fond est désormais à – 220 m. En haut du puits des Assiettes, Roger a équipé un passage en espérant continuer au delà du puits mais peine perdue, la suite est trop étroite. L’escalade effectuée par Jean-Louis vers une lucarne dans le méandre perché au dessus du réseau des Typas a débouché mais le passage redonne en haut du puits du même nom.
On ne gagne pas à tous les coups...
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Juin 2011, un nouveau -200 m dans le massif des Arbailles
Le grand week-end de l’ascension a rassemblé neuf spéléos du SCSH et deux invités du GSR dans notre repère du cayolar Lucugne. C’est encore la poursuite de l’exploration du Gouffre des Gégènes qui nous motive.
Dès le mercredi, en fin d’après-midi, nous sommes à –100 m au bas de l’escalade commencée au mois de mars. Quatre goujons plus tard, nous constatons malheureusement que le beau méandre entrevu est entièrement bouché par des blocs calcités. Vue l’heure tardive nous laissons le matériel pour l’équipement du puits de 25m situé juste en dessous et remontons un peu déçus. Le reste de l’équipe arrive entre minuit et deux heures du matin. Le jeudi, dans les Gégènes, j’entraine avec moi quatre homo-spéléus pour poursuivre l’exploration du réseau des Typas et revoir les ouvertures des deux méandres délaissés la veille dans le P25. Déception provisoire : même revus et corrigés à la masse ces derniers résistent et s’avèrent impénétrables.
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Exploration au gouffre des Gégènes, mars 2011
Vingt et une heures, nous arrivons au Cayolar, la lune fait briller la neige tombée en abondance la semaine précédente. Jean-Louis, notre bernard l’ermite nous attend dans la pénombre : le groupe électrogène est, une fois de plus, tombé en panne. Le repas est préparé depuis longtemps et nous n’avons plus qu’à mettre les pieds sous la table. La salade pour le pique nique du lendemain est déjà au frais. Nous installons le groupe de secours, il tousse, éructe et fini par démarrer avec un bruit de tracteur ayant déjà trop vécu. Au bout d’une heure et demie d’éclairage au néon blafard, il cale irrémédiablement. Ces pannes électriques devenues habituelles ne nous empêchent pas de rêver aux découvertes futures.
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Nouvel an 2011 sur le massif des Arbailles
N’ayant jamais passé le nouvel an sur le massif des Arbailles, principalement pour des raisons climatiques, nous avons décidé de braver une météo qui s’annonçait plutôt défavorable. Surprise, malgré un froid intense, la neige est peu abondante et commence à fondre dès notre arrivée. Le champ à 300m du gîte dans lequel s’ouvre le gouffre du Nébélé est presque totalement dégagé. Mais dans le gîte sans chauffage, en dehors d’un poêle, la température n’excède pas les 7 degrés !
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Nouvelles découvertes dans le massif des Arbailles octobre 2010
Jean-Louis, Matthieu, Pascal

Entrée fracassante dans le cayolar, le vendredi soir à vingt-deux heures : personne n’a les clés et les propriétaires sont déjà couchés. Il ne reste plus qu’à casser un carreau pour rentrer. Jean-Michel, Emilie, Dimitri puis Pauline et Nataniel ne tardent pas à arriver. Joie des retrouvailles, bavardages et perspectives spéléos nous emmènent, avec une caisse de bières, jusqu’à deux heures du matin.
Le lendemain, le trio du SCHV récupère les lignes électriques du GA1 qui n’a plus notre faveur, pour les installer dans le GA3 jusqu’à -60 m. Il semble que cette cavité doive subir le même sort que le GA1…
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